D'abord un grand bonjour à toutes et à tous de l'île de la Réunion

Je tiens ici à adresser tous mes remerciements au comité éditorial d'Oniris à l'occasion de la publication de ma nouvelle "La petite dinde".
Je remercie également vivement Asrya, Tadiou, Bidis, plumette, Jmri, gujot et Marite : vos commentaires circonstanciés m'ont touchée et beaucoup intéressée.
J'ai souhaité que cet hommage posthume à Jeanne soit court : il m'a semblé, en effet, que ce format illustrait mieux la brièveté même de son destin tragique.
Pour terminer sur une note plus gaie : je suis devenue à mon tour professeur de français ! Ironie du sort ou bénéfices tardifs des enseignements de "la Caffard" !?
Bien à vous et encore merci,
Solo974

Que soient également remerciés ici Rincedalle et Louison : je découvre à l'instant vos commentaires et leur justesse me frappe et m'émeut en même temps !
Oui, nous étions des enfants de bourges et n'avions pas conscience de la détresse de Jeanne... Sa mort injuste a mis fin brutalement à mon enfance et fait prendre conscience à "la petite dinde" - justement - de cette injustice sociale.
Encore merci à vous tous,
Solo974

Un grand merci à Eclaircie et Donaldo75 d'avoir commenté ma nouvelle.
Vos commentaires respectifs m'ont touchée et beaucoup intéressée.
Concernant la brièveté de ce texte, j'ai conscience que Jeanne aurait mérité un hommage posthume plus long.
Mais, assez curieusement, le souvenir de cette disparition tragique - longtemps resté enfoui dans ma mémoire - a brutalement rejailli en moi sous forme de flashs : j'ai donc essayé de les retranscrire tels quels.
Bien à vous et encore merci,
solo974

Ce récit est-il authentique ou fantasmé … ? …
Dans un sens, cela n’a aucune importance pour celui dont sa lecture ravive le souvenir d’un manquement.

En effet, que ce soit par inconscience, opportunisme ou lâcheté, l’enfant qui jadis a failli s’expose alors à son propre jugement d’adulte ; or quiconque à le courage de se regarder nu et sans fard sait qu’il n’y a pas plus féroce juge de soi que soi-même.

Le fait que la lecture de votre texte m’ait laissé très « petite dinde » lui donne une authentique valeur de témoignage dont je vous remercie.


Bien à vous.

Bonjour Anthyme,
Je découvre ce jour votre commentaire et c'est avec plaisir que j'en prends connaissance.
L'authenticité de ce récit est hélas réelle : la culpabilité de ne pas avoir compris qu'elle vivait à l'écart avec ses parents dans une simple roulotte m'a longtemps hantée.
En un sens, écrire cet hommage posthume à Jeanne m'a libérée de ce trop lourd fardeau.
Maintenant, dans tout récit - même autobiographique - il y a selon moi une transposition du réel. Qu'en pensez-vous ?
Bien à vous et merci pour votre questionnement.

Bonjour.

Je n’ai pas trouvé votre présentation, mais votre profil me dit que vous êtes enseignante de profession.

Citation :
Bigre …
Ça pourrait faire un sujet du bac, ne trouvez-vous pas ?

Avec mon humble formation de mécanicien, je crains de toujours avoir une, trois, dix longueurs de retard sur vous …maiiiiiiis qu’à cela ne tienne !
À défaut de vous répondre selon les règles analytiques de l’art, je vais le faire comme je le peux, c’est-à-dire avec la plus grande honnêteté intellectuelle que mon courage me permettra.
D’une certaine façon … c’est un peu de cela dont il s’agit : de « courage », non ?

… … … … Bon … Mettons que je prenne le risque de me lancer dans une analyse … … … …

Ça commence par « une transposition du réel » …? …? …
… ou plus exactement ça commence par le mot « réel » … ça veut dire quoi, le réel ?
Aucun physicien de l’atome, par exemple, ne prendrait le risque de vous définir « le réel », car sans même passer par la case « incertitude quantique » où simultanément les choses « sont » tout en « n’étant pas » ; la « réalité » qu’il vous décrirait ne serait valable que dans un domaine de définition restreint.

Implicitement, à défaut de bannir le concept même de « réel » de toute discussion, il faut admettre que cette notion de « réel » reste personnelle, subjective : « Mon réel, Ton réel » ; ce qui implique qu’une communication n’est possible que dans un « Notre réel » où se partage une perception commune.

Quoi de plus fort que les angoisses primaires communes ?
– La mort – La culpabilité – Le vide.
Qui sur le terrain « moral » ou « mystique » se disent :
– Le destin – La damnation – L’absurde.

Que ce soit dans un récit romanesque ou biographique, il apparaît qu’on ne peut pas « bavarder » avec désinvolture d’une seule de ces angoisses sans misérablement prêter à rire.
La « transposition » ne sera crédible, c'est-à-dire recevable, que portée par une honnêteté foncière, c'est-à-dire par l’expression « nue » d’authentiques sentiments personnels.

Il n’est pas donné à tout le monde de trouver le courage d’exprimer sa peur mais aussi son espoir. C’est pourquoi je pense que c’est le fait de trouver dans un récit inventé ou biographique le témoignage de ce courage qui peut aider un lecteur à progresser sur son chemin de vérité.