Premier post, pour le jeune novice que je suis, pas grand amateur des forums et qui me tient assez loin de la vie quotidienne d’Oniris, mais il serait bien ingrat de ne pas remercier ceux qui font vivre cette plateforme pour les services qu’elle rend.

Merci donc, de donner de votre temps à travers votre présence pour maintenir en vie cet agréable site, que j’avoue consulter de plus en plus régulièrement. J’ai ainsi pu, grâce à Oniris et ses membres, améliorer ma connaissance des règles prosodiques. Merci plus particulièrement à celles et ceux qui se sont aimablement donnés la peine de donner leur avis sur les deux poèmes que je vous ai soumis.

Je n’énumèrerai pas précisément leur nom à travers une série de réponses personnalisées, pour la raison que je trouve cela un peu ‘’forcé’’, mais soyez assuré que ma reconnaissance va vers chacun d’entre eux, quelque soit l’opinion qu’il s’est faîte / a donné de mes textes. Je suis d’ailleurs relativement surpris (positivement) par l’effort d’analyse de certains.

Une réflexion de l’auteur sur ses textes est-elle nécessaire ou utile ? Dans mon cas, je ne pense pas. Tout d’abord je ne crois pas qu’ils soient trop abstraits pour devoir guider le lecteur a posteriori, le sens général étant globalement compris. Chacun y trouve ensuite, dans les détails, sa propre évocation. Ensuite, pour une raison proche, celle de ne pas alourdir un texte par une ‘’auto-exégèse’’ pompeuse ou justificatrice, j’éviterai de répondre aux questions / critiques de fond et de forme (légitimes ou non). N’y voyez pas là une quelconque forme de mépris.

Deux exceptions (déjà…) à ces quelques lignes, à propos de ‘’Le chœur’’, puisqu’elles ne concernent qu’un aspect purement orthographique, pour la première, et prosodique, pour la seconde.
- Comme l’ont justement fait remarquer Miguel, Davide et Jfmoods, au vers 7, le verbe ‘’embaume’’ devrait être au pluriel et non au singulier. Merci d’avoir souligné ma faute. Toujours exaspérant de laisser passer une erreur sur un texte que l’on a lu et relu (et même écrit).
- Poldutor : si je ne me trompe pas Kyrie, mot latin, se prononce ky-ri-é. C’est pour cela que j’ai compté 12 syllabes.

Je termine ici ce message déjà trop long. Merci

Comment expliquez-vous Nehohemieh, vous qui ne voulez pas être long, que votre pseudo le soit ?

Je ne trouve pas non plus que des réponses personnalisées soient un exercice forcé mais bien davantage un exercice de respect, iriez-vous par exemple dans une librairie à la rencontre de vos lecteurs ou cela vous paraîtrait-il un exercice, exégèse ou pas, trop mercantile ?

Pour ma part, sur ce coup-là, je vous ai trouvé trop court.

Pour un novice vous me semblez avoir l'assurance d'un vieux briscard... mais peut-être est-ce de la timidité. ?


senglar

Bonjour Nehohemeih

Que vos remerciements soient brefs ne me choque pas plus que celà, d'autant que cette briéveté est toute relative. Que vous ne répondiez pas individuellement à chaque commentateurs ne m'interpelle pas non plus. Une réponse générale est tout à fait recevable.

Par contre, je serais plus contrarié si votre éloignement des forums vous tenait à l'écart de la lecture et des commentaires sur les autres auteurs d'Oniris.

Je vous retranscrits deux éléments de la charte qui ont leur importance. Charte que je vous invite à parcourir.

« Pour que le site soit vivant, la coopération est essentielle. Concrètement, coopérer signifie :
– offrir ses textes aux lecteurs ;
– offrir ses commentaires aux auteurs » …


Cordialement

Vous avez tout à fait raison, Robot.
J'ai une certaine gêne à commenter publiquement des écrits, pour plusieurs raisons, assez communes j'imagine. Il m'est paradoxalement difficile de ''rentrer'' dans la poésie, a fortiori celle des autres. La poésie, à mon sens, détient un ressort personnel plus que tout autre type d'écrit. Au fond, difficile de dire pourquoi, j'apprécie ou n'apprécie pas tel ou tel texte, hormis quand je trouve cela vraiment mauvais.
Et puis, la question : que vaut l'avis de quelqu'un qui n'écrit que peu, loin de l'excellence, surtout quand cet avis est négatif? On me répondra surement en substrat qu'un avis vaut mieux qu'un silence.

J'essayerai donc de dépasser cet embarras car il serait impoli de contrarier mon hôte, et participer ainsi à l'activité de ce site.

Citation :

Bonsoir Nehohemeih
" participer ainsi à l'activité de ce site "
Voilà bien la meilleure des raisons.

Cordialement
Pizzicato

Citation :

Votre ressenti est intéressant.
Il me semble que nous sommes nombreux, à notre arrivée sur Oniris, à avoir éprouvé ces réticences.
Pour les dépasser, je prendrai la question à l'envers : proposant un texte (sur un site public), qu'est ce que j'attends des commentaires ?
Ma réponse est très large ; j'attends que l'on ait pris le temps de me lire. Mais aussi que m'ayant lu, on prenne celui de me dire (m'écrire) les réactions à cette lecture.
Rien n'est plus désolant que d'être publié-ou pas (c'est le même principe)- et de ne recueillir que très peu ou pas de commentaires.
Et ces réactions d'où qu'elles viennent (d'un érudit, d'un Candide d'un talentueux, d'un novice, etc) sont toujours intéressantes pour le chemin d'écriture de l'auteur.

Ensuite la légitimité du commentateur. Il faut distinguer le lecteur du l'auteur. Comme on peut très bien aimer ou pas un plat cuisiné et le dire sans savoir soi-même le réaliser, il n'est nul besoin d'être "expert" pour commenter. Chacun s'emploie à donner son avis selon ses attentes, ses connaissances, sa sensibilité.

J'espère que vous ne ressentirez bientôt plus d'embarras à commenter (par politesse) pour y trouver du plaisir, ainsi qu'un petit plus pour votre propre expression.

Un sujet traite de cette question sous la forme de petit guide sous ce lien
sans oublier les bases rédigées par les "oragniris" sous celui-ci