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1 Utilisateur(s) anonymes
Le jour où... |
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Maître Onirien
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Bonsoirs ami(e)s Oniriens,
Non, je ne vais pas donner d'explications sur ma démarche d'écriture du texte qui est Là, mais j'aimerais bien donner quelques clefs, et plus tard venir remercier chacun d'entre vous pour son commentaire... Pour moi, pente abrupte et pierre = Sisyphe et son mythe. Le carré de la pierre accroît la misère de l'homme qui la pousse, car il est plus aisé de rouler une pierre ronde qu'une carrée. Sisyphe est puni pour avoir trahi le secret des dieux aux hommes, et les hommes, fort de cette révélation, se prennent pour des dieux... Comme Pouet l'a trouvé, il s'agit de dépression... Les psychologues appellent "Sauveurs" les hommes ou les femmes qui s'acharnent à vivre dans une relation où le/la partenaire est trop blessé pour se prendre en main... Je m'arrête là, et vous confirme, Papipoète, que le traitement n'a de "spirituel" que le mot "Dieu". Je sais que je suis connu sur Oniris comme un fervent défenseur de la foi chrétienne, mais il y a autre chose dans ma vie aussi Merci donc à tous ceux qui ont déjà lu, et aussi à ceux qui vont prochainement se pencher sur mon texte Wan
Contribution du : 26/02/2019 22:05
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L'homme est comme de l'herbe, et son éclat, comme la fleur des champs ; l'herbe sèche, la fleur tombe, mais la Parole de Dieu subsiste éternellement ! |
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Re : Le jour où... |
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Expert Onirien
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Bonjour wancrys,
En relisant votre poème et mon commentaire je me rends compte que j'ai été trop sévère. Vous avez une véritable sensibilité poétique, je dois l'admettre. J'ai d'ailleurs changé ma note. Mais je ne suis pas fan des strophes 2 et 3, car je n'aime pas trop lire dans un poème des phrases comme "Le sens de x, c'est", "l'orage, c'est", "les hommes s'essayent dieux", etc. Là vous tendez vers la pensée systémique. Je préfère quand les poèmes suspendent le sens, le font vaciller, ou bien, s'il faut qu'ils l'établissent, quand ils ne font que le suggérer. Enfin, vous confondez Sisyphe avec Prométhée. Le premier était plutôt un sacré coquin ; c'est le second qui a volé le secret du feu pour le donner aux hommes. Au passage, je ne vois pas vraiment pourquoi vous avez rendu carrée cette pierre : la tâche de Sisyphe est suffisamment dure comme ça, ayez un peu de pitié. Bien à vous, Hiraeth
Contribution du : 27/02/2019 16:57
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Re : Le jour où... |
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Maître Onirien
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Citation :
Mais ne vous excusez pas, Hiraeth, ce sont les commentaires comme les vôtres qui font avancer les auteurs. Pour être honnête avec vous, le mot "idiosyncratique" m'a un peu dérangé, parce que je n'en connaissais pas le sens ; en allant fouiller sa définition, j'ai découvert qu'on peut l'utiliser négativement comme positivement. j'ai choisi de l'interpréter positivement, vu que vous le précédez de "admirablement" N'oubliez pas que vous commencez votre commentaire par ce que je considère comme un vrai compliment ! Moi aussi je pense être plus prédicateur qu'évangéliste ; qu'une autre personne fasse le même constat me conforte dans ma pensée. Merci ! Citation : Mais je ne suis pas fan des strophes 2 et 3, car je n'aime pas trop lire dans un poème des phrases comme "Le sens de x, c'est", "l'orage, c'est", "les hommes s'essayent dieux", etc. Là vous tendez vers la pensée systémique. Je préfère quand les poèmes suspendent le sens, le font vaciller, ou bien, s'il faut qu'ils l'établissent, quand ils ne font que le suggérer. Vous avez tout à fait le droit de ne pas aimer, je vous comprends ! Mais vous savez, selon moi la pensée systémique est celle là qui nous permet d'avoir le plus de repères dans la vie. Je suis ainsi, j'aime avoir des repères, sinon je me perds. Citation : Enfin, vous confondez Sisyphe avec Prométhée. Le premier était plutôt un sacré coquin ; c'est le second qui a volé le secret du feu pour le donner aux hommes... Non, je ne confonds rien, il suffit de Lire ici pour le constater. Ensuite, si vous lisez le mythe de sisyphe selon Camus, vous comprendrez pourquoi mon narrateur en veut tant à cette amoureuse qui veut se suicider. Citation : Au passage, je ne vois pas vraiment pourquoi vous avez rendu carrée cette pierre : la tâche de Sisyphe est suffisamment dure comme ça, ayez un peu de pitié. Juste pour montrer ce que souffrait déjà le narrateur avant que ne s'ajoute la "misère" causée par cette nouvelle relation Bon, je vais me lancer dans les remerciements, puisque j'ai commencé avec vous. Hiraeth, Votre critique est plus axée sur mon manque de recherche de cohésion sonore et sémantique ; vous avez raison, cela est dû a ma formation de poète plus libre que classique. Merci donc de relever, je verrai si je peux y faire quelque chose, car il est vrai que mon besoin actuel est d'amener les idées plus que la façon de les amener. Merci ! Et à un prochain texte.
Contribution du : 27/02/2019 18:13
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Re : Le jour où... |
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Maître Onirien
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Vincente,
Je reste souvent, moi-aussi, en dehors de certains textes publiés, et je n'ai pas votre bonté, celle de se forcer à produire un commentaire. Je vous dis donc Merci pour cela, car quel que soit le commentaire, un auteur avisé sait en tirer quelque chose. Pouet, Merci pour votre passage, et merci d'avoir essayé de comprendre les multiples allusions aux dieux et à Dieu sans tout de suite m'allouer des intentions de prosélytismes. En fait, il n'y a pas de vérité absolue dans mes assertions, il y a des réflexions personnelles ; j'ai le droit, je pense, non ? Peut-être que si je trouvais une manière d'introduire, sans que ça fasse apoétique, des expressions telles : "ceci est une opinion personnelle", dans mes textes, on me comprendrais mieux... mais bon ! Il va s'en trouver qui vont encore chipoter... chipoter c'est si séduisant... Pour revenir à nos moutons, selon moi, l'Homme, ayant naturellement une tendance forte à l'individualisme, a des limites à être compatissant. Les dieux sont par nature bon, ou mauvais ; les "bons" n'ont pas de limites à être compatissant. Bon, maintenant, c'est discutable, parce que nous sommes dans le domaine de l'abstrait. Les dieux ne relèvent que de la mythologie, voilà pourquoi tout ce que je dis dans les strophes 2, 3, 4, 5 ne sont que phantasmes d'un poète qui cherche à bâtir quelque chose. Et même lorsque je parle du Dieu monothéiste, de la raison de la création du trépas, mon propos ne vise qu'à créer des images poétiques. Merci pour vos commentaires toujours intéressants et ouverts. Pizzicato, Cher compositeur-interprète, merci pour votre lecture. Je vous donne par ce fil quelques clefs pour comprendre le tout. Merci pour votre passage Davide, C'est flatteur de voir qu'un vers de notre poème peut rappeler à un tiers un autre texte d'un auteur célèbre qu'il ou elle a lu(e). Merci pour votre commentaire. Papipoète, Comme je l'ai dit un peu plus haut, il n'y a de spirituel dans ce texte que les termes "dieux" et Dieu. Relisez donc, si vous le voulez, le texte avec mes explication. Merci pour votre passage La suite des remerciements bientôt
Contribution du : 27/02/2019 19:31
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Re : Le jour où... |
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Maître Onirien
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Suite des merci
Senglar/Brabant, Je me souviens bien de toi, et je t'aimais bien Brabant, lorsque tu n'avais pas encore daigné envoyer un texte pour évaluation ; tes commentaires étaient de vrais envolés lyriques, surpassant même le texte que tu commentais, et jamais une note en deça de "très bien" oui oui, à l'époque on notait ainsi, ne sortait de tes comms, jusqu'au jour où tu commenças à recevoir des avis négatifs sur tes textes... Je me souviens parce que ça m'avait marqué, et je crois avoir pris un de tes "faibles" sur un texte qui n'avait que des notes positives, jusqu'à exceptionnel ! Pourquoi je me rappelle de cela ? Je n'en sais rien ! Re-bienvenu sur mes texte, tu sais encore t'envoler dans les comm Je t'ai fait turbiner ? Alors lis mes explications un peu plus haut et repose ton moteur, tu en auras besoin pour mes autres textes Merci pour ton commentaire, et laisse-moi réparer l'hématome qu'a laissée ma pierre carrée sur ton front BSL, Beau résumé de mon texte, Merci ! La pierre carrée est simplement le sort du narrateur avant de rencontrer la douce suicidaire. Ce poison sur les lèvres c'est l’envoûtement qui survient après le premier baiser pour donner des ailes, et inciter à se faire dieu, ignorant les limites d'hommes.... Solo974, C'est moi qui te remercie, amie et collègue Teur, pour ton passage sur mon texte. J'apprécie déjà nos échanges succincts à diverses occasions, et maintenant pour apprécier un texte de moi. Merci encore pour ton passage ! FrenchKiss, C'est une belle erreur d'assimiler le poète à l’évangéliste ; et même si tel était le cas, vous oubliez d'appliquer les leçons élémentaires reçues généralement dans la formation au commentaire : Ne JAMAIS CONFONDRE l'auteur et son oeuvre littéraire, sauf s'il s'agit d'une biographie. Ceci étant, je vous enverrais lire la réponse à Pouet, cela vous édifierait. Et si je dois ajouter une chose, il n'y a aucune confusion lorsque je parle des "dieux" et de "Dieu". C'est pour l'universalité de mon propos que je fais intervenir les deux diverses entités, et pour plus de concision dans la construction du poème. Puis, il n'est écrit nulle part de ne mettre côte à côte ces deux entités. Et même si vous lisez La Bible, vous verrez qu'on fait allusion à ces deux entités sans qu'on y voit une confusion. Dans la mythologie les dieux sont capable de compassion non ? Mais c'est parce qu'ils sont de dieux imparfaits qu'ils peuvent être jaloux que l'homme use de compassion sans leur permission... Tout, dans mon propos, est à sa place... Merci pour votre commentaire, Merci pour votre générosité ! Car pour moi, donner son temps à commenter les autres c'est généreux, surtout lorsqu'on prend le temps de détailler sa pensée comme vous le faites... Merci encore à tous d'avoir accordé du temps à mon texte ! Wan
Contribution du : 27/02/2019 23:23
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Re : Le jour où... |
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Maître Onirien
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Slt,
alors comme ça après toutes ces années - pour moi Widjet est un minot sur le site c'est dire - on se vouvoie? Sinon, effectivement je n'ai vu aucun prosélyrisme (c'est bien ça prosélyrisme, non?...) dans vos propos mais bien une réflexion personnelle à laquelle j'ai tenté de répondre par une autre réflexion personnelle. Bien à vous cher monsieur. Nom d'un caribou rose bonbon!
Contribution du : 28/02/2019 09:46
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension. |
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Re : Le jour où... |
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Visiteur
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Cher Wancyrs, je ne pense pas assimiler quoi que ce soit. Je lis ce qu’on me présente et j’en fais une critique littéraire. Ce poème n’est pas isolé dans votre production ni dans votre expression sur les forums. L’intertextualité, ça a du sens. De tout cela il se dégage un sentiment général de qui parle parfois à travers le texte. Je ne vous reproche rien de vos opinions. Mais si vous arrivez à convaincre qui que ce soit ici que le narrateur vous est parfaitement inconnu et étranger, je ne suis pas de ceux-là. Je parle évidemment du contenu religieux et pas du drame humain qui se joue en parallèle dans cette histoire, avec lequel je ne vous confonds pas.
J’apprends de tout ce que lis et suis curieux de toutes les formes d’expression. Je dis juste que le ton parfois évangéliste de votre texte (toutes les sentences que j’ai citées dans mon commentaire), que vous soyez ou pas vous-même porteur de ces idées, en a tué pour moi l’expression poétique. Ai-je le droit de le penser ? Vous êtes auteur, vous seul savez ce que vous avez envie d’écrire. En face il y a des lecteurs. Et je suis personnellement très heureux de lire vos productions, même si je n’adhère pas toujours à vos concepts poétiques. Je pourrais dire à l’occasion la même chose de quelques grands poètes. D’ailleurs, si je ne note pas tous mes commentaires, c’est justement pour éviter qu’une expression trop personnelle de mes propres convictions ou goûts littéraires ne se traduise par une mauvaise note qui n’a rien à faire là. Si vous n’étiez pas ici vous me manqueriez, je ne peux pas mieux vous dire :) Au plaisir de lire votre prochain texte. FrenchKiss
Contribution du : 28/02/2019 10:28
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Re : Le jour où... |
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Expert Onirien
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Ami Wan,
Il est vrai que je ne prends pas de coups sans les rendre ; je pense que sommes nombreux dans ce cas. Basta, on croirait Halliday... pas d'égarement... ce fil est consacré à ton poème. Je constate que nous n'avons tous la même conception du mythe de Sisyphe et pas tous forcément non plus la même lecture du livre de Camus. En respectant chaque lecture et chaque point de vue, voici et ma lecture et mon point de vue : Sisyphe s'acharnant à pousser une pierre qui s'obstine à redescendre arrivée au haut d'une pente mène une existence absurde puisque rien de constructif de semble sortir de cela (encore que...), rien de productif. Or il ne peut agir sur cette existence ni la modifier. A partir de la il devrait être très très très malheureux. Camus lui fait comprendre que puisqu'il ne peut de toute façon pas influer sur cette existence (dans le récit mythologique il est condamné), ne pouvant pas la transformer donc ni en mener une autre, il doit l'accepter, et d'une certaine façon s'estimer heureux de cette existence qu'il mène : "Si tu n'as pas ce que tu aimes Aime ce que tu as" Le bonheur dans le malheur en quelque sorte. Une certaine forme de stoïcisme. D'accord, pour ce que j'en ai compris, c'est un bel écheveau...
Contribution du : 28/02/2019 15:25
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"Je suis le Ténébreux,- le Veuf,- l'Inconsolé,/ Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie :/ Ma seule Etoile est morte,- et mon luth constellé/ Porte le Soleil noir de la Mélancolie." "El Desdichado" G. de Nerval |
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Re : Le jour où... |
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Maître Onirien
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Frenchkiss, vous avez le droit de penser. Mais communiquer et bien communiquer veut que ce qui est dans l’ordre de la conjecture, on l’exprime comme tel, si on ne veut pas se mettre les pieds dans un plat indésirable.
Nous avons, tous, le droit d’interpreter, mais non de prêter des intentions ; et lorsqu’on le fait c’est toujours à nos risques et périls. On ne peut pas présumer de l’intention d’un auteur, on peut juste avoir des impressions. Reprenez votre commentaire et commencez le par : j’ai l’impression que... ou bien, votre texte donne l’impression que... d’ailleurs, si je ne me trompe, dans la charte d’oniris on demande de ne commenter que le texte, et non spéculer sur l’auteur. Ceci étant, je ne suis pas vexé. Nous commettons tous des erreurs, alors, Belle journée à vous et à un prochain texte
Contribution du : 28/02/2019 18:42
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Re : Le jour où... |
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Visiteur
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Pas de souci, Wancyrs, je ne suis pas là pour contrarier les auteurs. J'ai modifié mon commentaire au mieux.
Contribution du : 28/02/2019 19:03
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