Bonjour,

Après un petit délai dont je m'excuse, me voici enfin pour remercier ceux qui ont lu mon texte, le comité éditorial pour avoir accepté de le publier, et enfin ceux qui m'ont gratifié d'un commentaire. Votre lecture et vos conseils me sont précieux, merci beaucoup !

Vu que je ne suis pas très organisé de manière générale, je vais essayer de procéder dans l'ordre pour les réponses... :)

cherbiacuespe : Tout d'abord merci pour votre retour sincère et les réserves que vous exprimez. Il m'a fallu y réfléchir car votre ressenti est à l'encontre de ce que je recherchais, ce qui me pose des soucis certains..! Il me semble avoir saisi une des raisons qui fait que les émotions de ce texte n'aient su vous parvenir, et cette raison est probablement que je compte beaucoup (trop ?) sur le rythme du texte pour les transmettre. Une des solutions serait peut être de me concentrer un peu plus sur les images, et sur des ressentis "vécus" pour mieux exprimer ces affects ? Nul doute que cela va encore me travailler un moment. Merci !

maria : Merci maria pour ton retour et tes ressentis sur ce texte. En effet, je pense aussi que la mort laisse un poids que ce soit pour les uns ou les autres, il faut à un moment le porter, et enfin le relâcher pour ceux qui restent. En ce qui concerne les "sursauts" de vie, ils servaient notamment à montrer qu'au-delà de cet acte du suicide, la vie et la mort ont été intriquées dans l'existence d'Edouard depuis toujours. La première fois qu'il vit, c'est d'ailleurs quand il se sent disparaître face aux éléments alors qu'il est bien vivant, la seconde est liée à son enfant, et au drame qu'il lui associe alors que lui est toujours vivant, et enfin la dernière fois inverse les choses car c'est dans la mort qu'il vient trouver son dernier sursaut de vie. Ils mettent en lumière un compromis qu'il m'était cher de souligner !
En ce qui concerne l'impression de flou c'est une de mes tares... J'ai peur de trop en dire et j'en deviens radin sur les explications. J'ai encore besoin d'y travailler. Merci pour ton passage !

plumette : Merci beaucoup plumette, et ne t'inquiète pas, le rationalisme a beaucoup de bon lui aussi ! Cette vie intermédiaire peut d'ailleurs être prise au sens métaphorique : Edouard doit d'abord régler ses problèmes ici bas avant de partir en paix, c'est ce qu'elle dit. Pour ce qui est de Nicolas (et dans une moindre mesure d'Anne la mère de Vincent et ex-femme d'Edouard) je voulais donner des pistes discrètes vers des décisions moins tranchées que ce choix entre la vie et la mort. Mais bien sûr Edouard ne les voit pas, ou alors cette complexité de la situation l'oppresse (il se sent coupable) et il trouve son refuge dans la mort finalement... une fois qu'il a lui même fait la paix avec ces deux états. Ravi que tu aies apprécié le texte malgré ce point d'incompréhension !

sympa : Merci pour vos remarques et questions, je vais tâcher d'y répondre ! Effectivement il y a trois parties qui suivent l'introduction et qui cherchent chacune à remonter un peu plus loin dans la tête du personnage, il y a par contre un petit souci avec la dernière que je n'ai pas assez bien explicitée : Vincent n'est pas mort, il est dans le coma. Et cela change tout car la volonté d'Edouard n'est donc pas de rejoindre son fils dans l'au-delà, sinon bien de s'échapper pour lui même au départ. C'est sa douleur et sa peine qui le poussent avant tout à cet acte, puis après un cheminement, il revient sur ses pas et "est" auprès de son fils une dernière fois. Métaphoriquement, il vit enfin à ses côtés ce qui résout son dilemme, et libère donc son âme, mais ne pouvant rebrousser chemin suite au suicide, il disparaît. Dans une première version je comptais réanimer Vincent une fois Edouard parti, dans l'idée de payer une âme pour une âme, cependant cela ne collait pas avec l'aspect très égoïste du cheminement du père. Et puis surtout, une fois disparu, il n'est plus et tout s'arrête, bonheur comme souffrance.
Oui c'est vrai, à force d'essayer d'avoir les yeux partout je n'ai même pas pensé à utiliser la première personne, cela aurait été judicieux !

Corto : Un grand merci pour votre appréciation, je suis ravi que vous ayez aimé cette nouvelle ! Vraiment, il n'y a pas mieux que de savoir que nos mots peuvent toucher, toutes ces formules n'auront donc pas été vaines. Le monde d'Edouard est en effet impitoyable, mais tout cela il se l'impose peut-être... Cruel, oui, ça l'est ! Merci. :)

J'espère être parvenu à résoudre quelques une de vos interrogations ici. Merci encore à tous pour vos remarques !

Kytsuh

Bonjour Kytsuh,

Merci de votre retour sur commentaires.

Oui, le coma tient la route, aussi, mais il est vrai que je pensais plus qu'il était mort et coincé entre deux mondes .
Votre nouvelle le laissait entendre.

Bonne journée.