Merci au CE d’avoir accepté pour texte, merci aux lecteurs et surtout aux commentateurs.
Je craignais un peu, en proposant ce texte qu’il fasse un peu « carte postale ». Ce n’est pas évident de reproduire un tel paysage à travers un poème. J’ai tout de même ajouté des bruits et des mouvements et c’est avec plaisir que je constate qu’ils ont été perçus, naturellement suivant les sensibilités de chacune et de chacun.
Hananke, ce n’est pas facile de dépasser, par des mots, le stade de la description d’un tel paysage.
Kreivi, en effet, les loups sont de plus en plus rares au Québec à part ceux qui sont en « semi-liberté ». Colombe est un mot générique qui regroupe une grande famille que l’on rencontre partout dans le monde ou presque.
Papipoete, nous avons effectivement un style d’écriture assez proche, des points communs.
Leni, les vers cités sont ceux que je préfère aussi
Donaldo, les noms de lieudits sont souvent pittoresques au Québec, c’est aussi le cas dans les régions françaises.
Eccar, suggérer, c’est exactement ce que je voulais faire avec ce texte.
Pizzicato, les peaux font partie du paysage au Québec.
Alexandre, c’est vrai, j’ai essayé de résumer l’ambiance qui règne dans ce lieu surtout à travers l’avant-dernier quatrain.
Cristale, j’apprécie votre… appréciation, vous avez gratté la couche de givre pour découvrir la quintessence de ce poème, c’est bien un réflexe féminin.
Mokhtar, à l’inverse de Cristale, je pense que ton regard est resté derrière la vitre, mon prochain texte (en espérant sa parution), sera bien différent.

Merci Marité, Arielle et Hersen.
Oui Marité, il faut bien se couvrir pour se promener dans le bois du Creux-Joli
D’accord avec vous Arielle, je modifie le dernier vers.
Comme je l’ai déjà expliqué Hersen, le décor est en noir et blanc et surtout en blanc, il manque de couleur mais il suffit de secouer la neige pour voir le vert des résineux. Quant à la vie, elle est présente avec le vent dans les bouleaux, l’équipage sur l’étang gelé et les colombes.

Vincent

Citation :

C'est bien ce que j'ai écrit...

Citation :

Oui, et je comprends que ce soit dérangeant mais je ne pouvais occulter ce fait.

Merci Anje et Marie-Ange… deux anges passent.
La vue d’un tel paysage ne procure pas réellement de la joie, c’est plutôt une sorte de vertige, le bruit de l’arbre qui casse est un peu angoissant mais il est compensé par le roucoulement des colombes. La disparition du traineau est également angoissante, heureusement, la présence de la cabane est apaisante.
Vincent