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1 Utilisateur(s) anonymes
Merci pour mon sans-abri |
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Visiteur
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Un grand merci à celles et ceux qui ont lu, critiqué et analysé ces humbles vers.
Quelques retours suite à vos remarques. Je me bornerai à la forme puisque pour ce qui relève du fond, vous avez tout dit et bien dit. *"matelas/hélas" est ce qu'on appelle une rime normande (uniquement destinée à contenter l’œil) : ainsi voit-on parfois sous la plume de nos Maîtres le mot "mer" allié au verbe "aimer" : pas l'idéal, mais pratique quelquefois. *Le troisième "tombe" ne m'avait pas sauté aux yeux ; c'est un problème en effet : je réécris ainsi le vers : "Un réverbère étale une clarté vermeille" * Je n'ai jamais eu l'ambition d'écrire des vers extrêmement "classiques", c'est à dire ennuyeux, qui auraient contenté Boileau ; non, mon but est de profiter des assouplissements conquis par les grands poètes du XIXè s. - de Hugo à Verlaine, en passant par des noms moins étincelants - qui ont su bouleverser quelques conventions tout en conservant rigueur et musique, voilà ce à quoi j'aspire. J'aime les changements de rythme, les césures affaiblies, les enjambements et autre rejets, pour éviter de trop faire ronfler l'alexandrin. Ainsi, ce vers : Le ciel rapiè/ce par endroits/ son linceul bleu n'est pas un alexandrin classique, certes ! c'est un dodécasyllabe ternaire avec effacement de la césure, si vous me le permettez. On en trouvera des kilomètres chez les poètes susnommés. Et régulièrement chez moi. * La rime assouplie "pleut/bleu" se retrouve parfois chez nos Maîtres itou : voilà ma seule réponse. Au plaisir ! E.
Contribution du : 26/03/2018 15:25
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Re : Merci pour mon sans-abri |
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Expert Onirien
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27/10/2017 02:33 Groupe :
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Je vous rejoins sur le bonheur de disloquer le grand niais qu'est l'alexandrin... C'est même un impératif, je crois, quand on aborde un sujet comme le vôtre : c'eût été de mauvais goût que de faire des alexandrins parfaits pour décrire la condition de ce sans-abri. Vos ruptures de rythme ont apporté au poème une sobriété bienvenue.
Au plaisir de vous relire, Hiraeth
Contribution du : 26/03/2018 15:44
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Animula vagula blandula |
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Re : Merci pour mon sans-abri |
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Visiteur
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Hugolâtre, Hiraeth ? Nous sommes deux.
Merci. E.
Contribution du : 26/03/2018 15:45
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Re : Merci pour mon sans-abri |
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Expert Onirien
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27/10/2017 02:33 Groupe :
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J'ai d'autres reproches à faire à Hugo, et lui préfère personnellement Baudelaire ou même Verlaine ; mais c'est à n'en pas douter un génie du vers, qui a imprimé en moi des rythmes nouveaux et puissants.
Contribution du : 26/03/2018 16:01
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Animula vagula blandula |
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Re : Merci pour mon sans-abri |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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53094
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chers poètes
bien sûr qu'aujourd'hui, nous n'allons pas narrer une partie de pétanque, un voyage vers Mars en " alexandrins " au risque de paraître " bouffon ", mais c'est un exercice simplement, un figure imposée avec moult difficultés techniques, si l'on décide d'écrire ce genre-là ; un challenge en quelque sorte comme monter un mur au cordeau, comme à Guédelon ! Le tout, c'est de pratiquer de temps à autre ( comme une langue étrangère, faire un créneau ) pour ne pas perdre la main ; et écrire un jour ainsi, un autre en prose, puis en vers libres, et recommencer ! au plaisir de vous lire en " toute écriture " !
Contribution du : 26/03/2018 17:23
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