Merci au CE d'avoir publié "Vis la vie" un 25 décembre, coïncidence qui me parle finalement. Merci à ceux qui ont pris le temps de le commenter, papipoete, PIZZICATO, myndie, brume, corbivan, Queribus et aux lecteurs anonymes ou simplement curieux.

Ce texte est motivé par la perte du père d'un ami, l'absence et la vie d'après.

Il s'inspire de traditions antiques, la grecque qui dans la même écriture mêlait poésie, philosophie et mythologie, l'égyptienne pour laquelle les conditions de la mort et la mise en scène de l'au-delà étaient très tôt familières.

Pour ce qui est des clés de lecture, je ne les donnerai pas car elles ne dépendent pas de moi. Je donnerai simplement des clés d'écriture, sachant que celles qui prévalent au début de l'écrit ne sont pas exactement celles qui sont à l'œuvre à la fin. La présence du glaive, du fourreau liés à la mémoire viennent de la légende arthurienne et de chansons de geste personnifiant les épées. J'ai choisi le glaive car il a d'autres connotations que l'épée. Cette arme accompagne son détenteur dans l'ensemble de ses activités, pouvoir, spiritualité. Elle est un prolongement de sa vie, fichée en terre à sa mort, en attendant d'être relevée...Une deuxième clé est le poète Jean Grosjean, les horloges patientes et les avenirs anciens. La troisième clé concernant la mémoire absolue et le divin vient des textes du philosophe et romancier Mehdi Belhaj Kacem.

Je suis sensible aux remarques qui ont trait à l'atmosphère qui se dégage du texte qui est tout autant importante pour moi que sa littéralité. Un peu comme les silences et les harmoniques en musique qui donnent à écouter quelque chose de plus que les notes jouées. On peut très aisément démonter un morceau de musique, trouver ses phrases mélodiques banales, ses cellules rythmiques convenues, et pourtant il se dégage quelque chose de l'ensemble.

Bien sûr ça ne fonctionne pas à chaque coup ou pour tout le monde, mais c'est ce que je cherche et j'ai des marges de progression.

Merci à tous.