Un très grand merci aux organisateurs du site, qui ont permis l'existence de ces rêves en ruine et donc leurs parutions.

Je fus bien silencieux ces derniers temps, c'est que la camarde s'est mise à décimer autour de moi beaucoup des gens que j'aime, promettant aux autres de revenir hélas plus tôt que nécessaire !

L'écriture ces temps ci mettant plus compliquée qu'à l'ordinaire , je n'ai pas eus le cœur à vous lire ,je m'en excuse humblement , j'espère rattraper mon retard ,l'exercice étant le meilleur des remèdes .


Je vais me saouler en quelque sorte de poésies.


Natile : pour vous répondre ,je dirai que j'ai comme à mon habitude ,plus d'une idée à transcrire en même temps et que le thème que vous évoquez ,n'est qu'une première partie d'existence que questionne l'homme mur à son adolescence par
" Faut-il donc que la peur achève … nos rêves en ruine ?"

Corto: personne n'a donc remarqué ce jeu de mot osé glissé par malice, (aux citernes) contenant plus d'eau-de-vie , que de morts dans l'âme ! la fleur de bach clin d'œil musical au prélude de jean Sébastien . Voilà qui en rajoute à l'atmosphère…

Ioledane: les fantômes de nos vies, qui pour moi se multiplient gravement en ces temps de Toussaint ! Pour le canal d'autres lecteurs me connaissant ont vu le clin d'œil au grand Jacques, lui qui savait si bien rendre ce genre de climat Mélancolique.

Davide : j'aime bien votre traduction par plans-séquences, c'est tout à fait cela. Vous lisez au travers de mon âme , excellente analyse du texte.

précision: la peur, c'est celle d'exprimer nos émotions , retenues , gardée, elles meurent ,nous mourons et nos rêves avec nous .


Papipoete: cher vous ,
" Il pleut sur mon cœur, comme il pleure sur la ville."

Oui, c'est la "Bierrésina " et le vin aussi .
Mais pas d'inquiétude le matelot ne sombre pas dans ce genre de liqueur . Les mots me tiennent à flots, il faut être lucide pour écrire droit.


Castelmore : merci d'avoir relu, c'est donc que je ne vous saoule pas, sujet périlleux, car le gris n'est pas une couleur qui attire son monde, personne ne boit le vinaigre… C'est trop acide sans doute.
J'aime ce qu'en disaient t Baudelaire ou Rimbaud, c'est le spleen total !



Cristale : Madame, j'ai tellement la tête dans le "libre"!

la pluie ce transforme en musique , comme ce fameux prélude évoqué plus haut , si mélancolique lui aussi et chanté par la défunte Morane
Belge et donc la régionale de l'étape ;)
Rien de tel qu'une bonne averse, pour nous rappeler que la vie est belle !

Bon quand il pleut des cercueils, le coté festif n'est pas évident !





Grandin : oui voilà exactement, c'est le SPLEEN, ce n'est pas une déprime ordinaire, c'est l'évocation transcendée d'un certain dégoût.




Pouet : voilà qui clôt une série de fort belles analyses, d'un texte qui vous à fait voir la météo d'octobre, comme une peccadille.




Un grand MERCI à tous mes chers lecteurs

Bonjour BlaseSaintLuc,

Merci pour ces retours.

Je dois dire que les petites références à Maurane ("Sur un prélude de Bach") n'étaient pas explicites ("citernes", "fleurs"...), d'autant plus que les paroles de cette si belle chanson ne se retiennent pas si facilement.


Vous me dites : "précision: la peur, c'est celle d'exprimer nos émotions , retenues , gardée, elles meurent ,nous mourons et nos rêves avec nous"

Bien sûr, mais votre poème ne parle pas de ça, tout au plus il le laisse suggérer, et encore. Vous parlez de spleen (magnifiquement bien d'ailleurs !) sur 11 vers pour conclure sur une nouvelle idée dont le lien avec l'idée principale me paraît assez ténu...
Je ne ressens pas la "peur" dans ce poème, ni même l'once d'une émotion retenue. J'y sens le désarroi, la tristitude (comme l'ânonne un certain chanteur), l'ennui mortel.
C'est dommage, car la confusion que j'ai ressentie là m'a empêché de mettre un "beaucoup" à ce poème pourtant si expressif !
J'espère que vous comprenez ma réserve...


Au plaisir de vous relire,