El pueblo est un vieux texte qui a déjà été publié sur le site, à l’origine l’histoire s’arrêtait à la découverte du village abandonné par les deux cyclistes. (J’en profite pour remercier le CE qui a accepté une republication et toutes les petites mains qui œuvrent dans l’ombre). Il était axé sur le VTT et le Haut-Aragon, deux de mes passions, et n’allait pas plus loin. J’ai eu idée de le reprendre, l’allonger, en introduisant une dose de fantastique. Autant le dire, j’ai ramé à écrire cette suite ; peu inspiré, enlisé dans un déroulé que je parvenais difficilement à faire progresser, me forçant à ne pas abandonner. Je tenais un thème porteur, le graal, mais ne parvenais pas à l’exploiter correctement. Plein de scepticisme une fois l’histoire terminée, j’attendais donc les critiques avec grand intérêt, même si je me doutais que j’en aurais peu au regard de la longueur de la nouvelle.
Vos avis à tous les cinq ( cherbiacuespe, Selenim, Maria, Hersen, Shepard) me sont donc extrêmement précieux et je vous en suis reconnaissant. En majorité, trois sur deux, ils soulignent les insuffisances de l’intrigue, du rapport entre les protagonistes, et du coup le détachement inévitable du lecteur qui finit par s’ennuyer. Je ne peux que donner raison à ces trois détracteurs, sans oublier pour autant ceux qui ont apprécié et me font croire que tout n’est pas mauvais.
En fait je me rends compte d’une chose essentielle qui me servira de leçon. Quand on sue sang et eau pour écrire une histoire, qu’on n’est pas porté par une espèce de flux divin, alors mieux vaut avoir la sagesse d'arrêter. L’inspiration ne doit pas se forcer, il faut que ça coule tout seul au risque de produire du médiocre.
Encore merci à vous !

Six commentaires, je suis ravi. C'était l'objectif en dessous duquel je considérais mon texte comme un ratage complet. Ceci grâce à vous Placebo, merci grandement de votre passage !

Bonjour Malitorne,
Content d'avoir permis d'atteindre l'objectif, même si ça me semble risqué, on ne sait pas comment les personnes réagissent :)
Depuis longtemps, je commente assez peu, ici le titre m'a attiré.
Bonne continuation !

Je suis heureux de votre commentaire Plumette. Je nous pensais brouillés suite à une modération mais je vois qu’il n’en est rien, tant mieux.
Sur vos remarques, je suis d’accord avec vous. J’étais beaucoup plus à l’aise dans la première partie, réaliste , que dans la seconde où je me suis vite retrouvé en difficulté. Enlisé dans une trame poussive, en panne d'inspiration, et ça se ressent à la lecture. La vérité c’est que ce n’est pas mon meilleur texte ! Parfois on se plante, pas grave, on apprend de ses erreurs. Encore merci à vous.

c'est drôle, Malitorne, j'ai failli dire dans mon commentaire que la première partie constituait une nouvelle à part entière!

Je partage aussi votre expérience sur ces textes dont on accouche aux forceps! et qui portent un peu trop la marque de l'effort.

Mais c'est bien de sortir de sa zone de confort.

Pas de brouille de mon côté ! je sais bien que vous êtes cash dans vos prises de position, j'apprécie plutôt ce trait dans la vraie vie, quand on peu répondre du tac au tac. C'est plus compliqué derrière l'écran...

Je maintiens mon jugement! Moi, cette histoire ne m'a pas ennuyé du tout, et à aucun moment de ma lecture je n'ai ressenti de manques, quels qu'ils soient. Si d'autres n'ont pas été séduit, même pour les meilleures raisons du monde, si l'auteur lui-même doute, et bien tant pis. Et que l'on ne m'enquiquine pas avec une soi-disant hypocrisie de ma part. Quand j'ai un problème avec un texte, je le dis, même en EL et au risque de me faire trucider plus tard (c'est arrivé). Donc et pour conclure, Malitorne, s'il ne faut jamais se forcer sur un sujet (on est d'accord là-dessus), c'est tout simplement que, peut-être est-il utile de le laisser mûrir et de le mettre de côté un moment. Ce texte pourrait-il être meilleur? Possible, moi je le trouve déjà excellent!

Cherbiacuespe, ne croyez surtout pas que je dévalorise votre commentaire et ne le prends pas en compte. Je serai désolé que vous pensiez ça. De plus je n’ai jamais douté de votre honnêteté intellectuelle. Les avis à tous, qu’ils soient positifs ou négatifs, me sont très précieux, indispensables pour progresser. Si je dis de ce texte que ce n’est pas le meilleur, c’est davantage parce que j’ai eu du mal à l’écrire que par la faute des faibles appréciations. Vous comme moi, on le sent quand on a l’inspiration, le feu sacré, que les mots coulent tout seuls. A contrario, si on rame pour accoucher d’une phrase, c’est qu’il y a un problème quelque part. Après, il est possible que je sois trop exigeant avec moi-même ou simplement en manque de confiance.

Ce sont les premières chaleurs, j'ai eu un coup de sang... Mais je n'enlève rien à ce que j'ai écrit ! Ce texte est bon ! Il pourrait sans doute être meilleur, oui. Et je pense que c'est cela qui vous torture : vous pensez que vous auriez du faire mieux. C'est tout à votre honneur. En tant que lecteur, je juge, moi, que je me suis régalé de ce récit en l'état. Rien d'illogique à ce que je le défende tel que vous l'avez posé. Rien d'illogique pour que vous le pensiez imparfait. Une question stupide. De mémoire, on reproche un texte un peu plat, me semble-t-il. Mais, dans quel état psychologique se trouve-t-on quand on lit? Se pourrait-il que le lecteur soit lui-même un peu plat?

Ah ça c'est certain, l'état d'esprit du moment influe sur le commentaire qu'on produit. D'où l'intérêt de ne pas poster trop vite.

Ou de relire une deuxième fois. L'impression est parfois surprenante.