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Mélusine ne remercie personne, vexée d'avoir été si maltraitée par son créateur
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Mélusine boude. Elle n'aime pas du tout la façon dont son créateur l'a mise en scène dans ce récit. Il faut dire que je n'y suis pas allé de main morte, je le concède. Certains commentateurs ont d'ailleurs trouvé la situation manichéenne, Mélusine se situant résolument du côté du mal.

Quant à moi, je remercie le comité éditorial qui a accepté de publier ce petit texte sans prétention. Je remercie aussi tous ceux qui ont jeté un coup d'œil à ce texte, et en particulier ceux qui ont laissé un commentaire. Dans l'ensemble, l'accueil est assez mitigé. Comme je ne tiens pas suffisamment à cette nouvelle pour la défendre bec et ongles, je préfère répondre successivement aux différents commentateurs:

Louison: je suis d'accord avec vous, la fin est assez faible, je ne m'y suis pas assez intéressé. Le moment sur lequel je me suis attardé est plutôt celui où Mélusine demande à son compagnon de se masturber devant elle pour vérifier qu'il ne vient pas de la tromper. C'est cette situation incongrue qui a été le point de départ de l'envie d'écrire ce texte.

In-flight: oui, c'est exactement ce que je voulais montrer: la meilleure défense, c'est l'attaque. Cette femme se connaît, elle se sait viscéralement infidèle, elle projette donc sur les autres, et en l'occurrence sur son compagnon, ses propres tendances. Elle est tellement viscéralement infidèle qu'elle pense que les autres fonctionnent forcément comme elle.
Et pour le prénom Mélusine, je me suis surtout inspiré du roman médiéval de Jean d'Arras intitulé Le Roman de Mélusine.

Squeen: je me suis douté en envoyant ce texte que certains commentateurs mettraient "vraiment pas". J'ai bien conscience de l'aspect manichéen de cette nouvelle, de son manque de subtilité, Alexandre, la victime, se situant du côté du bien, et Mélusine, le bourreau, du côté de mal. J'aimerais néanmoins faire deux remarques à ce sujet: premièrement, le récit est écrit du point de vue d'Alexandre: c'est dans sa tête que l'on se situe du début à la fin du récit. Rien d'étonnant, donc, vu ce que lui fait subir Mélusine à ce moment-là, qu'il manque de subtilité dans ses jugements et dans ses souvenirs. Ceux qui lui viennent en mémoire sont forcément des images du même acabit. Deuxièmement, ce récit est issu d'une histoire totalement vraie. Rien de ce que je raconte n'est inventé: tout est réellement arrivé, même les éléments les plus incongrus. Cela me fait penser, du coup, à la phrase de Nicolas Boileau: "Le vrai peut quelquefois n'être pas vraisemblable".

Asrya: je suis content que le début vous ait plu et que vous ayez été touchée par le rythme. C'est en effet une des choses sur lesquelles je me suis concentré. Je voulais faire en sorte qu'il y ait un rythme effréné, pour que l'on puisse imaginer le bouillonnement qui accable Alexandre à ce moment-là. Et pour ce qui est de la fin, je suis d'accord avec vous, comme je l'ai écrit plus haut.

Jean-Claude: vous aussi, la fin... Bon, je n'y reviens pas. Elle est ratée, elle est ratée, n'en parlons plus.

Plumette: vous avez trouvé certains éléments peu vraisemblables... Ils sont malheureusement vrais. Mais le vrai peut quelquefois... Je radote, j'ai déjà écrit cela à Squeen. Pour la fin, je radote aussi, mais je suis d'accord avec la majorité d'entre vous, car je suis un démocrate convaincu.

Hersen: merci de me lire et de me commenter à chaque fois. Bon, là, tu n'as rien aimé, ni le fond, ni la forme, tant pis. Je te plairai peut-être plus la prochaine fois. Même le rythme, tu n'y as pas été sensible? Tu es sûr? Tu ne voudrais pas la relire, cette nouvelle? Je plaisante.

Encore un grand merci à tous.
GillesP

Contribution du : 18/11/2017 17:55
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Re : Mélusine ne remercie personne, vexée d'avoir été si maltraitée par son créateur
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Oui, Gilles, je suis sûre; mais par contre, ta prochaine, je la lirai, bien sûr !

Allez, au boulot !

Contribution du : 18/11/2017 18:12
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Re : Mélusine ne remercie personne, vexée d'avoir été si maltraitée par son créateur
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Hersen: la prochaine fois que je m'adresserai à toi, je ferai les accords au féminin, bien sûr! C'est le problème des pseudo, on ne sait pas toujours à qui on s'adresse

Contribution du : 18/11/2017 19:55
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Re : Mélusine ne remercie personne, vexée d'avoir été si maltraitée par son créateur
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Matcauth: merci d'avoir lu et commenté ma nouvelle Mélusine.

Ce que vous écrivez est juste: lorsque j'écris, je m'intéresse souvent plus à la forme qu'au contenu. Et j'ai tenté l'écriture au présent de narration alors que je ne suis pas spécialement coutumier du fait. Quant à la froideur du style, elle résulte du choix de ne pas être larmoyant, mais pour une raison, pour le coup, différente de celle que vous indiquez: ce que je raconte étant issu de faits vrais, comme je l'indique plus haut sur ce fil, il s'agissait au départ pour moi de mettre à distance les événements. Il y a eu chez moi une sorte de catharsis à raconter tout cela d'une manière un peu journalistique. Et cela a d'ailleurs fonctionné: après avoir écrit cette nouvelle, je me suis senti comme libéré d'un poids. Vous voyez, il s'agit ici de quelque chose d'assez égoïste, pour le coup. C'est peut-être aussi cela qui explique l'accueil un peu mitigé de ce texte: j'ai pensé davantage à moi qu'à des lecteurs potentiels. Et ça fait du bien, tiens!

Contribution du : 21/11/2017 18:01
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Re : Mélusine ne remercie personne, vexée d'avoir été si maltraitée par son créateur
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Je n’ai jamais remis en cause la véracité ou la vraisemblance de votre récit. Ce qui m’a réellement déranger c’est que cela nous soit servi aussi crûment, vous nous relatez des faits que vous juger crû, abusif, grossier et relativement insupportable ; mais vous le faites sans distance, tel quel, sûr que nous serons outrés, qui ne le serait ; évidemment vous nous donnez à voir des comportements intimes relativement excessifs. Vous en appelez à notre réprobation de lecteur, vous ne risquez rien, nous ne pourrons pas prendre la défense de cette personne. Mais vous là-dedans, fort de votre bon droit, personne ne cautionnant des actes et des paroles aussi « déviants », quel est votre avis, votre vision, votre point de vue ? Et la fin, la « chute » ne dit rien d’autre que « j’ai bien eu raison n’est-ce pas de quitter cette femme » « Et la place semi-publique de dire « oui ». Votre ressenti n’apparaît pas et c’est cela qui m’a manqué le plus, décrire l’autre dans ce qu’il a de plus mauvais n’est intéressant d’après moi que contrebalancer par des avis personnels, pas forcément de l’autocritique (quoique), mais de l’étoffe psychologique peut-être, ici on assiste à un procès à charge et dans le cadre d’une rupture cela me semble très partial et pas très riche sur le plan littéraire.
SQUEEN

Contribution du : 22/11/2017 13:14
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Re : Mélusine ne remercie personne, vexée d'avoir été si maltraitée par son créateur
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Bonjour Squeen,
Je ne suis pas sûr de vous suivre: ce qui vous a gênée, c'est que les événements soient racontés sans distance ou sans ressenti? Les deux?

Pour ce qui est de la distance, comme la narration s'effectue selon le point de vue d'Alexandre, cela me semblait peu pertinent d'en instaurer.
Pour ce qui est du ressenti, j'aurais pu, c'est vrai, entrer davantage dans la psychologie d'Alexandre. Mais j'ai craint d'être de la sorte trop larmoyant. Je n'avais pas envie de m'appesantir sur la douleur d'Alexandre, les faits relatés me semblant suffisamment glauques pour qu'elle transparaisse toute seule. Quant aux failles profondes de Mélusine, Alexandre ne peut pas vraiment les analyser, dans l'état où il est.

En fait, ce qui m'a intéressé, c'est principalement cette demande complètement incongrue de Mélusine au moment où son compagnon rentre à la maison, et ce qui se passe dans la tête d'Alexandre en même temps qu'il s'exécute.
GillesP

Contribution du : 22/11/2017 14:23
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Re : Mélusine ne remercie personne, vexée d'avoir été si maltraitée par son créateur
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Et oui, on est au plus prêt, sans distance, dans la description de la « scène de jalousie », et il m’a manqué votre ressenti ou à tout le moins celui de votre personnage. Ici le personnage est contraint à faire quelque chose contre son gré. Il ne veut vraiment pas le faire mais il le fait quand même, pourquoi ? Parce qu’il aime se faire dominer ? Par amour, il faudrait qu’on le ressente, par pitié, par peur il faudrait qu’on la ressente, par fatigue, par habitude, par érosion de sa volonté, altération de ses facultés de jugement ? On comprend que c’est un peu par lassitude mais pas tant que ça… Il n'endosse que le rôle de victime, pourquoi? Après je comprends le choix de l’auteur de rester en-dehors émotionnellement, mais ça ne me plaît pas. Vous avez effectivement le pouvoir d’être dans la « tête d’Alexandre » et à mon sens ici, vous n’en profitez pas. Mon commentaire en EL ne disait pas que l’écriture était plaisante, le style simple et efficace, je le fais donc ici, après relecture.
SQUEEN

Contribution du : 22/11/2017 16:22
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