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Aprés une plongée dans les abysses |
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Maître Onirien
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17/04/2013 18:11 De Monts du Jura -
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Mon conte en vers « Abysses » a été publié et plutôt bien reçu et je remercie le comité éditorial, les correcteurs, les lecteurs et commentateurs qui ont donné de leur temps sur ce récit en vers.
La genèse du texte est l’observation d’une nuit de pleine lune qui m’a inspiré le premier vers. « Quand Sélène montra son visage joufflu ». Vers que j’avais noté dans mon calepin au cas où… La suite est venue petit à petit. Clair de lune qui rime avec rune et voilà l’idée d’un conte qui s’impose d’autant mieux que j’étais dans une période de lecture de roman de fantasy . Après, tout est question d’imagination et de mise en forme pour structurer l’histoire. Le processus pour parvenir à la version finale a été assez long pour construire une mise en écriture qui me paraisse satisfaisante. J’ai lu avec attention les commentaires que vous avez bien voulu laisser après vos lectures. Poldutor : Vous avez bien rendu compte du découpage « dramatique » donné au récit dans la composition des strophes. Gémini: Pour répondre à votre question : Le titre est-il la métaphore du rêve et le coquillage son écho ? je dois dire qu’effectivement votre remarque est judicieuse mais franchement, je n’en ai pas eu l’idée avant de vous lire. Merci d’avoir perçu cet aspect de mon « inconscient ». Animal : Vous avez apprécié les images « belles et parlantes ». Quant au danger de lire des contes au clair de lune, il est largement compensé par le plaisir de plonger dans l’imaginaire. Papipoète : Les belles histoires sont celles qui permettent de retrouver les mythes éternels de l’enfance… et de rêver. La forme contemporaine lors de la proposition du récit résulte d’imperfections pour le classique et d’incertitudes de ma part sur le néo. Vincente : Je suis plutôt instinctif dans ma manière d’écrire. Ceci pour dire que la distanciation de l’auteur d’avec le récit est plutôt fortuite et je suis assez content que cette distanciation vous convienne : On me fait plutôt le reproche contraire dans mes textes, des lecteurs y trouvant parfois une certaine froideur. Davide : Surprenant comme l’impression d’égarement dans le récit vous est apparue. Car c’est bien ce que j’ai ressenti en écrivant. Je crois à la réflexion que mon « problème » vient d’avoir hésité entre cette crainte vis-à-vis de cette sirène vengeresse et une certaine sympathie attirante. Un peu comme l’on s’engage sans certitudes dans une relation amoureuse. A propos de la conjugaison, j’ai bien retenu vos remarques sur l’entremêlement des différents « passé » qui ne vous ont pas paru très clairs. Je vais y réfléchir pour voir ce qu’il est possible d’améliorer sur cet aspect. Krish : Bien vu. C’est le récit qui m’a entraîné plus que je ne l’ai guidé. Quand à la mer, c’est une question de circonstance car je suis plutôt de la petite montagne à 600 Km des côtes maritimes. Leni : J’apprécie ton approche souriante de ce texte. L’imagination, c’est ce qui rend vrai le merveilleux. Après tout, les contes ne sont-ils pas aussi une interprétation de la réalité. Stéphanie : Désolé de ce « prénom » qui a perturbé votre fin de lecture car il vous a fait penser à une maladie. C’est vrai que les mots ont cet étrange pouvoir d’attirance ou de repoussoir selon notre propre culture. J'ajouterai qu’effectivement il existe une maladie animale – La leucose – sorte de leucémie qui affecte les félins. Les bovins sont aussi infectés par une autre leucose. Beaucoup de maladies sont formées sur le préfixe « leuco » Pour info afin d’éviter des recherches fastidieuses : Leucosie en grec « La blanche créature ». D’où l’allusion au buste argent dans le texte. Aristote situait la résidence de Leucosie et de ses sœurs « en Italie, à l’extrémité du détroit situé en avant d’un lieu saillant et riche en baies, renfermant Cumes et formant la limite de la Poséidonie ». Il précisait qu’en ce lieu, on pouvait également trouver leur temple, « le temple de sirènes », où on les vénérait « par de nombreux sacrifices ». Merci à tous pour vos commentaires très intéressants sur fond et forme. Amicalement Robot. Le texte ici: www.oniris.be/poesie/robot-abysses-9860.html
Contribution du : 29/09/2019 11:42
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Re : Aprés une plongée dans les abysses |
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Maître Onirien
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D’autres remerciements aux commentateurs qui sont passés aprés l’ouverture de ce forum :
Troupi: Je ne regrette pas que vous soyez passé plus tardivement puisque vous avez apprécié les « mystères » de ce conte. Donaldo: je te remercie pour les qualités que tu prêtes à ce texte. C’est un conte bien sûr, mais je n’ai pas voulu délaisser l’aspect poétique. Il semble que je sois parvenu à le faire ressortir. Merci ! Hersen: Bien sûr la Lorelei ! La fée légendaire des rochers du Rhin que le romantisme a réveillé au 19ème siècle. Je me suis tourné vers Leucosie mais peut-être aurai-je d’ici quelque temps l’envie d’aller me perdre entre les falaises du Rhin et de plonger dans ses eaux. Il y a aussi la fabuleuse Vouivre que Marcel Aymé à fait vivre dans les eaux de ma Franche-Comté notamment dans la rivière Loue.
Contribution du : 01/10/2019 08:41
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