Un grand merci bien sûr à tous ceux qui ont bien voulu lire cette petite histoire, et à ceux qui se sont donné la peine de la commenter.
Je n'ai pas voulu, ou plutôt je n'ai pas pensé évoquer le cycle de l'eau ; non que cela ne m'intéresse pas, mais chez moi la démarche scientifique n'est pas instinctive. S'il en apparaît quelque chose, c'est que j'ai ressorti inconsciemment ce que mes maîtres m'en avaient appris, merci à eux.
Merci à Mokthar qui me semble avoir le mieux perçu mes intentions, et à jfmoods qui écrit : "La narration est alternativement interne et omnisciente" ; ce qui explique, par exemple, que la petite goutte d'eau ne connaisse pas les gouttes de pluie, mais que le narrateur les nomme.
Je ne parle pas des origines de la goutte, je la prends "in médias res", en cours d'action. Un récit ne commence pas nécessairement à la naissance du protagoniste. On a pu trouver aussi que l'incipit "Il était une fois" datait un peu ; c'est ma façon de me revendiquer de l'esthétique classique; mes poèmes aussi datent un peu, dans ce cas.
Enfin si j'aime bien la notion de "morale", je suis assez attaché à ce que chacun se constitue la sienne ; c'est pourquoi celle de mon conte est implicite, et chacun la verra telle qu'il la voudra. Pour ma part, si j'étais simplement lecteur de ce récit, j'y verrais celle qu'y voit Mokthar.
Bien à vous tous,

Miguel

Euh, c'est très amusant ce que vous dites Miguel
Citation :

Mais ne ne suis pas Mokhtar, je ne suis pas Miguel, moi c'est éclaircie et je revendique ma lecture, même si pour ce faire, je n'ai pas de retour personnalisé.

Ni dieu ni maître ça me convient, et j'éviterai juste votre page, le matin, car moi je suis éclaircie, qui adore la mémoire de l'eau.

éclaircie assez surprise pour vous avoir lu ailleurs sous un éclairage bien plus "humaniste". et fatiguée, finalement, j'ai lu un Nobel cette nuit, ok, ce "n'était" que Bobn Dylan.

Bonjour éclaircie, je dois dire que je n'ai pas bien saisi le sens de votre retour, je ne vois pas ce que vous voulez me dire; vous n'êtes certes ni mokthar ni miguel, et l'on ne saurait vous en blâmer : libre à chacun de revendiquer sa morale, disais-je ; quant à ma nouvelle, j'espère qu'une autre vous plaira davantage une autre fois (n'y voyez pas une injonction à l'apprécier, vous serez aussi libre alors de votre jugement que vous l'avez été cette fois. N'oublions pas la belle phrase de Figaro, "Sans la liberté de blâmer, il n'est point d'éloge flatteur." Au moins, le jour où vous me direz : hourra, je saurai que j'ai bien travaillé.)
Je dois ajouter qu'à part le mot "rivière", je ne vois rien de commun entre mon historiette et le chef d'oeuvre de de Bosco. Au contraire : le petit Pascalet est attiré par la rivière, et ma goutte d'eau veut la quitter.

Bonne journée à vous.

CQFD :
je vous explique, enfin je tente :

il aura fallu que je vienne faire au post 2 de ce sujet, un mot bien incompréhensible, pour que vous "daignez" vous "pencher" sur mon commentaire et me donner en retour ce magnifique [
quote]Je dois ajouter qu'à part le mot "rivière", je ne vois rien de commun entre mon historiette et le chef d'oeuvre de de Bosco. Au contraire : le petit Pascalet est attiré par la rivière, et ma goutte d'eau veut la quitter.

Bonjour,
Personnellement, vos explications concernant la construction que vous avez choisie pour votre conte me convient parfaitement.
Vous relevez ce qui ce dégage des commentaires globalement et vous nous expliquez ce à quoi vous vouliez arriver.
Je pense donc que vous pouvez être satisfait de votre travail.

Chère éclaircie, je ne me croyais pas capable d'autant de méfaits ; je crois surtout, sans vouloir vous froisser une seconde fois, que vous me prêtez une arrogance et un mépris que je n'ai pas, ni pour vous, ni pour quiconque. J'ai retenu les noms de Mokthar et de jfmoods parce qu'ils me semblaient aller dans le sens de ce que j'avais voulu dire, avec mon histoire; c'est pour cela que je dis : "J'irais plutôt dans le sens de Mokthar" : parce qu'il a compris la morale de l'histoire telle que je la concevais. Si un autre l'avait écrite, j'aurais compris comme Mokthar.
D'ailleurs je profite de ce post pour répondre à des gens que j'ai oubliés dans ma première intervention (et qui à ce titre peuvent être plus blessés que vous): c'est à propos de la formule "d'où venant ? où allant ?" Il ne faut pas de virgule entre les deux car ce sont deux questions, donc il y a deux points d'interrogation. Pour le reste de cette formule, en français comme dans toutes les langues communément étudiées, le mot interrogatif se place au début (les "tu fais quoi", "tu vas où" sont des abominations ; on ne ne dirait pas en anglais "you are who" ni en espagnol "vas adonde".) Donc ici aussi, verbe au participe présent ou pas, j'ai mis le mot interrogatif au début. Chère éclaircie, je vous prie par avance de me pardonner ce que ce post pourrait avoir d'offensant pour vous. Ne voyez pas de malveillance à ce que je remercie Vanessa de son commentaire.

C.Q.F.D.

Merci Miguel, me froisser ? Je suis infroissable, en synthétique de pieds en cap,
Et surtout merci d'avoir été ma "minute vieille" du jour.
Je vous souhaite un bel.été.jour.vie.

N'avez vous pas un texte en EL-Espace Lecture ? Je crois bien que je l'aurais commenté, on ne se refait pas ..

Mais j'ai besoin d'air, permettez moi de poursuivre ma route...