Bonjour. Pour moi écrire c’est poser une question. Ou des questions.
Dans ce récit la question est : comment ces femmes qui ont vécu l’enfer des bordels de guerre peuvent-elles se reconstruire ?
Peuvent-elles encore éprouver des sentiments ?
C’est la terrible poésie des dessins de Bilal qui m’a montré une lueur d’espoir.
J’en ai griffonné ce petit poème maladroit et enfantin. Parce que ce sont les enfants qui posent des questions. Et les adultes qui se taisent.

Si le cœur vous en dit regardez ce reportage.

https://www.youtube.com/watch?v=VQrxtnttNEM

Pour le moral et le bien-être des soldats en guerre ? Bien sûr. On le sait depuis toujours.
Mais aussi pour « les soldats de la paix » soldats de l’ONU. En Bosnie par exemple dans les années 90
Dans ce reportage vous apprendrez par ex que dans un « Bar à femmes » pour Casques bleus , les tarifs sont les suivants :

1-passe simple = 30Marks
1-passe plus « élaborée »= 100Marks.
1-le droit de battre et de torturer les filles = 500 Marks
1- Si mort s’en suit = 3.000Marks (le prix de la fille sur le marché)

Bien sûr, la plupart des « soldats de la paix » sont pakistanais ou indiens…. Et les traditions obligent.
De nombreux trafiquants appartiennent eux-même à l’ONU, et certains ont un poste élevé.
Mais rassurez-vous, l’ONU n’a jamais publié ce rapport.Diplomatie d'abord.

bonjour fortyeight
même si mon interprétation de votre récit m'a éloigné de votre sujet, plaçant cette " fille aux yeux de neige " dans un camp d'extermination, je ne suis en fait pas si loin de votre idée ; en effet, cette femme que l'on paya pour satisfaire le " l'abstinance " des soldats, connut bien des outrages sous le couvert de l'ONU, un genre de parapluie qui put couvrir toutes les exactions de ces hommes en " manque de chair " !
Véritables calvaires que purent contre argent, subir ces filles dont certaines moururent, ou voulurent en mourir comme dans les fours nazis...

Bonsoir Papipoète,
Dans le campss nazis les filles ne survivaient pas. Ellzs étaient liquidées au bout d'une période. Sauf peut-être les droits communs allemandes enrolées dans ce systèmes.
Pour les troupes de la Wermacht, les Compagnies SS, on utilisait les filles de L'Est. Les juives étaient liquidées au bout de trois semaines. Le roulement était rapide.
'mais on a peu de documents ou de témoignages. Tout se passait comme si cela n'existait pas.

"J’en ai griffonné ce petit poème maladroit et enfantin."

Ah oui ? Me serais-je donc fourvoyée à ce point sur l'écriture ?...

Cristale
qui jette la plume et s'en retourne se confiner