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Discussion tranquille ouverte pour Gel sur les eaux
Maître Onirien
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22/07/2012 22:59
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Grand merci sincère à tous ceux qui ont contribué à la publication de Gel sur les eaux : grands lecteurs, comité éditorial, correcteurs, me permettant ainsi de bénéficier de vos commentaires, vous les commentateurs qui avez bien voulu laisser trace de votre lecture !

papipoete : oui, comme bipol qui fait cette même observation qu'on lirait bien... mais aux temps caniculaires, vous avez été apparemment réfrigéré par le poème : tant mieux ! c'est que les sensations vous ont transpercé, et donc que la poésie a fonctionné. Merci d'avoir pris la peine de relever vos préférés, indices pour moi de vers sur lesquels m'appuyer pour retravailler éventuellement le texte.

Donaldo75 : j'apprécie votre écriture y compris dans la manière de formuler vos observations... ceci dit, ravie de vous avoir plongé dans une fin du monde glaciaire, tout le poème tentant d'illustrer cette lutte entre la vie (voir les mots qui traduisent du "vivace") et la mort (le gel), née d'une peur ancestrale. Donc vous vous êtes laissé à fond guider par le fil du propos pour être ainsi plongé dans cette vision... et cela m'enchante. Grand merci pour votre commentaire si encourageant !

Marie-Ange : je vous avoue avoir été surprise par le vocabulaire que vous relevez comme brisant l'harmonie des images, du fait que, dans mon registre de vocabulaire ("dans mon livre à moi" comme disent les Canadiens) ces mots-là témoignent du vivant, de la légèreté... j'en déduis que nous n'avons tout simplement pas les mêmes "classification" des mots sous les étiquettes "agréable, beau, grâce, féérie, magique". Mais ça, je n'y peux rien. Respect pour votre sincérité, et désolée que les quelques "idées superbes" et "très belles images" n'aient pas réussi à vous faire relativiser votre évaluation.

PIZZICATO : oh mais quel dommage que ce type de paysage ne vous ait jamais (encore) enveloppé un jour !... il vous faut trouver moyen de rattrapper ça hihi, ne serait-ce que pour le monde magique (mais effrayant) où il vous transporte. C'est ce paradoxe que j'ai voulu tenter par cette chute, qui rappelle, comme je l'écrit à Donaldo75 que nous avons en nous une terreur atavique du figé (la mort), laquelle nous pousse à lutter pour la vie (voir les images "vivaces" dans le poème)... en espérant vous éclairer un peu mieux sur cette chute.

Marite : ah bah voilà, vous aussi vous relevez le paradoxe apparent entre le côté figé du gel / les images de mobilité : je vous invite à lire ce que je viens d'expliquer sur ce point à Donaldo75 et PIZZICATO, en espérant que mes explications vous éclaireront. Grand merci pour avoir pris le temps de votre commentaire, ainsi que pour votre évaluation encourageante.

jfmoods : oh, que votre analyse m'enchante par sa finesse, sa parfaite synthèse des intentions que j'ai pu mettre dans l'écriture ! vous me prouvez ainsi que vous captez le propos dans son détail et dans sa globalité et rien n'est plus gratifiant pour un auteur que de se sentir "compris" via le poème... comment vous dire, il est vrai qu'au-delà de la "glace" apparente, mon fil conducteur reste "l'eau" tantôt vive tantôt figée, toujours enchanteresse, symbole de vie ou de mort. Vous avez saisi qu'il n'y a pas paradoxe, mais juste ambiguïté "par nature" de l'eau. Merci pour votre gratifiant commentaire !

hersen : j'ai envie de répéter ce que je viens d'écrire à jfmoods car vos observations me montrent que vous avez été, vous aussi, dans les sensations à la fois de transparence et de glacial et aussi du vivant : tout ce qui fait l'eau, fil conducteur que vous avez su saisir vous aussi. C'est moi qui vous remercie de m'indiquer combien vous avez été touchée, ce qui me touche en retour.

troupi : chouette, un complice des balades cévenoles en rivières ! belle rencontre au bord de l'eau d'hiver, troupi, c'est toujours agréable de constater que la (tentative de) poésie peut vous transporter, au-delà de l'imaginaire, dans le bien réel de sensations vécues par le passé. Tiens ! vous me donnez l'idée de poster des photos de ce moment vécu, manière de vous renvoyer encore de la "description de la glace qui prend des formes différentes"... je vais tenter le diaponiris. Merci pour vos compliments sur ce point et sur la chute.

Contribution du : 19/02/2018 08:45
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Re : Discussion tranquille ouverte pour Gel sur les eaux
Visiteur 
Bonsoir,

Citation :
"Souvenirs d'âges glaciaires"


Quels "souvenirs" exactement ? (Piège, votre réponse m’intéresse beaucoup)

Je continue par extension sur un de vos propos : "ravie de vous avoir plongé dans une fin du monde glaciaire". On voit grâce au lexique le côté "figé" "immobile" du paysage, mais aussi son mouvement "jaillies" "courant". Alors fin du monde vraiment ? Fin d'un monde peut-être (comme jadis les dinosaures), mais "du" monde c'est à mon goût gonfler l'égo de l'espèce humaine au regard de la multiplicité d'espèces vivantes (faune ou flore) sur Terre, et dont certaines pourraient survivre à une ère glaciaire. Du coup pour moi, ces deux derniers vers dénotent complètement avec le reste du poème, cette dernière strophe est en somme un hors sujet, ou alors le poème est incomplet.

Le fait que vous deviez nous éclairer sur la "chute" veut dire que ce point là doit être repris, pour paraitre moins opaque aux yeux du lecteur.

Contribution du : 19/02/2018 19:09
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Re : Discussion tranquille ouverte pour Gel sur les eaux
Maître Onirien
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@Pouet : merci d'avoir indiqué votre passage préféré, c'est toujours une précieuse indication pour l'auteur. Oui j'ai mis en effet une intention "métaphysique" (pour reprendre votre terme), dans le sens où - comme je l'explique plus haut à Donaldo75 - il y a dans ce paysage de gel à la fois la vivacité de l'eau et des dentelles qu'elle forme gelée, et la terreur du gel donc de la mort.

@Bipol : bien aise de vous voir arriver en commentaire ici (plutôt qu'ailleurs héhé). D'autant que je ne m'attendais pas à ce que vous ayez apprécié le poème... à ce point en tous cas ! Belle surprise pour moi que de lire que vous avez été sensible à la beauté qu'inspire ce genre de paysage pris dans le gel.

@MissNeko : vous ne pouvez savoir à quel point vous me faites plaisir en évoquant l'haïku pour mon écriture... moi qui ai fait de l'haïku une discipline quotidienne, histoire de ciseler les images dans le rythme imposé et d'entrer dans le quasi "zen de l'haïku". Merci pour vos observations encourageantes.

@Cyrill : je vous invite à visiter le Diaponiris où j'ai posté justement des photos de ce type de paysage enchanté par la lumière du gel. Comme dans les paysages enneigé, qui amortissent tous les bruits et modifient les courbes connues, on se croirait en effet sur une autre planète... vous pouvez en être convaincu ;)

@Navire : même pas piège, votre question héhé : je vous invite, pour comprendre de quels souvenirs il s'agit (bien qu'ils soient précisés juste après : celui des "âges glacaires" ne vous évoque aucune image ?), à lire le commentaire de Donaldo75 qui a bien saisi l'image, surtout lorsqu'il écrit Citation :
J'ai eu l'impression, en lisant ce poème, d'assister à la seconde extinction sur Terre, dans une version gelée, où la météorite ne carbonisait pas la planète et son atmosphère mais la congelait.
. Dites-moi si cela suffit à vous répondre, cela m'intéresse sincèrement.
Si vous souhaitez être sincèrement éclairé aussi sur le 2e point de votre commentaire, à savoir le paradoxe avec les éléments qui témoignent de la vivacité/du vivant, je ne peux plus rien pour vous car d'une part je m'en suis effectivement expliqué en répondant ci-dessus aux autres commentateurs, et d'autre part, je vous rejoins lorsque vous écrivez qu'un poème se passe d'explication. On le ressent ou pas. Vous pas. Dont acte. Je ne vais pas vous faire une explication de texte.
En revanche, je diverge totalement de votre dernière vision des choses Citation :
Le fait que vous deviez nous éclairer sur la "chute" veut dire que ce point là doit être repris, pour paraitre moins opaque aux yeux du lecteur.

Constatant que d'autres lecteurs que vous ont tout à fait saisi la place de la chute dans le poème, je me souviens de plus qu'il existe nombre de grands poètes maître en la matière, dont les poèmes sont loin d'être d'une transparente évidence... ça me console héhé.

Contribution du : 20/02/2018 20:50
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Re : Discussion tranquille ouverte pour Gel sur les eaux
Visiteur 
Yes piège réussi ! Si vous regardez de plus près, Donaldo75 parle d'une "impression". Je trouve l'utilisation du mot souvenir pas tout à fait juste si on le lie au reste du poème.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Souvenir_(m%C3%A9moire)

"Un souvenir est quelque chose dont on se remémore, un élément de la mémoire."

Sauf qu'une ère glaciaire, qui peut se targuer s'en "souvenir". Je rappelle que la dernière ère glaciaire aurait eu lieu il y a 110 000 à 10 000 ans.

Or, pour plus de "justesse", si on veut écrire en se penchant un peu plus sur le sens des mots, je supprimerais ce "souvenir" (puisque vous semblez confondre souvenir et impression) par un lexique plus approprié, comme par exemple : trace, empreinte, signature, cicatrice, marque, ou d'une manière un peu plus poétique et tout à fait dans l'esprit du poème, pour une chute terrifiante, fantômes/spectres d'âges glaciaires. Terrifiant, en somme.

Et je ne vois pas de problème quant au mouvement et au figé qui transparaissent dans le poème, c'est l'essence même de l'hiver, il n'y a rien de paradoxal là dedans.

Je rajouterais d'ailleurs que le "glacé" n'a rien de terrifiant pour moi, j'ai en image cette marmotte qui peut hiberner grâce à l'épaisse couche de neige/glace qui la protège du froid et du vent, lovée dans son nid douillet.

De même, j'aimerais savoir si vous avez été vraiment "terrifiée" par le spectacle, ou par.. ?
La terreur est une émotion profonde causée dans l’âme par la présence, l’annonce, la peinture d’un grand mal ou d’un grand péril ; épouvante, crainte violente. (https://fr.wiktionary.org/wiki/terreur)

J'irais même plus loin en ce sens, il est un mécanisme humain d'avoir souvent peur de ce qu'on ne sais pas, de ce qui nous est étranger ou inconnu, or cette peur peut être dans de nombreux cas infondée, c'est un semblable mécanisme qu'on retrouve dans la superstition.

Contribution du : 20/02/2018 23:37
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