Merci d'abord au CE, pour avoir publié un texte que je m'attendais à voir refuser !
Et merci à tous ceux qui ont laissé un commentaire, Hersen, Corto, Animal, Maria, Plumette, Donaldo75, RobinLouise, Lulu, Eclaircie, Veldar.
En fait, comme l'a très bien perçu Plumette, il ne s'agit pas d'une vraie nouvelle mais d'un souvenir et d'un remords qui remontent à une quarantaine d'années. Il n'y a pas un atome de fiction dans cette histoire. Et, contrairement aux hypothèses d' Animal, je suis sûre que la petite chienne était bien morte quand j'ai vu la corbeille vide, car elle n'a jamais reparu, et peu après j'ai vu que sa maîtresse avait accroché dans son kiosque une grande photo de la petite bête, format affiche, qu'elle avait dû payer assez cher. Alors c'est Maria qui a raison : la seule chose à faire, la première fois, c'était de proposer une visite chez le vétérinaire dont j'aurais assumé les frais. Je ne l'ai pas fait et je le regrette encore.
Je n'ai pas du tout cherché d'effet de "twist", et c'est après coup, en lisant les commentaires, que je me suis rendu compte de l'ambiguïté du texte, qui a si bien trompé Lulu qu'elle n'a pas décelé l'identité de Nina. Quant au reproche de RobinLouise, je crois qu'effectivement, dans ce récit, l'analyse se mêle constamment à la narration, mais c'est parce que c'est une narration après coup, portant sur un souvenir lointain et pourtant encore très présent, sur lequel la narratrice, qui se confond en l'occurrence avec l'auteur, a eu le temps de réfléchir.
Encore merci à tous.

Bonjour Sylvaine

Et Merci pour ces quelques explications sur la genèse de ce récit qui tient un peu aussi de la confession.

Voilà un texte sur le registre auto bio ou auto fiction qui n'est pas si fréquent dans le registre que vous offrez à Oniris ! Et cela m'a "piquée" de voir que j'avais mis un "pas" en EL ( je le fais rarement en plus) sur un de vos textes où évidemment! l'écriture n'est pas en cause.

Je crois bien que c'est la posture que je n'ai pas aimé, alors même que je ne doute pas un instant de sa sincérité.

A vous relire bien sûr!

Citation :
Je serai curieuse de savoir pourquoi cette impression ?
Nouvelle en nouvelles (enfin, ici, à les commenter), je me demande comment faire la différence entre une nouvelle toute inventée et un récit plus ou moins autobiographique.
Je me demande aussi, si la rubrique nouvelles doit forcément présenter des "histoires" avec un début, un développement et une fin.
Si on s'en tient à la définition de "nouvelle", dans les dictionnaires en ligne ou les sites littéraires, son cadre est assez flou et/ou large, je trouve.
Ou alors ajouter une rubrique "Récit" ?

Bonjour, Eclaircie

En fait la définition du genre "nouvelle" reste assez floue, en effet. Rien n'interdit, a priori, que le texte ait un contenu autobiographique. La longueur peut être très variable, de la "short story" de deux pages à la novella qui peut en compter près de cent. Et une nouvelle n'est pas forcément le récit d'une "histoire", avec un début, un développement et une fin : c'est le cas chez Maupassant, mais chez Katherine Mansfield, par exemple, on trouve des textes impressionnistes presque sans intrigue, tissés de sensations évanescentes. La "chute" frappante n'est pas obligatoire non plus.
Quant à Nina, je craignais simplement que le texte ne paraisse pas d'un intérêt suffidant.

Merci, thierry, pour votre lecture. Il est vrai que je n'ai pas cherché l'originalité. Nina n'est pas une fiction, mais un souvenir que j'ai voulu cerner au plus près.