Merci à ONIRIS d’avoir exposé dans sa vitrine, mon soixantième poème depuis mon arrivée en 2013 !
Il n’a pas eu beaucoup de succès, mais toujours davantage que s’il restât dans ses cartons ! J’espère que des lendemains meilleurs me souriront, mais je suis avant tout content d’être publié !

Genèse
L’histoire se passe près des anciennes forges de Baudin, où le maître des lieux créa dans les années 1800, un village « idéal « , avec boulangerie, épicerie, école ; et église dont les offices n’imposaient pas l’obligation d’y venir prier, mais cela était vivement recommandé aux ouvriers !
Il y avait là des rangées d’arbres, que la sécheresse mit à bas, et un seul survécut tant bien que mal ; et puis un jour périt !
Je ne pouvais m’empêcher, passant aux environs, de le regarder tout-seul ; or, quelle ne fut pas ma surprise de voir une nacelle télécommande, approchant du faîte de cet esseulé ! Le soir, lorsque je repassai ici, une grande partie de l’arbre sombre, resplendissait dans une livrée blanche, immaculée ! Quelques jours plus tard, l’arbre entier était blanc de la cime jusqu’à son pied, et devint pour moi une curiosité, qui attirait mon regard depuis la route des automobiles ! Je le pris en photo de loin, ne pouvant m’approcher ; j’en ferais un poème, lui donnant la parole bien que trépassé, mais quelle fin trouver ? C’est en songeant à la « Déesse aux mille bras « , que le dénouement me vint …

Mes mercis à

lucilius: l’arbre squelettique, d’un coup de pinceau figuratif, devint beau ; « abracadabra « est trop enfantin à votre goût ; merci
Miguel : les frères de « l’arbre « moururent, et pas lui ? Je ne saurais dire pourquoi ! « décroître vilain « ( c’est l’arbre ) qui deviendrait laid, moche en perdant la vie ! Mais je n’ai rien inventé, jusqu’au final, et le squelette tout blanc est toujours là ! Merci
Vincente : charme désuet dans ce joli poème, servi par l’œil attendri du narrateur ( c’est ma « spécialité « de donner la parole à tout ce qui ne parle pas ! L’avant-dernière strophe vous plut particulièrement ; merci beaucoup
PIZZICATO : un peintre vint à passer, et fit tout de blanc cette sombre silhouette, avec l’imagination de l’auteur ( non, moi je n’ai rien fait ! ) je n’ai que imaginé une histoire, et qui se terminât bien ! « abracadabra « choque un peu, mais « sésame ouvre-toi « se dit toujours ( devant une porte automatique à l’hôpital ) merci beaucoup
Annick ; mon poème ne manque pas de raffinement, avec ces révérences gracieuses, mes tournures de phrases . L’arbre mort devient divinité avec mon imagination, un joli conte . Merci beaucoup
leni : un squelette de bois qu’on peint, et devient grâce à l’imagination une divinité ; il suffit d’en avoir et on peut tout faire ! Inhabituel mais sympathique : merci beaucoup
Queribus : une bonne maîtrise du « néo-classique « , mais un fond quelque peu décousu, au langage trop précieux ; dommage pour moi ! Merci
hersen : grâce à mon imagination, l’arbre mort finit en beauté ; du « land-art « , oui, cela me rappelle un lé de rivière, dont Ninon avec ses camarades, avait peint les galets majeurs ! Merci beaucoup
Francis : cet arbre solitaire symbole de sagesse, devient à travers le pinceau et la plume, immortel ! Vous avez aimé ; merci beaucoup
Remarque

Cet arbre était bel et bien mort, lorsque cet artiste entreprit de le « blanchir « ; et bien quelque temps après qu’elle eût terminé son ouvrage, comme mille bras, de petites branches apparurent mais vertes de vie … Vous pourrez les observer sur la photo jointe ! N’est-ce pas magique, aussi loin de Ayutthaya ?

Merci Papipoete pour ce bilan et les précisions à propos de cet arbre apparemment mort et qui a refait des branches.
Il a doublement mérité que vous l'assimiliez à une divinité car il paraît immortel ou en tout cas, il semble vouloir s'accrocher à la vie.
Merci pour vos beaux poèmes qui nous font rêver.

bonjour Robot
Je ne m'habitue pas à ce qui est beau, et chaque fois que je passe aux environs de " mon " arbre, je le contemple et songe à la " Déesse aux mille bras " ; merci pour ta lecture