Merci aux membres du CE, aux commentateurs qui ont apprécié mon hommage et aux lecteurs.
Coïncidence, alors que mon poème était diffusé, je suis passé hier matin devant l’atelier du menuisier de mon village natal où je ne vais plus qu’une fois par an, n’ayant plus de famille sauf au cimetière. Hier était un jour exceptionnel pour ce petit village avec la sortie d’un livre le concernant où, dans plusieurs paragraphes, je relate mes souvenirs d’enfance et d’adolescence, notamment la période de l’occupation et la vie scolaire.
C’est vrai que pour l’évocation de « mon » menuisier j’ai évité le lyrisme, le brave homme n’aurait pas supporté. Monsieur Marlier était un personnage modeste et pourtant important dans le village, également apiculteur, appariteur de la commune et chantre à la chorale de la paroisse.
Vincent

Bonjour, je viens de lire et commenter votre poème, et j'apprécie ce petit complément très touchant sur votre menuisier, que vous avez réussi à nous rendre très vivant.
C'est une excellente initiative de contribuer à la mémoire des humbles disparus, qui donnaient autrefois vie à nos villages ... Bravo pour votre témoignage.
Cela me fait penser à l'oeuvre de Gérard Boutet, qui a passé des années à recueillir les souvenirs des anciens de son village, et en a écrit des recueils à la fois simples et touchants comme "Ils étaient de leur village", "Les gagne-misère" ... avec des détails parfois très précis sur ces métiers oubliés qu'ils exerçaient. Un très beau travail de mémoire.

Bonjour Ioledane,
Merci pour votre message.
Il est vrai que le menuisier d'aujourd'hui n'a plus rien à voir avec celui d'hier, c'est un poseur de produits fabriqués par des usines, il ne façonne plus rien ou presque. Dans le domaine du bâtiment, je pense que c'est le professionnel le plus touché par l'évolution technologique.
Vincent