Bonjour à toutes et à tous,

Me voilà de nouveau confronté au difficile - mais ô combien légitime - exercice des remerciements.

Je ne serais donc pas innovant et, au risque d'être redondant, je vous remercie humblement d'avoir pris un peu - beaucoup - de votre temps pour lire et commenter ce poème.

A ce sujet, je dois dire que les commentaires ont été vraiment très étayés et particulièrement intéressants. Je les lis toujours avec attention car ils me permettent de voir quels passages auraient pu être améliorés et comprendre ce qui n'a pas totalement fonctionné.

Dans l'ensemble, ce poème a été bien reçu - et bien compris - avec des appréciations auxquelles je ne m'attendais pas, et il est parfois surprenant de constater qu'un texte somme toute anodin ait pu susciter autant d'émoi (même si le terme est un peu fort).

Je ne vais pas remercier et commenter individuellement chaque commentateur(trice) mais, étant donné l'attention que chacun d'entre vous ont porté à ce poème, je me dois d'apporter quelques explications sur celui-ci et sur ce qui me motive à écrire.

Avant ça, je remercie, dans l'ordre : Cristale, Corto, Provencao, papipoete, Donaldo75, Vincente, dream, hersen et Davide.

De tous les commentaires, il y en a un qui m'a particulièrement ému dans le sens où l'auteur a su mettre le doigt sur l'état d'esprit dans lequel je me trouvais lorsque j'ai écris ce poème, ce qui est d'ailleurs le cas de tous les poèmes que j'écris : il s'agit de Vincente.

Et c'est Vincente qui m'a décidé (sans le vouloir), à me livrer un peu plus aujourd'hui (pour celles et ceux que cela intéressent).

Pour être plus précis, je citerai un passage de Vincente : "... ce poème est-il la métaphore de la sensation qu'à l'auteur, voire son narrateur, de "traverser" la vie actuelle, dans ce qu'elle a de désespérant par son évolution en impasse, où l'avenir apocalyptique se prédispose là sous nos yeux à peine discernant ?"

C'est ainsi que je perçois effectivement les choses et je n'aurais su mieux décrire cela que votre commentaire.

Oui, je traverse effectivement la vie actuelle avec pessimisme et je l'ai toujours traversé ainsi. J'ai toujours eu un regard négatif sur ce qui m'entoure et je pense que je ne suis pas prêt de changer. Pourquoi ? Je n'en sais rien, pourtant le fait de décrire les choses sous cet aspect n'est pas toujours un long fleuve tranquille... Ca ne veut pas non plus dire que je suis taciturne du matin au soir ; je suis d'ailleurs plutôt d'humeur joyeuse, j'aime blaguer, je gagne correctement ma vie, j'ai des ami(e)s, j'ai fait et je fais encore du sport, j'ai plein d'activités, etc. Mais il y a quelque chose en filigrane qui me fait toujours voir les choses de manière négative, dans la mesure où si l'on me demande de décrire quelque chose ou d'évoquer une situation, je montrerai d'emblée le côté négatif.

Dans le cas de ce poème, l'auteur (moi) et le narrateur (moi ou un autre auquel je m'identifie, donc moi, au final), ne font qu'un.

Voilà, je pense que tout le monde à ses raisons pour écrire et vous savez maintenant ce qui me pousse à le faire. Me voilà mis à nu, mais ça fait du bien de le dire...

Eh non, je n'ai pas oublié : avant de partir, permettez-moi de remercier également le Comité Editorial, sans qui ce texte n'aurait jamais existé.

En attendant de vous lire,

Poétiquement votre,

Stéphane

J'oubliais : ce poème a été écrit environ un mois avant le confinement actuel et n'est que pure coïncidence avec ce que nous vivons en ce moment même.

Bon dimanche,

Stéphane

Je remercie également Sauvage.

Au plaisir,

Stéphane

Désolé d'avoir à remonter ce fil mais je tenais à remercier tundrol pour son passage sur ce poème.

Merci également à eskisse d'avoir commenté "Vestiges". Oui, parfois certains passages retiennent notre attention plus que d'autres, sans que nous n'en connaissions exactement la raison.

Au plaisir de vous lire,

Stéphane