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Merci pour A la recherche du sielence perdu
Visiteur 
Merci pour le silence recherché (et si difficile à trouver) au CE, aux commentateurs, aux lecteurs et au non lecteurs aussi.
Je suis un peu amusé d'avoir écrit un truc qui n'est ni un poème, ni une nouvelle. Je me range donc dans la catégorie hors catégorie.

J’ai écrit ce « truc » l’été dernier lors d’un stage d’écriture dans bastides dans les Cévennes, pays plein de châtaignes, de cosmos et d’histoire. Bien sûr comme tout citadin nostalgique de campagne à la belle-étoile, je dormais dans l’herbe, avec les fourmis et les hérissons. Jusqu’au moment d’un orage terrible la première nuit… et l’abri trouvé dans la tombe huguenote. (je n’ai appris que le lendemain que c’était une cabane funéraire avec des squelettes au fond).

Le lendemain quand j’ai récité cette nouvelle, ça a été un éclat de rire général. Et on m’a appelé le poète du Cercle des Huguenots disparus.

Voilà. En tout cas j’ai été heureux de vous faire partager cet épisode. Malgré son côté léger cela a été pour moi une occasion d’étudier quelques nuances du silence, le silence étant la chose la plus rare au monde. Et comment traduire les bruits…. Les onomatopées ouvrent des portes inimaginables, inexplorées de sons, de profondeur et de couleur des sons.

Dans un commentaire du refus de ce texte en poésie, quelqu’un a dit « les onomatopées, c’est pas le la poésie ». Pour moi, au contraire c'est l’essence même de la poésie du son. L’onomatopée est la source de tous les mots et dans tous les langages.
Je me rappelle avoir lu un poème d’un poète maya guatémaltèque où il écrit un poème sur le bruits d’oiseaux dans la jungle uniquement par onomatopées. Grandiose.

Merci donc à Louison le pastelliste, kreivi, Hananke le chineur, Plumette, GillesP, Brume (oui Brume, liriloriliri… je n’ai pas trouvé mieux pour décrire le bruit d’un filet d’eau dans un bassin), Hersen d’Algarve, Lulu (je retiens bien ce que vous avez dit)
Merci et à la prochaine.

Contribution du : 13/04/2018 10:36
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Re : Merci pour A la recherche du sielence perdu
Maître Onirien
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27/04/2016 18:43
De Rhône
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Bonjour Jmeri

votre texte prend toute sa saveur avec cette petite explication sur son origine.
Et je vous envie d'avoir pu faire du hors catégorie!
je trouve qu'il manque sur oniris une catégorie hors catégorie pour des textes qui ne sont ni nouvelles ni poésies mais plutôt "fragments" ou "récits poétiques" ou encore "arrêt sur image" ou... on pourrait décliner ainsi toutes sortes de textes écrits inclassables mais digne d'intérêt.

Bonne continuation


Plumette

Contribution du : 13/04/2018 10:46
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Re : Merci pour A la recherche du sielence perdu
Maître Onirien
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Jmeri a écrit :
Je me rappelle avoir lu un poème d’un poète maya guatémaltèque où il écrit un poème sur le bruits d’oiseaux dans la jungle uniquement par onomatopées. Grandiose.


Bjr,

je ne sais pas si vous faites référence à Miguel Ángel Asturias mais je me souviens avoir lu ses Poèmes indiens avec grand plaisir, quelques années après avoir moi-même arpenté le Guatemala: Panajachel, le site de Tikal, Antigua etc etc... Un pays magnifique.

Extrait de Poèmes indiens:

« Si les Chasseurs Célestes descendaient
transcrire en mes miroirs leur langue empourprée
fumer avec moi le blond tabac haché
qui tombe du titillement des étoiles,
nous parlerions une langue de miroirs…
Au lieu de mots ils épandraient en mes eaux
leurs images. Copier une image c’est la saisir
et il est si aisé de se comprendre avec des images,
en souffle de couleurs… »
(...)

Miguel Ángel Asturias


Désolé Jmeri pour mon intervention mais j'avais envie de parler de ce grand poète relativement méconnu.

Contribution du : 13/04/2018 11:31
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Merci pour A la recherche du sielence perdu
Visiteur 
Bonjour Pouet,
Je ne faisais pas allusion à Asturias (que je connais peu) mais à Humberto Ak'abal qui est un indien quiché. Il écrit en espagnol principalement et vit encore au village.
Vous trouverez des renseignements sur lui en recherchant sur Google (peu en français mais plus en espagnol). Très engagé dans la cause indienne.
Miguel Asturias, lui, n'était pas indien. Homme politique et diplomate. Prix Nobel en 67. Les indiens lui reprochent d'avoir utilisé le folklore et le culture indienne qui n'est pas la sienne, à des fins personnelle d'ambition littéraire .

Ambitio ambitionem et omnia ambitio..... toujours le même refrain.

Contribution du : 13/04/2018 17:13
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Re : Merci pour A la recherche du sielence perdu
Maître Onirien
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09/03/2013 09:32
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Bonjour, j'avoue que j'ignorais cela et vous faites bien de le préciser.

Contribution du : 14/04/2018 11:54
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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