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1 Utilisateur(s) anonymes
"La Chute". Remerciements et retour sur les commentaires |
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Apprenti Onirien
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27/03/2020 06:34 Groupe :
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Après l’instant de la première publication, voici l’autre moment d’émotion du nouveau venu, celui des remerciements et des réponses aux commentaires.
Je suis très reconnaissant envers les lecteurs qui ont permis à ma première poésie d’être publiée. Le comité éditorial mérite également ma gratitude pour tout le travail réalisé, dont j’ai pu avoir une idée par le message détaillé qui m’annonçait cette bonne nouvelle longtemps attendue de la publication. Cette communication m’apportait déjà de précieuses remarques sur le texte, en y relevant les insuffisances et précisant des règles à suivre, le tout étant très utile à l’apprenti que je suis. En particulier, merci d’avoir relevé les erreurs de métrique. Pour tout vous avouer, ce texte « La Chute » est le tout premier texte poétique que j’ai écrit il y a déjà de nombreuses années, alors que j’étais ignorant de nombreuses règles élémentaires de versification. C’est en le redécouvrant il y quelques mois, que j’ai repris l’écriture de poèmes, et c’est pour aller plus loin et en bonne compagnie que j’ai ensuite eu le souhait de joindre Oniris. Il m’a semblé naturel de soumettre ce premier texte, comme il était, dans son jus, authentique. Depuis, et les conseils d’Oniris m’aideront à faire encore mieux, j’ai essayé de corriger les erreurs les plus manifestes dans une nouvelle version. Mais je suis heureux d’avoir pu présenter ma version originelle qui date, si j’ose dire, du temps de l’innocence… C’est lorsque vient le moment de la réponse aux commentaires que l’on prend conscience de la chance qui nous est offerte ici. Dans quel autre endroit peut-on trouver des lecteurs aussi attentifs et passionnés, qui prennent le temps de développer leur sentiment sur un texte, argumenter parfois longuement, suggérer des améliorations ? Je ne suis pas sûr que mes réponses soient toujours à la hauteur de leurs remarques, aussi, je commence, tout en les remerciant, par demander leur indulgence. poldutor : vos compliments me touchent, merci. Il y a en effet de la fuite en avant dans ce destin, qui retarde mais n’empêche pas la chute… papipoete : merci pour l’appréciation sur « les mots qui font mouche ». Je partage votre point de vue sur le dandy vieillissant, encore plus pathétique. Mais j’ai le sentiment que le mien est tombé dans la fleur de l’âge, rongé par son âme noire plus que par les années. Corto : je vous remercie pour votre encouragement. Moi non plus je ne sais pas s’il faut rire ou pleurer de ce destin. Disons que la lucidité sur la condition humaine fait naître un sourire sarcastique… Vincente : un commentaire aiguisé qui est exactement ce dont un auteur à besoin pour grandir. Je vous remercie beaucoup pour vos remarques nées d’une lecture en profondeur. Vous avez raison sur le titre et l’exergue qui annoncent trop le destin du narrateur. La présentation « itinéraire d’un séducteur déchu » est trop transparente. A ma décharge, je n’avais jamais pensé à une phrase de présentation de ce poème — je ne suis pas sûr que cela apporte quelque chose — et je l’ai écrite à la va-vite au moment de la soumission du texte. Je reconnais bien volontiers une erreur. Toutefois, pour en atténuer l’effet, je rappellerais que le premier vers commence par « J’aimais trop… » dont l’adverbe laisse peu de doute sur le ton de la suite. Il n’empêche, je m’efforcerai d’éviter ce type d’impair à l’avenir. Je relève avec beaucoup d’intérêt votre remarque sur la reprise insistante et inutile à vos yeux de quelques strophes au début, lors de l’évocation du passé, qui allonge le poème et retarde le moment crucial de la déchéance. Je ne suis pas du même avis sur ce point et m’en explique en deux temps : d’une part, s’agissant d’un processus, d’une évolution, on ne peut pas à mon sens passer trop vite à la chute finale, qui est d’autant plus marquante que le passé frivole est bien établi (le décor bien planté pour reprendre votre expression). D’autre part, et c’est pour moi l’argument principal, ce texte est l’introspection d’un homme tombé, qui évoque son passé et se laisse encore envoûter par lui. Tout en le dénonçant, il se complaît à son évocation, et voudrait même prolonger la « litanie » du souvenir de moments, qu’en fait, il voudrait revivre. Ce dernier point de désaccord restera en suspens, mais je vous remercie encore pour votre message. Donaldo 75 : je reçois vos compliments avec gratitude. Le nombre de vers d’un poème est toujours une grande question pour moi, dans la mesure où j’aime conter une histoire, qui impose parfois — pas toujours — une certaine longueur. Mais je n’aime pas non plus les textes interminables. J’essaie de me tenir autour de huit ou neuf quatrains maximum pour ne pas lasser le lecteur. Hiraeth : la métrique de certains vers est en effet fautive. Comme je l’explique plus haut, j’ai laissé ce texte tel qu’il fut écrit il y a longtemps, mais il faudrait ajuster quelques pieds. Pour le reste, je dirais que si, comme disait Clemenceau, « le meilleur moment dans l’amour, c’est l’escalier », c’est aussi le plus dur lorsqu’on le dégringole après… Merci pour votre aimable message.
Contribution du : 26/04/2020 05:54
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Re : "La Chute". Remerciements et retour sur les commentaires |
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Organiris Animodérateur
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12/05/2016 20:15 De Vendée (85)
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Merci de votre retour sur commentaire Kanth, c'est toujours intéressant de pouvoir apprécier comment l'auteur a reçu et "utilisé" nos remarques et ressentis.
Concernant le nombre des premières strophes "plantant le décor", le léger trop que j'ai ressenti a été alimenté et renforcé par l'exergue + titre trop annonciateurs ; si l'exergue devient plus neutre sur ce plan, l'effet sera atténué, bien sûr. Mais si je comprends bien votre intention de montrer par cette relative "longueur initiale", une usure, une lassitude du narrateur pouvant gagner donc le lecteur, elle y serait donc une nécessité, il me semble qu'une recherche présentant une discrète progression dans ces cinq premières strophes serait utile pour "justifier" malgré tout ces répétitivités (dont je continue de penser que l'économie d'une serait bénéfique ;) ; mais ce n'est qu'un avis très personnel, et juste une sensation très ténue). Dans ce genre de réajustement, il faudrait redevenir vierge de découverte et lire la nouvelle mouture quand le texte initial est complètement oublié.
Contribution du : 26/04/2020 11:30
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