Merci beaucoup à toutes et tous pour la sélection de ce texte et vos commentaires.

J’ai essayé de raconter l’histoire de mon grand-père maternel, du moins dans sa partie du début du vingtième siècle. Pour ce qui est arrivé à son fils Paul, se reporter à mon poème « Un bout de toile blanche ».

plumette : C’est vrai qu’il y a un défaut dans la construction avec le récit de la grand-mère à sa petite fille. J’ai le même sentiment à présent, peut-être un manque de naturel, comme une mise en scène un peu ratée. Une histoire comme celle-ci ne se raconte souvent pas d’un bloc, mais par petites séquences, à l’occasion d’une discussion autre, d’un événement ; par exemple, la vue d’un corbeau sur une botte de paille va donner l’occasion à celui qui sait de raconter une partie de cette séquence à son compagnon de promenade. Merci d’avoir bien vu cela.

ANIMAL : Merci pour les différentes remarques.
- J’ai un peu raté la question des repas qui paraissent consistants quand Alexandre revient une fois par mois. En fait, à l’époque, l’alimentation des paysans était constituée à base de pain, de légumes (pommes de terre surtout, d’où le gratin), d’œufs et de laitages. Même les paysans les plus pauvres devaient manger suffisamment pour compenser les calories considérables dépensées journellement.
- Oui, c’est vrai, l’idée des Thénardier n’apporte rien du tout.
- Enquête services sociaux : si, ça devait exister. Mon grand-père a répondu exactement comme relaté dans la nouvelle.
- Oui, c’est un peu vrai pour le cliché : riches = collabos et pauvres = résistants ; encore que statistiquement…. Mais dans cette histoire : pourquoi pas ? En fait, je retravaillerai cette nouvelle pour cette inexactitude : les Renaudier n’étaient probablement pas riches, ils étaient seulement un peu moins pauvres que les autres paysans et ils travaillaient tout aussi durement.

Merci beaucoup pour ces remarques qui vont me permettre de retravailler le texte ; un jour…

maria : Merci beaucoup pour ce commentaire si élogieux. Et merci pour la bonne idée d’écrire une nouvelle sur la vie d’Aubert, une vie d’ouvrier agricole, un peu bohème, allant de ferme en ferme. Je n’aurai qu’à prolonger un peu mon poème « On n’est pas d’ici quand on n’a pas de toit ». Les nouvelles que j’écris sont souvent des poèmes prolongés, étoffés, bricolés…
Merci encore !


Corto : content que ma nouvelle vous ait plu. Oui, c’est difficile les dialogues, surtout que l’on passe de ceux du début du vingtième siècle à ceux de Mémé Renée et sa petite fille de presque la fin du même siècle. Petit ruisseau serait plus adapté que ruisselet, effectivement. Il faudra que je travaille dans le détail, c’est très important. Merci encore !

Donaldo75 : Merci beaucoup de ton passage entre deux cadeaux… Nos grands-parents ou arrières grands-parents n’avaient guère plus qu’une orange à Noël ou parfois une paire de sabots ou un sifflet taillé dans du bois (d’érable ou de sureau, je crois…). Les temps ont un peu changé…

hersen : Merci beaucoup pour ton commentaire. C’est l’histoire de mon grand-père, que j’ai un peu raté en opposant une famille riche à une famille pauvre. Les Thénardier n’étaient qu’un peu moins pauvres que la moyenne des paysans de l’époque ; je vais reprendre cela… Je devrais peut-être faire parler Alexandre avec Aubert, c’est une bonne idée aussi. Merci encore.

Et bonnes fêtes de fin d’année à tous !

Merci Luz pour ce retour à propos d'Alexandre.

Je me suis demandée si c'était le vrai prénom du grand-père. Un prénom que je n'aurai pas imaginé dans ce milieu de la campagne pauvre.

Je salue encore votre travail qui redonne vie à cet homme et à cette époque, dans une nouvelle sensible très agréable à lire.

Bon bout d'an!

Bonjour Luz,

Merci de ton retour.

Oui, ce serait une bonne idée de faire dialoguer Aubert et Alexandre. Cela casserait un peu le récit et donnerait davantage vie à cet enfant.

Ceci dit, j'aime bien les textes historiques, ceux de la petite histoire des petites gens.

Un point important que tu soulignes toi-même : tu as raison, on a trop l'impression qu'il y a une ferme très pauvre, une ferme très riche. Même si Renardier, dont tu prends soin de décrire la ferme avec le nb d'hectares, de vaches et de cochons, peut être effectivement plus riche, je ne suis pas sûre que d'une ferme à l'autre, ce qu'ils mangeaient était si différent. Comme tu le dis si bien sur ce fil, tout venait de leur ferme.
La différence bien sûr étant dans la "générosité parcimonieuse" de Renardier, un exploitant exploiteur.

à bientôt !

Merci sympa pour votre commentaire : content que vous ayez apprécié cette nouvelle ; l'histoire de mon grand-père, il y a si longtemps.

Et merci thierry : votre idée est très bonne , mais je ne peux pas l'appliquer ici, car c'est un histoire vrai, celle de mon grand-père.


Très bonne soirée à vous !