Pour ma première participation sur ce site, j'ai choisi un texte en prose, je vous l'avoue, ce n'est pas ma spécialité, c'est même l'un des rares textes que j'ai conçu sous cette forme.
il y a dans ce poème plusieurs voyages, d'où le pluriel du titre , mais pas seulement des voyages classiques à travers un paysage ou une destination , non il yà le voyage intérieur , le poete parle de lui et de son état d'esprit ouvert sur la nature sur la diversité , d'où l'ont viens , qui on est , ou l'on vas et pourquoi .

"Le blanc n'est pas ma couleur favorite ", c'est évidemment une référence au métier de l'auteur.
"Je croise trop de gens mort "aussi hélas.
"Sur l'horizon, des géants bercent le ciel, le vent ne me quittent pas ", c'est le rêve, mettre le pas dans celui des géants, le vent, c'est la poésie, le voyage sert à l'inspiration assez souvent.

"Je rêve de bayous, de bourbon, de rhum, de cannelle. D'un marais l'autre, pourquoi pas, tout plutôt que le néant "
N'est pas qu'une référence à Céline "d'un château l'autre" et le néant ou le mène ce voyage-là , mais c'est aussi une référence ,une fois de plus à l'auteur habitant le marais Poitevin et rêvant de bayou. "D'un marais l'autre."

L'auteur habite aussi prêt d'une forêt,il croise vraiment pas mal d'oiseaux, de cerfs, de lièvres, et même des sangliers.
la réalité, ce mêle donc au rêve du voyage,toute cette nature et les souvenirs d'autre contrés, ainsi que l'interrogation de l'existence ce mêle dans la tête du poète "il y à carnaval dans ma tête "
L'auteur va chercher sa vérité sur la route, même si ce n'est pas Kerouac. "Je regarde le soleil en face, je me fonds au commun, mais l'hiver est profond. "

"Cuba ou une odeur de tabac froid qui me remonte du Coeur "
Double sens ici, on y parle à la fois de la nostalgie d'un voyage a cuba qui reviens au coeur du poete (fais d'un bout à l'autre de l'ile ,sac à dos , et par les moyen commun aux cubains ) , mais aussi comme d'un haut le coeur du tourisme de masse , et des dérives que cela entraine.

Le Québec est un clin d'œil, puisque l'auteur est aussi à "vol d'oiseau" proche de Brouage...
D'où le cognac mélangé à du sirop d'érable (essayer le)

Tout cela en prose, de façon assez courte, pour ne pas être lourd, juste toucher du doigt, frôler sans froisser.