Bonjour à toutes et tous. – Merci pour vos commentaires. Le désert est un thème assez difficile à versifier que j’ai travaillé à plusieurs reprises. Ce court poème est il me semble le quatrième écrit sur le sujet. Si ma mémoire ne me fait pas défaut les trois autres sont composés d’un sonnet et de deux autres poèmes en rimes suivies plus longs que celui que j’ai proposé ici. –

Corto,

Merci.

Le désert m’a toujours attiré. Ma mère a vécu quelques années au Maroc (à Meknès). Elle me dit avoir vu une fois le désert. Je n’ai pas eu la chance de le contempler. Un jour peut-être…

Hersen,

Je conçois que « présence erre » ne soit pas très heureux à l’oreille, mais le terme « errance » souligne bien la sensation que je voulais faire passer dans mon poème. Comme le disait Antoine De Saint-Exupéry parlant du désert : « « J’ai toujours aimé le désert. On s’assoit sur une dune de sable. On ne voit rien. On n’entend rien. Et cependant quelque chose rayonne en silence… ». Voilà ! C’est cela, du vide mais si plein de quelque chose difficilement nommable. Je n’ai pas finis après quatre textes de travailler le thème. J’y reviendrai.

Papipoète,

Vous parlez de « runes » j’apprécie. J’ai utilisé cette image précise dans un autre poème en évoquant les dessins que le vent forme en faisant voler le sable. Je vous cite : « Un récit mystérieux qui évoque ce que l'on ne voit pas, mais à fermer les yeux et tendre l'oreille, voyez tout se qui vit ! » C’est exactement cela.

BlaseSaintLuc,

Merci pour l’humour. Pour « présence erre » ne voulant pas me répéter voyez ce que j’en dis dans ma réponse à Hersen.

Vincente,

Oui. Vous avez raison. C’est un thème qui ne peut être traité que par « le ressenti » et « s’interroge sur le vide apparent ». Bien vu.

Hananke,

Peste ! Et peste ! Oui, c’est cette simple coupure sur la césure entre dos/musculeux qui empêche le classique. Pas grave. Pour la longueur du texte, je n’ai pas voulu m’attarder sur trop de vers pour garder dans une concentration de mots un maximum d’intensité. Pas facile.

Lebarde,

Je posterai tantôt un autre de mes poèmes écrit sur le sujet et reprendrais ma plume pour en dire davantage.

Pizzicato,

Merci.

Eskisse,

Comme je le dis précédemment à Lebarde, je voulais concentrer l’impression sur un nombre de vers restreint, tenant la condensation sur un thème aussi volatile comme la mieux à même de restituer ce que je ressentais. J’écrirais à nouveau sur le désert.

Senglar,

La critique est souvent salvatrice. C’est ainsi que l’on progresse. Merci d’évoquer « Les Djinns » de Hugo, poème que j’aime beaucoup extrait du 2nd et sombre tome des « Contemplations ». Je conçois que les termes « géant » et « ventre » puissent se percuter un peu étrangement dans le passage que vous évoquez. C’est cependant ce qui m’est venu à l’esprit au moment d’écrire.

Davide,

J’aime aussi beaucoup la citation de Camus. En voici une autre sous la forme d’un proverbe touareg : « « Le désert est peuplé pour celui qui a allumé la lampe de son âme ». J’aime aussi les poèmes philosophiques comme je les appelle. J’en ai écrit quelques uns. – Je vous cite : « À quoi servent ici les mots, sinon à toucher du doigt, à effleurer, juste un peu... pas trop ! » Voilà ! Effleurer et surtout ne pas tomber dans le piège de rompre le charme en cherchant trop à expliquer.

Miguel,

« C’est là où il n’y a pas grand monde, qu’il y a grand-chose ! » Merci pour la citation de Prévert. Pour le classique c’est la coupure sur la césure « dos/musculeux » qui l’empêche. Vous parlez de rigueur, oui il en faut pour ne pas abimer l’élégance du sujet.

Jfmoods,

Merci pour votre analyse toujours pertinente. Oui deux visions du désert. La première sombre, la seconde lumineuse. Oui aussi pour cette « parabole sur l’existence humaine. L’on est jamais vraiment seul, l’absence est une autre présence.

Queribus,

Je reviendrais sur le thème en tachant de le prolonger… un peu.

Malitorne,

Oui, c’est toujours la contemplation que je cherche lorsque j’évoque le désert. Toujours cet invisible pourtant si réel et si présent.

Fantin,

Il m’est aussi cher. Un jour j’irais le voir et j’écrirais ce que j’ai perçu jusqu’à me perdre.

pardonnez-moi la faute de français à " tout /se/ qui vit " ?

@Thedreamer,

Je suis absolument d'accord avec l'idée d'errance, je soulignais simplement mon impression de manque d'euphonie de "présence erre", c'est tout, dans un poème que j'ai par ailleurs aimé sur un sujet que je connais.
je pense que c'est un thème sur lequel on aura jamais fini d'écrire !

merci du retour.

Hersen,

Oui, je sais. Ma réponse ne se veut pas une critique simplement l'acceptation de votre critique.

Papipoète,

Ce n'est rien cela peut arriver. L'inattention m'est aussi propre comme dans ce vers sur cette simple faute "dos musculeux" qui a empêché la classification classique. Sourire.