Depuis dimanche, je ne sais comment vous exprimer mon émotion. L'accueil fait à ce poème, autant par le CE que par chacune et chacun des lecteurs, m'a littéralement bouleversée. On a souvent tant de mal à écrire et publier des textes trop intimes... vous le savez !

Votre arc-en-ciel de commentaires répond harmonieusemnt à ces "fils multicolores " qu'Elle avait su tisser dans son incomparable amour maternel. Vous avez ressenti si fortement chacun de mes sentiments et les avez exprimés en si phrases si belles que la plupart des commentaires m'ont émerveillée...tant il est vrai que la beauté est résurrection comme l'écrit Christian Bobin.

Je peux simplement répondre aux remarques justifiées concernant le titre, il est très mal choisi je l' avoue (but nobody is perfect et surtout pas moi !) Sans doute encore un excès de pudeur et de retenue avec ce choix minimaliste, bien peu mélodieux en effet !

J'aimerais aussi expliquer mon choix de cet extrait de "La Promesse de l'Aube" : non, le livre ne m'a pas inspiré ce texte... mais j'y ai évidemment trouvé un écho dans l'expression du manque de l'irremplaçable offrande, accordée - hélas, parfois seulement à certains d'entre nous- avant de nous être, tôt ou tard, arrachée.
Gary/Ajar est aussi un de mes auteurs préférés mais sa mère était envahissante, intrusive... pour moi c'était l'inverse : une présence forte mais toute en délicatesse, presque en retrait.

MERCI à chacune et chacun pour votre sensibilité, votre franchise, la justesse de vos analyses et de vos remarques quelles qu'elles soient. Toutes m'ont vraiment touchée !

Goélette

Bonjour Goelette et encore bravo pour cet émouvant poème...

Vous avez écrit...

J'aimerais aussi expliquer mon choix de cet extrait de "La Promesse de l'Aube" : non, le livre ne m'a pas inspiré ce texte... mais j'y ai évidemment trouvé un écho dans l'expression du manque de l'irremplaçable offrande, accordée - hélas, parfois seulement à certains d'entre nous- avant de nous être, tôt ou tard, arrachée.
Gary/Ajar est aussi un de mes auteurs préférés mais sa mère était envahissante, intrusive... pour moi c'était l'inverse : une présence forte mais toute en délicatesse, presque en retrait.

C'est bien ainsi que je l'avais compris !

Un dernier détail ! Le titre a somme toute assez peu d'importance, ne changez rien à l'ensemble...

Au plaisir.