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A propos de "Papa"
Expert Onirien
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15/11/2018 14:19
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Une nouvelle fois, un grand merci au CE pour la publication de Papa et un grand merci aux commentateurs, qui ont pris le temps de lire et d’exprimer leurs impressions.

eskisse : "Une très belle déclaration d'amour. Un poème enchanteur tant les trouvailles y sont légion."
Merci beaucoup pour ton commentaire.

Pouet : "Très imagé, très inspiré, très sensible, très bien écrit, très émouvant. Bref que du très et je ne force pas le trait."
Merci beaucoup pour le commentaire et la très très très très très haute appréciation.

apierre : "Sous nos yeux ébahis ,de très belles images poétiques tout au long de ce poème très réussi."
Merci beaucoup pour votre passage sous mon poème.

papipoete : "on ne peut pas compter le nombre de mots que l'on dédie à Maman, mais ceux à Papa sont bien rares à mon humble avis !"
C’est sans doute très vrai !

" je crois comprendre que ce texte n'est pas posthume, aussi je songe que ce Papa a de la chance, de se voir encensé de la sorte par son enfant ! ( même devenu grand ) "
Oui oui, le destinataire est encore de ce monde ! Merci beaucoup pour votre commentaire.

Corto : "Magnifique. Ma première réaction: 'comment peut-on écrire ainsi ?' Chaque strophe est une pépite. "
Merci tout plein. Je vais rougir. Heureux que tu aies tant aimé.

BernardG : " Je me suis laissé porté par la musique des mots sans en chercher la signification précise.....La finalité et le ressenti appartiennent à l'auteur; il n'empêche que la tendresse qui sous-tend ce travail est palpable et imprègne tout ce poème. "
Très content que vous ayez ressenti la tendresse qui imprègne ce poème. Merci beaucoup pour votre commentaire.

Vincente : " D'abord il y a cet afflux d'images, abondantes, riches, d'une poésie fournie. Ensuite, il y a l'intention exacerbée de déclarer une passion quasi fusionnelle envers ce "Papa" (…) Et puis il y a ce débordement de tendresse, qui sous le verbe généreux, inspiré, se dit dans l'indirect, au travers des interlignes et dans la pudique "dissimulation" métaphorique."
Très belle lecture, je n’ai rien à ajouter. Je ne vais pas non plus revenir sur ce qui a retenu ton assentiment, nous en avons discuté en MP ! Merci beaucoup pour ton commentaire généreux.

Mokhtar : "J’ai été conquis des la première strophe par la finesse de ce poème. « dérouler les pelotes du vent » : superbe. Texte sans doute très personnel, mais exprimé comme en recul, avec pudeur. Avec des séquences souvenirs belles comme un cristal que l’on manie avec précaution et délicatesse."
Oui, c’est un texte très personnel. Les mots recul et pudeur me touchent particulièrement, car, malgré le fleurissement d’images, tout se dit de cœur à cœur, comme si chaque mot portait un souvenir, une image propre à cette relation, exclusive à cet amour.

"Belle réussite, malgré les rares anicroches justement relevées par Vincente. (port salut : volontaire ou coïncidence involontaire ?)."
Il ne faut pas confondre le fromage ("Port-Salut") et le "port de salut". Un port de salut est un port qui sert de refuge lorsque la tempête fait rage.


Merci beaucoup pour votre commentaire.

Hiraeth : Ce n’est pas tant le père qui est mythifié, mais l’amour lui-même, qui est né de cette relation. Je pinaille, bien sûr, car j’aime beaucoup l’entame de votre commentaire : "J'aime bien les dimensions cosmiques de ce poème nostalgique et joyeux, où le papa, tout en gardant une part d'humanité simple, se voit mythifié et prend des allures de divinité mère (hihi), gaïaesque : "Sur tes paumes vert tendre / Ont ruisselé mes jours".

Puis vous ajoutez : "c'est too much, trop précieux, ça manque de simplicité, on dirait que vous vous regardez écrire dans votre quête effrénée du beau vers à grands coups de synesthésie et de personnification, qui tend d'ailleurs à éclipser l'objet réel du texte, plus un prétexte qu'autre chose."
J’entends bien vos réticences, mais comprenez que le thème de cet amour filial ne saurait être un prétexte à faire des beaux vers. J’ai mis toutes mes tripes dans ce poème ; chaque image est signifiante pour moi : un souvenir effleuré, un rêve embrassé, une pensée qui me traverse, une peine qui s’effrange. Le lyrisme expansif, débridé, porte un message d’une absolue sincérité ; enfin, aussi sincère que j’ai pu l’exprimer… Enfin, je ne cherche à être "bon" mais à être "vrai" (autant que possible).


Quoi qu'il en soit, je vous remercie beaucoup pour votre commentaire et d’avoir, malgré tout, bien apprécié ce poème.

Castelmore : Je vais tenter d’expliquer les points qui vous ont embêté à la lecture de ce poème.
Tout d’abord, la profusion d’images et l’emphase de l’écriture sont l’expression sincère de cette déclaration, ni plus ni moins ; je pense que garroter mon épanchement, brider la luxuriance de mon écriture dans ce poème, aurait trahi le geste affectif. Mais je peux comprendre ce "trop plein", notamment en considération de la relative longueur du poème.

Deuxième chose, je suis navré que vous ayez vu le père comme "un sujet sur lequel le fils exerce sa prééminence" et que vous ayez ressenti une "coloration narcissique à cette relation filiale", car rien de cela n’était dans mon intention, croyez-le bien. Les quatre premières strophes ressassent le temps de l’enfance, et la relation père-fils y apparaît comme fusionnelle et nourricière, autant paternelle que maternelle (d’où la prédominance du "nous"). La cinquième strophe opère une rupture narrative, ellipse temporelle, et les strophes qui terminent le poème se racontent au temps du présent, et prennent naissance dans le ressenti intime du narrateur, avec les je qui s’adressent aux ton, toi, t’

Je vous remercie grandement des suggestions que vous me proposez, mais elles ne conviennent pas aux sentiments qui ont accompagné l'écriture du poème, eu égard à mon vécu. Par exemple, en écrivant "Tes gestes crépuscules / Font renaître les roses", le partage avec l’enfant n’y est pas apparent. Et puis, j’ai l’image d’une rose qui naît de nos deux mains ensemble (symbole allégorique de la force florissante de l’amour), et non de plusieurs roses qui renaissent. De même, en lisant "Tu déroules pour moi ( pour nous ) / Les pelotes du vent" me vient l’image d’un père qui agit et d’un enfant qui reçoit, alors que j’ai voulu en priorité y dessiner la communion de l’un avec l’autre, d’une relation qui transcende les notions de fils et de père pour embrasser l’essence du sentiment d’aimer, car c’est de cette source d’amour qu’a fleuri le poème. Enfin, le temps du passé (passé composé) m’a paru le plus judicieux pour évoquer les évènements de l’enfance ; l’emploi du présent aurait sans doute prêté à confusion, vous ne croyez pas ?

J’espère avoir répondu à vos interrogations (intéressantes !) et vous remercie beaucoup pour votre commentaire et pour avoir tout de même "bien" apprécié cette lecture.

emilia : "Une belle réminiscence pour évoquer un père et les instants partagés et « savourés »"
Votre déroulé des différents "temps" du poème colle tout à fait à ce que j’ai voulu y exprimer, à ceci près que la dernière strophe, avec son bouquet, n’évoque pas un recueillement. Mais votre interprétation du dénouement y est tout à fait justifiée. Merci beaucoup pour votre commentaire.


Contribution du : 27/03/2020 17:47
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