La publication de ce texte m’a fait un plaisir particulier car je ne me risque pas souvent du côté poésies. Je m’y sens beaucoup moins légitime qu’en nouvelles, je crois sincèrement que je ne suis pas animée de ce souffle que je sens dans certains écrits lus ici, et qui me transportent ailleurs.

Merci donc à tous ceux qui ont permis la publication de ce texte.
Merci à tous les lecteurs et commentateurs qui se sont senti concernés.

J’ai voulu exprimer une sorte de conviction intime sur le côté « nourricier » de la parole vraie et sincère, même lorsqu’elle n’est pas douce.
Une parole sans écho signifie pour moi qu’elle est pure, vierge, qu’elle n’est pas chargée d’autres sens et résonnances qui seraient véhiculés par d’autres, qu’elle est livrée par son émetteur avec spontanéité et qu’elle n’est pas interprétée par son récepteur.
Une parole sans menottes est une parole libre, le contraire de la langue de bois, c’est en effet une parole qui ne se censure pas.

Ce texte est une sorte de prière, une aspiration, une demande.
Le retournement à la fin, sous forme d’adresse à l’autre, est une manière d’offrir cette parole ou plutôt cette vision de la parole.

Merci à vous tous : Corto, Stépahnie90, Senglar, Emilia, Papipoète, Pizzicato, Luz,Hersen, Gouttes-de-Vie, Cristale, Ristretto

bonjour plumette
c'est vrai que vous n'êtes pas douée pour la poésie ! mais continuez à écrire aussi mal, nous verrons bien sous vos parutions, combien de lecteurs apprécient le souffle qui ne vous anime pas...et voudraient tant semer les mots de cette façon... à la perfection !

Vous avez raison Papipoète de me chambrer car il n'est pas très malin d'opposer ou comparer les formes d'écriture !
Mais il n'empêche que certaines plumes de poètes m'intimident ...

Merci Clairdeplume d'être venue me commenter sous ce texte qu'Oniris m'a fait le plaisir de publier il y a quelques mois.

Contente que ces quelques mots qui parlent de la force des mots aient trouvé un écho chez vous.