Un grand Merci pour la publication de cette nouvelle qui me tient à cœur.
Je ne saurais dire pourquoi celle-ci plus qu’une autre, mais c’est ainsi ! Et pouvoir la partager avec vous, lecteurs et commentateurs m’encourage vraiment à poursuivre ce travail d’écriture, au-delà des moments de découragement et de sècheresse de la plume que, je suppose, nous connaissons tous.

J’ai été bluffée de lire ces derniers temps des nouvelles d’une envergure spéciale, c’est le hasard de la publication ! Mais être entourée par les « oiseaux de lune » et le « voyage en Sarkosie » m’intimide quelque peu tout en me rendant très fière d’Oniris ! Quelle belle diversité avec ces plumes de qualité et cet engagement dans l’écriture.

Je vais parler un peu de mon couteau en revenant sur chacun des commentaires.

Cherbiacuespe : Merci de votre lecture et de votre commentaire en EL. J’y suis très sensible car cette lecture à l’aveugle est un plus de ce site Il faut des volontaires assidus, comme vous l’êtes pour faire vivre l’EL.

Maria : Merci ! Pour les mêmes raisons que Cherbiacuespe.
J’ai eu peur, en lisant votre première phrase car pour moi, les clichés en écriture sont rédhibitoires ! Mais vous avez aimé l’histoire du couteau et l’espoir laissé par la fin ouverte.

Dugenou : Vous pointez quelque chose que j’ai voulu faire ressortir dans cette histoire. Papilu ne se sent pas alcoolique. Est-ce du déni ? Ou est-ce le regard de Justine qui vient aggraver ce que lui considère comme suffisamment maîtrisé ? La tolérance sociale a bien changé en 50 ans à propos de la consommation d’alcool ! Il y a de bonnes raisons à cela sans doute mais dans le même temps, le vin reste un fleuron de notre culture.
Et la tolérance légale a changée aussi ( ce qui n’est pas intégré par toutes les catégories de la populations ) puisque on a baissé de manière importante le taux d’alcool dans le sang à partir duquel il est interdit de conduire.
Depuis 2015, c’est 0,5 g par litre de sang ou 0,25 gr par litre d’air expiré, sachant qu’avec un seul verre d’alcool, on fait monter ce taux à 0,20/0,25 gr en un quart d’heure.
La suspension du permis peut-être immédiate si le taux est entre 0,25 gr et 0,40 gr par litre d’air expiré ce qui représente 2 verres à 2 verres et demi.

Cristale : Merci de ta lecture sensible. Tu es allée chercher les petits rayons de soleils distillés ça et là dans la nouvelle ! Quand on est sentimentale...

Plume de plomb : J’aurai bien aimé vous émouvoir ! Peut-être une autre fois... En tout cas merci d’être passée dès votre arrivée et d’avoir apprécié l’écriture.

Annick : Vous me faites plaisir avec votre P ! C’est vrai que le couteau est un personnage de la nouvelle. J’avais envie d’écrire sur l’opinel ! C’est ce qui a donné naissance à la nouvelle. Cet opinel est en lien avec des souvenirs d’enfance, l’envie de la petite fille à laquelle cet objet état interdit, alors qu’il était permis aux garçons ! ( je n’ignore pas qu’il s’agit d’un symbole phallique...)
Ce que je raconte à propos des usages du couteau, je l’ai observé et l’opinel est toujours présent dans mon univers, dans une poche du sac de montagne, à défaut d’être dans une poche du pantalon !


Sympa : Merci d’avoir apprécié cette histoire de vie et d’avoir souligné que la fin apporte un allègement et un espoir.

Jf moods : grâce à votre lecture toujours attentive et à votre décryptage, je mesure la récurrence de certains thèmes qui continuent de traverser mes nouvelles. La transmission en est un, assurément !

Solane : Merci d’être passé et de relever la simplicité, au bon sens du terme, de la trame narrative.
Du cœur et du talent, que voilà de beaux compliments !

Ours : un drame ordinaire. C’est bien ça. Et votre attachement à Lucien est une récompense pour mon travail.
Pour le couteau échangé contre un franc symbolique ( 1 euro désormais) c’est aussi l’usage chez moi ! et j’aurai pu l’évoquer dans la nouvelle !

Mokhtar : Il y a un « hic » pour vous ( sans mauvais jeu de mot !) dans mon scénario et je comprends votre objection bien argumentée. Pour moi, et sans doute n’ai-je pas été assez explicite, il y a plusieurs facteurs concurrents et/ou concomitants dans le début de l’éthylisme de Lucien. Il se met à boire parce qu’il commence à aller au café, question d’âge, question d’usage et perte de repère avec la mort de l’oncle qui est son « guide » Il se met alors à faire comme son père. Au village, la consommation du vin local est plutôt valorisée, Lucien a toujours considéré que sa consommation ne l’empêchait pas de faire ce qu’il avait à faire. Il s’est installé dans la dépendance alcoolique insensiblement et suite au décès de sa femme, il a monté d’un cran. La menace de ne plus lui confier Samuel est une première prise de conscience . Et il se raccroche à Yvonne pour avoir une alliée : peut-être va-t-elle pouvoir lui servir de « caution » ? Elle pourra rassurer Justine en exerçant une « surveillance ». Lucien accepte de se mettre sous surveillance. Pas sûr en effet qu’il puisse arrêter !

Louis : lorsqu’un lecteur vous révèle ce que vous ne savez pas vous-même de votre propre texte, c’est un immense plaisir ! Une lecture symbolique que je trouve très enrichissante et dont je vous remercie.

Bonjour plumette,

A la lumière de votre retour, je dois reconnaître que les gens de plus de 60 ans (pour ce que j'ai pu constater) ont effectivement tendance à minimiser le problème, à la difference des personnes plus jeunes chez qui la conscience des problêmes liés à la consommation d'alcool est plus affirmée, bien que c'est également chez ces jeunes aussi que les clichés sont plus fermement ancrés (violences conjugales, etc).

Fossé des générations ? Possible : l'éducation nationale et l'état ont grandement participé à cette prise de conscience dans ce pays où la consommation d'alcool est "tradition"...

Merci pour votre réponse.

@Dugenou

Merci d'être passé pour poursuivre un peu la conversation.

@Le serbe

Je salue ton arrivée sur Oniris, et te remercie de ta lecture et de ton appréciation. J'espère que tu te joindras à la communauté en nous proposant des textes.

@Pouet

Tu trouves le versant réaliste , bien ancré, finalement émouvant. Ton appréciation me fait plaisir, c'est en phase avec avec que j'ai voulu transmettre, tout comme le fait de ne pas juger Lucien.

Sur le fond: l'alcool est un fléau, dont on ignore les conséquences dramatiques tant qu'on n'a pas été atteint.

Ici, tu as vu juste, je suis un peu plus touchée par la détresse du grand-père que par l'inquiétude des parents pourtant tout à fait légitime. Mon envie est qu'il y ait une solution pour ne pas priver Lucien et Samuel l'un de l'autre.

Bonjour plumette.

Après la bonne prise de tête de l'écriture, avoir des retours de lecture est bien mérité, c'est la récompense suprême. Aucune hésitation, il faut absolument commenter dès qu'on en a l'occasion. C'est une question de respect envers les auteur(e)s amateurs.

@herline

Merci Herline d'être passée me lire, et de m'avoir donné votre avis. Vous êtes amatrice de SF et de polar, je crains de ne pas pouvoir vous emporter dans mes petites fictions souvent centrées sur des personnages dont je cherche à faire partager avant tout l'intériorité et un moment de vie.

Mais, on ne sait jamais!

A vous lire bientôt peut-être

@Sylvaine

Merci de votre lecture et de vos compliments sur la réussite de cette nouvelle. J'y suis sensible car j'admire votre plume! même si , en effet, nos univers sont bien différents, le vôtre élargit souvent mon horizon!

@Robot

Merci beaucoup d'être passé me lire et me commenter et d'avoir souligné que c'est au lecteur de choisir le parti à prendre.
j'apprécie votre venue côté nouvelles, je manque de temps en ce moment pour commenter côté poésies, mais je vous lis, amis poètes!

Merci beaucoup Alfin pour votre lecture et votre avis sur ma petite tranche de vie.

Je comprends d'autant mieux ce que vous dites au sujet de l'élément de surprise qu'en tant que lectrice, je suis souvent sensible à ces "relances" de l'intérêt par des éléments inattendus. En tant qu'auteure, j'ai vraiment du mal à mettre mes personnages en mouvement, à leur faire prendre un chemin de traverse, à les faire sortir de cette "linéarité".

Bonjour Cat et Animal

Un grand plaisir pour moi de voir que ce texte a encore des lectrices et commentatrices alors qu'il s'enfonce doucement dans le catalogue!

Cat fidèle à mes fictions réalistes et Animal qui connait la valeur sentimentale de l'opinel ! Merci beaucoup de vos lectures