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remerciements " coups du sort " |
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Maître Onirien
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Remerciements pour " coups du sorts "
Je remercie ONIRIS de m’avoir à nouveau publié, après 4 mois d’absence dans ces colonnes qui me manquaient beaucoup ! Je sais désormais qu’il sera pour moi, de plus en plus incertain, de voir mes textes retenus ; j’ai conscience que mon écriture si PROSAÏQUE, est bien mal armée pour espérer encore figurer ici ! GENESE l’histoire se déroule en 1968 alors que je fréquente l’école PIGIER ( j’ai triché sur ce point, mais cela n’est guère important ! ) Nous sommes mélangés entre garçons et filles, de 16 à 60 ans ( oui, il y avait Melle " X " qui préparait un CAP de dactylo ) Il y a parmi nous des Don-Juan et des filles sensibles à leur charme et des gars comme moi qui faisais le pitre, et des demoiselles farouches et Marie… Dans la rue, elle rase les murs, et se retourne tout le temps pour voir si quelqu’un la suit ! On drague Dominique à la micro-jupe, fardée telle Cléopatre, mais Marie non ! Et elle marche très vite ! Je remarque un jour sur ce visage fermé que l’acné envahit, un hématome… à mon père qui est chef chez Bel de ce cet homme taciturne, le père de Marie, j’évoque ce constat qui ne le surprend pas ; c’est un ours, fort désagréable et fâché avec tout le monde ! Avec moi, Marie sourit à mes gags, " le permis de conduire " de Jean Yanne...et autres rigolades. l’histoire se termine comme la fin de mon poème, et nous nous perdons de vue… En 1975, je me marie et en 1976 dans la ruelle de mon entreprise un soir, je vois une Femme superbe, et chic s’approcher de moi ( je ne la connais pas ! ) « je suis Marie ; te rappelles-tu ? Je m’étais dit ; peut-être es-tu libre ? » Retombant sur terre, je ne pus que répondre : « non, je viens de me marier ! » jamais je ne revis Marie de ma vie ! Après mes remerciements personnels, vous pourrez lire un poème que j’écrivis ( craintive ) et fut refusé ici. Mes divers mercis Anje : l’empathie transpire en lisant ce récit, mais la construction défaille par moments : " le muguet qu’arboraient les minettes " et ce " pas " mal accordé avec " papa " . Votre proposition est celle que j’aurais dû écrire, et vais la poser dans mon poème ! Merci beaucoup sympa : sujet difficile ( je l’écrivis lors de la journée dédiée aux violences faites aux femmes ) qui me tenait à coeur ; quand mai 68 dressait des barricades, mon amie dressait ses mains en " abat-jour " sur son visage. Une histoire vraie dont je garde tant d’émotion ! Merci beaucoup Hananke : mon texte vous semble ( bien que le sujet fasse recette... ) bien tarabiscoté ! " espèce de sâle cloporte ", n’avez-vous jamais entendu cette insulte ? Bon, je dois m’estimer heureux ( bien sûr ! ) que " coups du sort " parut ! c’est vrai et comme je l’ai dit plus haut, j’aurai de plus en plus de mal à m’imposer ! Merci de n’avoir pas mis de " vraiment pas " Robot : sans être vicieux, le violent peut l’être dans son langage, ses gestes et faire trembler une enfant, rien qu’à entendre le bruit de ses pas dans le couloir ! j’ai bien songé à un moment évoquer les événements qui se déroulaient en mai 68, mais je confesse humblement qu’à 19 ans, je ne m’en souciais guère, alors que dès mon embauche je me syndiquai et luttai durant 40 ans ! Je suis content que le récit de cette pauvre fille t’ait touché, et tu as bien compris que c’était bien son père : merci beaucoup Vincente : un secret de collégien dont guère ne se souciaient ! Moi, je me pâmais devant les minettes, mais les filles qui n’en étaient pas, avaient mon amitié, et appréciaient mes talents de guignol ; je les faisais rire, sourire au moins ! Je quittai cet école et nous nous perdimes de vue ; mais je sus que les temps qui suivirent lui furent heureux ; merci Annick : elle n’avait rien d’une minette, quand d’autres arboraient décoletés et mini-jupes . Quand une escouade de dragueurs suivaient les unes dans la rue, mon héroïne ne craignait pas d’être par eux importunée mais à la maison...l’attendait son père ! Ma formulation de phrase est ambigüe, et la tournure formulée par Anje est tellement meilleure ! Mes vers vous ont touchée et votre lecture bienveillante me réjouit ! Merci beaucoup Cristale : non, non rien n’a changé ! Et à travers mon petit poème tout simple, j’ai su dit dire les choses, celles d’un drame vécu ; merci emilia : ce drame social et humain d’une jeune-fille, battue par son père ( pas beau-père ; voir Robot ) ne pouvait se défendre qu’en se cachant formes et visage ; mon poème est là pour sensibiliser le lecteur : merci beaucoup leni : avec ma façon si simple d’évoquer un drame, sans pleurnicher, je sais toucher le grand auteur que tu es, sans emphase ; avec mes mots tout simplement : merci bbeaucoup PIZZICATO : un récit sobre où la sensibilité affleure à travers la trame de ce drame . Pourquoi la relation avec Mai 68 ? parce que cela se passait à ette époque, où ça castagnait près de la Sorbonne, mais aussi sur le plancher d’un logment HLM ! Merci Lebarde : à travers mes lignes, vous avez reconnu en lecture aveugle ma " patte " ( pour combien de temps encore ? ) et mon texte évoque magnifiquement ce terrible sujet ! La fin est heureuse, mais quel gâchis ! Merci beaucoup Michel 64 : une histoire d’enfance gâchée, bien racontée mais parfois un peu PROSAÏQUE .. ; c’est du " papipoète ", pas du Rimbaud ! Et je ne sais écrire qu’ainsi ! Merci Davide : un récit à l’intention sincère, mais paraissant impudique, raconté par un étranger ? Je ne me rappelle pas avoir entendu la moindre inquiétude autour de Marie, et peut-être que je fus un des seuls à savoir ce secret ! ( avec mon papa ! ) mais ma 4e strophe sauve mon poème, vous plaît ; soyez-en remercié ! Craintive Jupe plissée la fille presse le pas tête baissée ainsi paraît Marie Ne quitte jamais le préau du collège ne joue pas Marie Assise à son pupitre la main gauche " mantille " voile le front de Marie Au tableau noir son regard au loin s’enfuie avec Marie Elle ne parle voix cassée si faible qu’interrogée Marie Dans la rue nul ne la suit la courtise je l’accompagne Marie Un matin œil tuméfié iris embrumés paupières mi-closes découvrent Marie Chute fortuite coin de meuble plus de mère mais ce père pauvre Marie Ses yeux mes yeux s’épanchent je savais ton secret Marie Visage rongé d’acné un sourire merci de sa bouche adieu ô Marie … L’éternité écoulée … Une femme si belle toilette chic en bas de l’escalier de mon entreprise m’interpelle je suis Marie Moi qu’on moquait qu’on évitait sauf toi qui me faisais rire te souviens-tu de Marie Je m’étais dit je t’attendrai Mais cette alliance à ton doigt ... Elle arrive trop tard Marie
Contribution du : 16/02/2020 18:45
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Re : remerciements " coups du sort " |
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Maître Onirien
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29/01/2013 15:18 Groupe :
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bonjour bernardG
Mon vocabulaire, bien que simple et dépouillé, ne vous empêcha point d'être ému par le sujet de mon poème ! Mai et son muguet vous trompa au début du récit, puis le développement de l'histoire n'évoqua pas la cueillette de ces clochettes par une heureuse fillette, mais je dirais plutôt un mauvais conte dont l'Ogre retrouve le " petit chaperon rouge " chaque soir... Vous ne voyez pas le rapport avec Mai 68 ? je vous invite à lire plus haut mes explications. La 3e strophe vous semble confuse, pourtant mon héroïne que nul garçon ( ni copine ) ne suivait, était toujours accompagnée...par son ombre, amie fidèle ! merci de votre lecture !
Contribution du : 18/02/2020 14:26
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