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Remerciements suite Au feu des cieux
Organiris Animodérateur
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Bonjour à tous,

Coutume et bienséance mais bien sûr beaucoup plus…! Quoi de plus nécessaire, sans arrière-pensées, que de se prêter à ces remerciements aux comité éditorial (bien qu'en grande partie en vacances comme nous avons pu le comprendre) et commentateurs. Ce prêt est d'ailleurs plutôt un don où l'auteur peut donner sa source, ses sources et son avis sur l'intention qui a initié puis drainé son propos.

Concernant celui-ci, je ne ferai que retracer la chronologie de sa gestation.
Le matériau initial a été celui qu'un coucher de soleil exceptionnel de fin d'été, avec une nébulosité peu dense mais très généreuse, a mis en œuvre. Le ciel n'avait pas ce côté chargé et tourmenté des scènes à la Turner, mais plutôt celui plus aérien d'un peintre impressionniste. Le spectacle n'avait d'ailleurs rien d'un tableau, instant figé marquant une vision particulière, non ici, une évolutivité se mettait en évidence, argumentée par des mouvements (vent soutenu et rayons très rasants). Regarder à gauche le temps de saisir et d'apprécier la richesse des propositions, eh bien, à droite, une mutation s'était déjà opérée ! Et puis à nouveau à gauche pour surprendre une nouvelle incidence…

Cette sensation d'un "espace organique" m'est apparue en quelques images, dès leur variabilité perçue. J'étais à la fois déçu, triste, d'avoir laissé échapper le "cliché" précédent que, déjà, le suivant gravait une nouvelle invitation à s'étonner et se réjouir de la dernière survenance. L'ambivalence quasi conflictuelle aurait donné à regretter de n'avoir pas filmé l'advenue. Mais la magie en aurait été abîmée, car elle procédait éminemment d'un effet de surprise. L'éphémère était donc le roi. Afin de garder trace de cette sensation forte, j'ai bien sûr pensé à l'écrire : un petit poème sur un coucher de soleil magnifique… mais il y en a tant ! Je me sentais un petit poète plutôt penaud.

C'est en écrivant, que ce qui allait devenir l'intention fondamentale du poème rendit l'intention première seconde, mais pas secondaire, disons presque exæquo avec sa consœur. Déjà, pendant "l'action" initiale, la sensation d'assister à une fin de vie s'était imposée. La sensation de désespérance et la colère-révolte de la boule de feu était alors évidente ; comme si je n'avais rien inventé. C'est comme par empathie envers ce vieil astre/vieux roi, qui se débattait (ce ne pouvait être un simple endormissement, il aurait été plus paisible) que j'ai vu la mort imminente et inacceptée prendre le dessus de la scène. N'est-ce pas ce qui se passerait aussi chez l'homme s'il devait perdre pied trop tôt ? Le glissement du soleil à l'homme pouvait alors s'opérer.

Dans cette création, le coucher de soleil aura été la matrice, sa lumière le sang, l'éphémère le mouvement et la parole le souffle.

Le cheminement nous conduit aux trois dernières strophes où se révèle l'allégorie de ce que je vois de ma propre vie certains soirs… Je n'y meurs pas "tout à fait" à chaque fois, (jusqu'à maintenant je me suis juste endormi dessus… :)( ), mais le basculement entre fin du jour / fin de vie me laisse tout de même dans une ambivalence émotionnelle bien troublante…

Je vous avouerais avoir eu, rétrospectivement, un doute quant au registre abondant, avec un lyrisme parfois à la limite de l'emphase. Mais je puis vous assurer que le "spectacle" que j'ai vu ce soir-là, invitait à l'emportement tant l'advenue était troublante et magnifique. J'ai donc gardé cette charge sensitive dans l'écriture. Certains ont pu y voir des "affleurements d'excès", mais accordez-moi ces "circonstances atténuantes"…:))

***

@hersen – (passio)
Un commentaire en EL qui est le fruit d'un tel assentiment, je savoure une très grande joie d'auteur. Le temps d'une lecture, emporter une âme qui devient sœur au fil de ses mots, c'est aussi en espérant cela que l'on écrit. Donc sans préalable, ni "préjugé", voilà un partage qui aura trouvé une certaine félicité (je ne reprendrai pas chacun de tes mots sympathiques, mais soit certaine que je les garde bien au chaud…).

Malgré tout, ces deux remarques. Ce "ces cieux" qui argumente son allitération dans le thème du poème, mais qui "siffle" peut-être un peu trop ; oui subjectif mais fondé, un choix que je ne vais modifier parce qu'il correspond bien au ton, mais dont je reconnais la faiblesse. Et ce "inéluctabilité", c'est surtout lui qui me semble difficile à la diction, il faut le prononcer d'un trait pour le compresser quelque peu. Merci beaucoup Hersen.

@Gabrielle – (bcp)
"Lumière et parole en chemin…". Je suis heureux que vous ayez pu me suivre de façon intéressante sur ce chemin. Merci beaucoup Gabriel.

@Eclaircie – (bcp+)
La forme "finement travaillée" de mon poème "assez long" vous a été une bonne voie ; pour autant, vous n'êtes pas sûr d'avoir saisi le sens que j'ai voulu imprimer. Gardons nos interprétations, elles sont aussi une richesse, peut-être trouverez vous de bonnes proximités par les explications ci-dessus sur la genèse du poème. Merci beaucoup Eclaircie.

@Pouet – (bcp)
Abondance, ce serait le mot pivot de ton ressenti. Sur le côté quantitatif, ça me va, sur le côté générosité aussi, et j'aime beaucoup ton "Le fœtus du verbe, la naissance d'un ailleurs.", même si je souris à l'emphase légère qui te gagne, je vois, toi aussi. Et puis, je te suis bien aussi sur le fait que après "Ce silence, il fallait bien cela", car j'aime bien varier, changer, cela crée des souffles, un souffle je ne sais pas, du souffle qui ne serait pas du vent parfois (comme dans "Cette langue d'eau"), il faut voir… Bon je digresse.

Tu me ravis en soulignant "ce magnifique final" et toutes ces expressions relevées, et puis ces compliments sur l'écriture.
Cependant si "l'emphase" relative du verbe te fait regretter "par endroits" "plus de simplicité", je t'avouerai que ma passion d'écrire parfois me joue des tours quand des survenances pareilles viennent l'exciter. Mais j'entends et retiens le conseil…
Pertinent cette lecture inversable du titre qui trouve là encore plus de dimension. Merci beaucoup Pouet.

@Davide – (bcp)
Le soleil qui, "dans la troublante quiétude du soir, devient l'hyperbole de lui-même", voilà qui est bien au cœur de mon propos. D'ailleurs toute ton interprétation est très proche de mon intention, depuis ce "D'abord révolté par sa "finitude", il semble s'y résoudre après que tout son "sang" a coulé dans le ciel de cette fin du jour. Tout a-t-il donc une fin ?" jusqu'à "L'aube et le crépuscule circonscrivent un espace, celui de la vie, du "temps de vie". Interrogeant alors sa propre finitude, dans cet espace de temps limité, le narrateur, inspiré, semble prendre conscience de sa puissance, peut-être la seule, celle d'exprimer avec les mots sa propre mort - ou son approche -, de l'animer (au sens de la "substantifier", de lui donner une vie) à travers l'écriture poétique.". J'aurais dû commencer par ton commentaire puisqu'il dit dans des mots accordés aux miens ce que j'ai voulu exprimer. On aurait donc les mêmes yeux, avec encore ceci au sujet de " La dernière strophe est ma préférée (après la première), car elle illustre tacitement cette respiration entre l'infinitude et la finitude,".

Les bémols sont sur cette sensation d'une longueur un peu trop fournie et de parfois quelques grandiloquences. Sur ces derniers points, tu rejoins Pouet ; je t'invite à lire mon avis dans ses lignes.

Un "regard très touchant sur la vie" (je te cite encore car j'aime bien ce que tu me dis :)) ). Merci beaucoup Davide.

@Papipoete – (bcp)
Entre le court et le long, il y a la sensation qui nait d'une réussite ou non. Celle qui tient le lecteur au bout de notre plume ; faut-il qu'il se laisse porter en faisant fi de ses propres pesanteurs ! :)) À chaque fois, je suis bien d'accord avec vous, rien n'est sûrement gagné. Quand j'ai publié "De ces gouttes croisées", vous m'aviez mis en garde sur cette problématique. Après quelques mois, je peux vous dire que vous aviez bien raison puisque ce poème (le double plus long que celui-ci) a été lu sur Oniris par environ 2/3 de lecteurs de moins que mes autres poèmes, plumés dans ma moyenne). Ceci dit le nombre de lectures ne sera pas pour moi une cible à forcément privilégier, l'on verra bien ce qu'il en sera de celui-ci.

Vous avez, malgré tout, vu mon histoire de soleil dans sa relative éphémérité semblable, à une autre échelle, à celle de l'homme. Et j'aime votre expression "ce brasier où la flamme du poète est loin de vaciller !" concernant "Les 3 dernières strophes ont ma préférence". Merci beaucoup Papipoete.

@Annick – (bcp+)
"Jeter ses derniers feux"… C'est bien cela ! Et puis "le champ ardent de la parole", celui du poète qui se sent en charge de transmettre, de mettre en valeur, de faire perdurer, à défaut d'une vie, ses manifestations les plus signifiantes. L'allégorie chante ici la vision parallèle ce celles-ci entre les deux acteurs aux "univers" si proches et différents à la fois.

Vous parlez de "difficulté d'accès" comme d'une contrepartie à la densité riche du texte. Je dirais que c'est moins le texte qui a ces qualités que la survenance en question et son rapprochement possible avec les destinées humaines. C'est bien ce "foisonnement" dont vous parlez dans votre dernière phrase qui m'a posé quelques "difficultés" ; elles apparaissent donc par nécessité et associativité au lecteur. Ne doutez pas de votre interprétation, elle rejoint hautement mon propos. Merci beaucoup Annick.

@Senglar – (bcp+)
Tu me dis "poète questionnant", allons bon, tu veux dire que je ne fais que questionner sans apporter de propositions, voire de réponses ?... ^^:))

Je n'avais pas pensé, je ne m'étais pas souvenu, que le soleil continuait à vivre alors que je ne le voyais plus, comme emporté dans ma sensation exaltée. Mais en fait, même si ça casse un peu (pas mal même) mon propos, ça me donnerait plutôt un développement qui pourrait compléter et faire rebondir mon intrigue, car alors il serait question ("poète questionnant" disais-tu !) de suggérer la vie après la mort. Quand le soleil disparaît de notre vue, il n'en disparaît pas pour autant de l'univers… ne serait-ce pas là l'expression même de sa toute relative finitude, en d'autres termes de la modification de sa mise à disposition qui a prise sur notre conscience ? Le parallèle glissant vers l'homme garderait d'ailleurs sa pertinence…

Tes frasques interprétatives sont plus denses qu'elles ne paraissent. Tiens d'ailleurs, cette bonne idée que tu soumets : " pourquoi ne pas se vêtir de l'habit de lumière le temps que dure notre vie..." Tu veux parler du fait de se faire soleil, être radieux, comme toi qui allume ton feu insatiable de "questionné". Merci beaucoup Senglar.

@Stéphanie90 – (bcp)
" Vers "le champs ardent de la parole", pour nous parler de la lumière et de l'ombre au feu des Cieux.
Une poésie déroutante, mais qui a du charme ;…
" Vous n'avez pas été trop déroutée, a priori, puisque vous avez aperçu ce charme dont je suis ravi et rassuré qu'il vous soit apparu. Je comprends cependant bien que mes "contre-feux facétieux" aient pu vous brusquer quelque peu. Merci beaucoup Stéphanie.

@Cristale – (bcp+)
Vous me gratifiez d'un beaucoup+, et de trois "mieux que" visuels (photo, cinéma, peinture) pour dire que mon poème "explose son prisme flamboyant de mots colorés sur la symphonie orchestrale des assonances et allitérations parfaitement accordées." (je vous cite, que dire autrement ?). Je suis ravi que celles-ci soient profitables à l'entreprise. La matière première, ce coucher de soleil, étant tellement nourrie de couleurs, je me devais de lui apporter du relief qui, à défaut de pouvoir l'être dans les tons nuancés de couleurs, pouvait l'être dans celui ajusté des tons des sons.

Je vous remercie particulièrement d'apprécier mon regard qui peut "s'intéresser" à certains spectacles merveilleux…
Je suis enchanté d'avoir pu vous séduire de la sorte. Merci beaucoup Cristale.

@Leni – (bcp+)
Ton ressenti et le mien ont bien souvent les mêmes résonances, les mêmes urgences, les mêmes espérances.

Voici un poème qui t'a fait brûler quelques neurones inconscients ou fatigués. Si bien que cette "vision d'un coucher de soleil fugace est suivi d'une foule d'images qui défilent en diaporama et donnent le vertige…" a pu te déborder un petit peu, mais je vois qu'en final, (après un petit échange), tu as perçu ce que j'adressais et a pu l'apprécier. Merci beaucoup Leni de ton attention particulière.

Vincente

Contribution du : 29/07/2019 13:52
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Re : Remerciements suite Au feu des cieux
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Salut Vincente,

Alors donc un coucher de soleil aura levé le voile duveteux de ton verbe jaillissant, magma d'émerveillement, l'hydrogène coulant dans les veines gonflées du poète cosmique, rayonnement du vers au-delà de l'instant, goulée de lumière sèche dans le gosier de l'ombre, clarté incandescente aux prunelles irisées de l'astre ponctué par les pâleurs de l'encre, supposition de l'être en étoile finie, embrasser l'embrasement en brassées de jonquilles lactées et offrir son bouquet au démiurge du vide, soutenir le regard muet de tant d'espoir face à la solitude parée de l’innombrable, s'arrêter de combattre devant la beauté pourpre et aux pieds de mémoire venir poser les armes d'un cœur crépusculaire: palpitations solaires, pétales en fusion, majestueux bouton d'or.
Le Mot. Et son brasier.

Merci.


Contribution du : 29/07/2019 14:26
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : Remerciements suite Au feu des cieux
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Ah Pouet, je devine ma "langue d'eau" agir sur la salive incandescente de ton verbe éveillé. Tes mots en brasier attisent mon plaisir non feint d'entendre ta verve comme un remerciement de remerciements...

Contribution du : 29/07/2019 14:42
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Re : Remerciements suite Au feu des cieux
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Merci Vincente pour ces explications bien détaillées !

C'est effectivement le "regard" (au sens propre comme au sens figuré) du narrateur qui donne à ton poème de l'ampleur, cette dimension... cosmique. Oui, cosmique !

J'admire ton écriture (r)affinée qui navigue entre les eaux, entre deux eaux, toujours en quête d'inexprimable !

Comment douter de la beauté majestueuse de ce coucher de soleil après t'avoir lu ?

Merci !

Davide,
photographe de poèmes


Contribution du : 29/07/2019 17:47
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Re : Remerciements suite Au feu des cieux
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Ami VICENTE
Tu es un prestidigitateur d'une espèce très particulière tu invites
le spectateur à tirer lui même le colombe blanche de ta manche
MERCI Leni

Contribution du : 29/07/2019 18:10
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La vérité d'aujourd'hui est l'erreur de demain
Le talent c'est d'en trouver aux autres R Hossein
Plaire à tout le monde c'est plaire à n'importe qui S Guitry
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Re : Remerciements suite Au feu des cieux
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Merci Davide,

Je vois que tu n'as pas peur des mots, mon regard à l'ampleur "cosmique", il vaut mieux que ce soit toi qui le dises, j'aurais pas osé, bien que littéralement c'est tout à fait ça. Car en effet je tente ce regard large, mais s'il y a bien là un positionnement volontaire, c'est le reflet que m'en renverra l'autre qui le rendra "réflexion" et, selon, qui en dévoilera quelques pertinentes impertinences...

C'est très ajusté cette qualité que tu apposes sous ta signature, "photographe de poèmes", celui qui contemple, appréhende, apprécie, cadre, capte et dévoile un ressenti en le fixant sur sa pellicule, voire le grandi de son propre talent. Oui ça te va très bien.

Vincente

Contribution du : 29/07/2019 18:12
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Re : Remerciements suite Au feu des cieux
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,@Vincente,

S'il m'arrive, surtout en com poésie, de donner mon avis sur deux-trois points de sonorité ou de diction, cela ne veut pas dire que j'ai raison, si tant est que quelqu'un ait raison, mais qu'en tout cas, une lectrice, et une seule, a pensé telle ou telle chose en lisant.

Bravo pour ton poème que j'ai relu, suite à tes explications; Ok, ça roule :)))

à te relire.

Contribution du : 29/07/2019 18:32
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Re : Remerciements suite Au feu des cieux
Organiris Animodérateur
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Leni, tu me surprends gentiment. Je me voyais plutôt "invitant qu'imposant" effectivement, un peu comme un artiste (j'ai du mal avec ce qualificatif, je tiens plus du tempérament de l'artisan...) "participatif" qui propose un regard. Mais, vu que j'ai une aversion contre le manque d'authenticité, je ne me sens pas prestidigitateur, ou alors oui "d'une espèce très particulière", puisque je manipule (juste au sens toujours littéral), comme un travailleur manuel, les concepts. Et je veux que le lecteur en invente une compréhension ; je te rejoins ici dans cette carte qui lui est donnée de faire apparaître "la colombe blanche" ou pourquoi pas celle gris tourterelle qui lui semblerait plus appropriée. J'attendrai alors de lui qu'il me renseigne sur ses raisons de modifier mon tour.

Contribution du : 29/07/2019 18:45
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Re : Remerciements suite Au feu des cieux
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Merci Hersen,
Oui, c'est toute la subjectivité d'un ressenti qui se prononce sur des petits points de diction ou de sonorité, mais il faut les entendre aussi ; parfois, ils convergent et confirment un doute que l'auteur pouvait avoir. Si bien que même soulevé par un seul lecteur, il me semble qu'il faut le recevoir. D'ailleurs c'est en cela qu'il est souvent utile en tant que commentateur de dire ces petits dérangements.

Au plaisir de te lire.

Contribution du : 29/07/2019 18:53
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Re : Remerciements suite Au feu des cieux
Visiteur 
Vincente,

Votre prose explicative est un texte en soi, goûteux, d'où émerge un sens aigu de l'observation ainsi que le bonheur d'écrire et de partager.

Le post de Pouet et votre réponse, dans la même veine sont aussi délicieux.

Je trouve particulièrement magiques les auteurs qui, heureux de vivre en poésie, ne se limitent pas aux textes qu'ils envoient pour s'y exercer.

Merci à vous, merci à tous !

Contribution du : 30/07/2019 03:20
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