Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche



Parcourir ce sujet :   1 Utilisateur(s) anonymes



(1) 2 »


Merci pour Mallarmé
Visiteur 
Bonjour à tous.

Et comme d'habitudes un grand remerciement au C,E, d'Oniris pour avoir publié ce texte,
un autre remerciement aux commentateurs pour avoir pris de leur temps pour le commenter
mais j'y reviendrai plus loin.

Avant toute chose, suite aux coups d'oeil avisé de Cristale, quelques changements
sont obligatoires four affiner ce texte :

Sa syntaxe verbale enténèbre l'éther,
Mais malgré le brouillard qu'il fait naître, sublime
Est l'enfant d'Idumée affleurant de l'abîme
D'une nuit d'insomnie à contempler Vesper.

Le reste inchangé.

A notre époque de vitesse, de rapidité, de réponse au moindre clic, je me doute qu'un auteur
comme Stéphane Mallarmé qui demande une longue et lente approche, soir pratiquement
complètement abandonné et pourtant...La poésie dans ses écrits atteint une hauteur jamais égalée.

Je citerai simplement une partie de ce qu'en dit Luc Decaunes sur sa présentation du poète
dans son anthologie parnassienne :

« Si l'on veut accorder au Parnasse une certaine réalité, non pas comme doctrine qu'il n'est pas,
mais en tant qu'événement de la poésie française saisie à un moment précis de son histoire,
à travers quelques tendances fondamentales, alors Stéphane Mallarmé est le plus grand
poète parnassien. »

Un simple premier quatrain de son magnifique poème Les Fleurs :

Des avalanches d'or du vieil azur, au jour
Premier, et de la neige éternelle des astres,
Mon Dieu, tu détachas les grands calices pour
La terre jeune encore et vierge de désastre ;


ANJE : Lisez et regardez les enjambements de son quatrain ci-dessus.

ROBOT : merci pour le commentaire et l'appréciation mais malheureusement tout n'est pas
lisse et soigné dans le mien.

PIZZICATO : merci de votre commentaire. Un auteur à découvrir mais qui demande du temps.

PAPIPOETE : merci de votre commentaire mais il n'y a pas de mots savants ici.

CRISTALE : dorénavant, vous remplacerez Alexandre avec beaucoup de justesse.

LENI : merci de votre commentaire en attendant une chanson.

ERRATUM : merci de votre commentaire mais comme vous le dira papipoète, je ne recherche
jamais les richesses de la rime.

SYMPA : merci de votre commentaire, ces règles ne sont pas très compliquées.

MARIE-ANGE : merci de votre commentaire mais auriez-vous, vous aussi, quitté le site ?

JFMOODS : merci de votre analyse toujours très détaillée, je trouve celle-ci encore plus pointue
que d'habitude.

SOURDES : merci de votre commentaire, l'incipit est un extrait de Luc Decaunes, également.

CHATDEPALLAS ; merci de votre commentaire.

QUERIBUS : merci de votre commentaire mais comme je l'ai déjà dit plus haut, les rimes riches
ou ultra riches ne sont pas ma préoccupation première dans un texte.

HIRAETH : merci de votre passage et commentaire. D'après la mythologie la source du Parnasse
fut créée par un coup de sabot de Pégase.

PANDELLE : merci de votre commentaire.

DONALDO75 : merci de ton commentaire.

Bonne journée.

H

Contribution du : 19/06/2018 08:45
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci pour Mallarmé
Visiteur 
Oui ces règles ne sont finalement pas si compliquées...
J'en profite pour remercier Alexandre qui a eu la patience de me les expliquer quelques jours avant de quitter Oniris et ça n'était pas du gâteau croyez-le!

Contribution du : 19/06/2018 08:57
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci pour Mallarmé
Expert Onirien
Inscrit:
15/12/2017 07:55
Groupe :
Évaluateurs
Auteurs
Membres Oniris
Groupe de Lecture
Post(s): 9560
Hors Ligne
Merci Hananké. Vous m'avez encore appris quelque chose.
Preuve qu'il reste sur le site quelques "anciens" dont on peut apprendre et s'inspirer.
A vous relire.

Contribution du : 19/06/2018 09:06
_________________
Sur des pensers nouveaux, faisons des vers antiques. (A. Chénier).
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci pour Mallarmé
Visiteur 
Bonjour et merci sympa et Anje de votre intervention sur mes propos.

Je pense qu'une certaine lassitude s'était installé chez Alexandre
au fil des ans ( cela devait faire 8 ans à peu près qu'il était inscrit).

Personnellement, ça fait déjà 5 ans.

Je reste à votre disposition, également en M.P. si vous aviez besoin
de mes modestes lumières en prosodie dite classique ou néo.

Bonne journée.

H

Contribution du : 21/06/2018 09:18
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci pour Mallarmé
Visiteur 
Bonjour et merci Miguel de votre passage sur ce sonnet

et comme je l'ai déjà dit plus haut, Mallarmé demande beaucoup

de temps pour se laisser appréhender.

H

Contribution du : 02/07/2018 11:55
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci pour Mallarmé
Visiteur 
Bonjour et merci koko de votre passage, même tardif, sur mon texte.

Le folio clair est la page blanche.

Enténébre l'éther : la syntaxe mallarméenne étant tellement torturée

aves ses nombreux rejets, inversions, etc.., qu'elle en devient brumeuse : elle ombre ses écrits comme un brouillard dans lequel
il n'est pas aisé de pénétrer.

Bonne journée.

H

Contribution du : 08/08/2018 09:06
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci pour Mallarmé
Visiteur 
La page blanche, d'accord ! ( je n'avais pas compris, mais "l'éther enténébré", oui )
Vous conviendrez toutefois qu'elle ne l'est plus très lorsque point la rime – d'où insurmontable paradoxal paradoxe !

Mais permettez-moi de céder la parole à Verlaine pour répondre à vos détracteurs à son propos...

« Ô qui dira les torts de la Rime ?
Quel enfant sourd ou quel nègre fou ( Aïe !... pas sur la tête ! )
Nous a forgé ce bijou d'un sou
Qui sonne creux et faux sous la lime ? »

... et de la reprendre pour apporter cette précision :
« er/air » et « vers » ne sont point rime une et unique mais bel et bien deux rimes dissemblables ! comme en attestait déjà Maistre François vers 1460...

« Je suis François dont il me poise
Né de Paris emprès Pontoise
Et par la corde d'une toise
Saura mon col que mon cul poise. »

Non non non, Mesdames et Messieurs ! il ne s'agit point ici de monorime mais de rimes embrassées !

Contribution du : 09/08/2018 11:34
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci pour Mallarmé
Visiteur 
Je viens de réaliser qu'« affleurant » – qui par ailleurs s'emploie sans préposition –
ne saurait signifier "apparaissant au bord" ; c'est une faute sémantique.
Mais je crois que vous trouverez le mot juste sans trop de peine...

Contribution du : 09/08/2018 13:19
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci pour Mallarmé
Visiteur 
Bonsoir koko

Si, affleurer peut s'employer avec une préposition mais c'est à.
Je n'ai pas trouvé avec de.

Donc je vais mettre émergeant : Apparaître au-dessus, à la surface d'un milieu quelconque; apparaître en se détachant d'un milieu quelconque.

Bonne soirée.

H

Contribution du : 09/08/2018 18:08
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer


Re : Merci pour Mallarmé
Visiteur 
« (...) sublime
Est l'enfant d'Idumée ÉMERGEANT de l'abîme »

... Bien bien !
J'avais pour ma part songé à :
« (...) sublime
Est l'enfant d'Idumée EXTIRPÉ de l'abîme »

N'oubliez pas que Mallarmé ne parvenait à ses fins qu'à grand peine.
Mais vous êtes le seul maître à bord, bien sûr !

Contribution du : 09/08/2018 18:20
Transférer la contribution vers d'autres applications Transférer



 Haut   Précédent   Suivant
(1) 2 »





Oniris Copyright © 2007-2023