Bonjour ONIRIS,
merci de m'avoir permis de participer modestement de tes rêves.
Être naïf c’est avant tout porter un regard neuf sur le monde.
Être naïf c’est garder son âme d’enfant, s’émerveiller d’un rien, ne pas être blasé d’une vie dans laquelle on penserait tout connaître et tout comprendre.
La naïveté pour un jeune grand père, c'est une volonté de simplicité , un retour à la source , à la créativité. Une naissance pour retrouver une fraîcheur à la vie. Un nouveau tourbillon d'amour vous emporte et l'on se laisse aller . Alors quoi de mieux pour nous, aïeux, qu'un duvet soyeux pour nous ouvrir les yeux?
Naïvetés sont les utopies, mais ne sont-elles pas les vrais moteurs du changement? Quand nous les anciens ne trouvons plus en nous le souffle de l'espoir pour un monde meilleur, donner la chance à une naissance n'est-ce pas redonner chance... à la renaissance?
Du souvenir de mon premier jour, comme chacun, je n'ai jamais eu connaissance. Alors oui, j'ai voulu être de ses yeux à ma petite ILONA pour son arrivée et lui offrir pour demain l'émotion de son apparition.
J'ai participé ici de la poésie naïve: j' y ai pris goût!
Merci à vous Papipoète(qui de sa plume toujours généreuse, a donné le la) , VictorO , Corto,Robot, Mélusine, Lebarde, Vincente et BernardG ...et Lulu qui avez pris la peine de lire, de commenter et d'évaluer mon petit texte. Grand merci au comité de sélection pour l'avoir retenu car tel était mon simple but : faire partager notre joie au plus grand nombre. Je pensais plaire un peu et je reçois même des "bien" et des "beaucoup". Assurément, de tenter l'expérience valait donc le coup.
le texte: les mots sont venus à ma rencontre!
1ère strophe : des mots tout nus tout simples, comme l'événement dans toute son apparition, bien séparés, comme chaque regard bien distinct. Une même rime pour souder la famille réunie au même moment et penchée sur le nouveau- né.
2ème strophe: l'éternel combat entre la pensée et l'amour. L'humanité qui s'interroge plus que jamais sur son avenir. Des mots d'enfants (méchant) et de grands (pressentant) mêlés. Papi se surprend à penser à travers ILONA, tant elle est aussi de sa chair et de son sang. L'ancien compagnon de sa fille a hésité durant 9 ans, pour finir par renoncer. Finalement, l'amour l'a emporté (8ème vers). Ce nouveau grand-père prend conscience que ce qui coule encore dans ses veines habite non seulement sa fille mais aussi, à présent, ce nouvel être et que sa vie n'aura pas été vaine. Une toute autre dimension que celle de parent pris par la vie quotidienne.
3ème strophe : L'amour, si longtemps contenu dans l'espérance et l'attente, débordant de la jeune grand-mère et de sa fille explose. Avant même de pouvoir admirer (à 17h) sa petite fille (née à 2h30). Mamie crie sa joie à sa famille et à tous ses amis dont elle a su , au fil des ans, gagner le cœur et tous, comme un écho, répondent en un seul chœur pour un même partage ! De son côté, Papi savait en silence, que malgré les réticences répétées de sa bien- aimée, un smart-phone pour elle à Noël, en remplacement de son vieux portable, la comblerait de bonheur le moment venu !
4ème strophe : après deux jours de folie, à l'aube papi s'éveille et pose ce poème. Les carillons se sont tus. Mais non, il n'a pas rêvé et déjà il se projette dans son nouvel habit, avec un nouveau souffle : ILONA, bientôt... sur ses genoux!
ps: aujourd'hui avec le confinement nous passons à Whats-App pour goûter pleinement les images en mouvement tels les rois mages en leur temps !

Que voici une explication chaleureuse, de la part d'un sénior...enfin papi !
Il semblait résigné, tout comme sa tendre moitié, à ne jamais connaître ce cadeau suprême de Mère Nature, qui enfin se décide à faire mûrir la graine semée, tant et tant à tous les vents... et l'épi pointe sa tête, et dans les esprits germent comme blé, bien des bonheurs en vue !
Tout ne sera pas repos et douce quiétude, la poupée n'est pas Corole et saura donner de la voix ! mais distribuera ses " areu ", ses sourires sans compter ( jusqu'à ce qu'elle connaisse le calcul et ses 15 ans... ) mais entre temps, elle aura permis au grand-père de tracer bien des vers au vélin d'une page blanche ! et à mamie de susurrer tant de " oh ma chérie... "
J'encourage notre papi poète, à venir encore plus ici, lire de nous un peu de tout, et qui sait devenir d'ONIRIS un chouchou ?