Merci à vous, chers organisateurs, évaluateurs, correcteurs d’avoir pris le temps de lire ce petit texte et surtout de le publier (ce que je n'aurais pas cru).
Merci à vous, chers commentateurs, pour vos petits messages enrichissants et toujours gratifiants.

La page blanche est cet espace où l’esprit peut inventer ses fantasmes les plus fous, un miroir de la conscience dans lequel se reflète la moindre lueur de vie.
Certains pensent, et je suis de ceux-là, que la conscience, et uniquement la conscience, est vie, quelles que soient ses manifestations « visibles », comme les êtres vivants, pensants ou pas, astres, galaxies, l’univers, le vide.
La page blanche est une manifestation de la conscience, une parcelle d’elle-même où elle peut donner libre cours à sa liberté, à son existence. Que ce soient les hommes qui l’utilisent pour peindre, dessiner, écrire, tracer une portée musicale et des notes, ou la lumière d’un astre telle que la Lune ici, cette page blanche demeure une manifestation de la conscience.

Merci Lulu pour ton passage sur mon petit papier. L’emploi du futur était pour moi essentiel pour montrer le devenir de cette page. Une page blanche, pour tout poète, dessinateur, architecte, créateur, ne peut rester vierge, et pour passer de cet état virginal à la chose créée, il faut le travail du temps, d’où le futur. Elle est ainsi vue, cette page, sous ses deux aspects, vierge et inscrite.
Quant au pessimiste que tu as pu détecter dans ces mots, c’est un sentiment qui est, je pense, lié à la peur de l’après-nous, comme quand on trouve la mort effroyable parce qu’elle nous montre une apparence peu désirable de notre avenir, l’horrible dégradation de notre physique.

Merci Papipoète pour ton commentaire. C’est vrai que cette page blanche est pleine d’écritures, des mots que seule la Lune saura déchiffrer… Mais pourquoi ne sauriez-vous pas, vous, les lecteurs, ces plumes qui traceraient ces écritures que l’on sent en gestation dans la blancheur de cette page. Comme si le petit Pierrot lunaire que je suis à mes heures demanderait à son ami de lui prêter sa plume, son main, son imagination, et pourquoi pas de composer le poème à sa place. C’est de la manipulation suprême, ça…

Merci Hersen pour ton passage sur ma petite page et ton annotation sur la portée universelle, galactique, c’était exactement cela que je voulais montrer.

Merci à tous ceux qui auront lu sans laisser leurs petites pensées apparaître. Je suis persuadé néanmoins que leur cœur y était.

À bientôt.

et

Citation :

Bonjour Eccar, mon gentil renard,

Ce merci, je le prends pour moi.
Je suis passée, j'ai lu, mais j'ai pas pu laisser apparaître mes petites pensées.
Imagine, de l'encre sympathique sur une page blanche, pff...

Le cœur néanmoins y était...
Mais, comment as-tu fait pour le savoir ?


Cat

Ah ah, chère Cat, c'est un des petits didis de ma grosse papatte de vieux cabot roux qui me dit les choses de votre cœur.



Merci Gouelan d'être passé un instant sur cette page blanche qui s'est ainsi emplie de vos gentils mots. L'éternité de la page universelle où viennent batifoler nos âmes frivoles.

Merci Donaldo75 pour votre lecture, et votre commentaire laissé sur ma page blanche.
Second degré, supposez-vous ? Non, non, juste simplicité. Comme si mes mots ne voulaient pas se prendre pas la tête, en tous cas la mienne, pour noircir cette page blanche. C'est juste le côté éphémère de la poésie, de l'écrit face aux vents du temps qui passe qu'il fallait voir ici, rien de plus. Même ceux qui écrivent seront un jour soufflés de cet endroit vierge où ils posaient, cherchant peut-être l'éternité, quelque chose de leur vie.
Ne restera que la Lune... un certain temps... et puis.

@Eccar,

Alors c'est en remontant le fleuve que je trouverai tes traces...

Peut-être de celles que tu laisses sur Oniris ?

Merci pour ton fil, peut-être que je saisis un peu mieux ta démarche que je n'avais pas suffisamment perçue dans le début du poème.