Je viens remercier tous les acteurs, ceux qui font vivre les textes.

Le temps lent m’a été inspiré par le confinement, j’ai écouté ce qui m’ont dit des confinés, j’ai mélangé avec une petite réflexion à moi sur ce temps, qui depuis la nuit des temps est source d’inspiration artistique.
Le déclencheur de ma mise à l’écriture de ce texte a été une « galerie d’art des confinés », dont j’ai mis le lien sur le fil du confinement, et plus précisément « Le cri » de Munch, gravé dans une pomme de terre. Ce cri dans la patate, pour moi, c’est une œuvre d’art qui suit son chemin, qui continue à parler.
Je pense aussi que j’avais envie d’écrire quelque chose qui me resterait de cette période très particulière où chacun, comme pour tout qu’on le veuille ou non, n’était pas soumis forcément aux mêmes règles : je vis dans un grand espace en pleine nature, et cela m’a énormément intéressée, d’un point de vue de l’écriture, d’essayer de projeter ce que j’aurais ressenti dans un espace clos et restreint.
Mais la réflexion est surtout que la notion du temps est aléatoire. Son déroulement est immuable, et pourtant nous le ressentons différemment. Tout dépend si on est en transit pour huit heures à L.A ou si on est avec quelqu’un qu’on aime, qu’on n’a pas vu depuis longtemps et qui repartira bientôt, trop bientôt.

Un merci à tous les lecteurs/commentateurs, nous ne dirons jamais assez à quel point vous êtes importants pour que le site vive.

Allez zou, un petit tour de scène par ordre d’apparition :
Pouet,Don, Stephane, Annick, Cristale, eskisse, provencao, Myo, Eclaircie, Luz, Michel 64, Harvester, chVlu, Vincente, emilia, Lirian.

Je vous salue tous chaleureusement.

Salut,

du coup, moi la démarche d'écriture aurait plutôt été à l'opposé: comment j'aurais vécu le confinement dans un grand espace...
Remarque bien que je ne m'en plains pas plus que ça, je pense être un confiné de naissance... En tout cas moins voir d'êtres humains n'est pas pour moi un défi insurmontable...

Sinon oui le n'estmps, je crois me souvenir d'avoir bien aimé un truc de Saint Augustin sur le sujet. Mais quoi ?

Merci pour le retour.

Le temps, pas le grhjytf...

Merci pour ce retour hersen.

Un grand salut à toi également

Pouet, le "le grhjytf", c'est un beau titre pour une nouvelle ou un pouaime signé Pouet

Non, trop limpide comme titre.
Aime pas le limpide.

Alors il faut le délimpider

Merci Hersgen de ce retour.

S'il fallait désigner l'onirien le plus impliqué et au comportement le plus en phase avec Oniris et ses objectifs, je dirai sans hésiter :
Hershen hersen.
***

C'est le second écrit de toi que je lis et commente sur le confinement et je te dis (encore) triple bravo !
Tu me rendrais presque jalouse :
Parvenir à écrire sur cette période exceptionnelle et donner à lire des poèmes intemporels. Ils peuvent passer à la postérité, à l'aise.

(Être confinée moi-même dans une maison avec jardin dans un village de 350 habitants a été assez facile, c'est le dé-confinement qui m'aura fait péter les plombs. Par bonheur, dans ces moments là -de pétage de plombs- je reviens sur Oniris et peux ...te lire,entre autres.)
Éclaircie

@ Pouet,
Saint Augustin, bigre rien que lui, Pouet ignare mais lettré, si ça te revient tu peux dire un peu plus du "truc" ?

Merci Pouet, Eclaircie, cristale, de vos retours.

@pouet, j'ai dû mal m'exprimer : j'ai essayé de me projeter dans un confinement inconnu. J'avais besoin sans doute de sortir du mien. Et si tu veux te projeter dans un espace vert confiné, je te donne des idées : jeter toute ta production de printemps au compost. Et tu verrais que dans ces cas-là, les aiguilles du temps ne sont pas molles, mais bien piquantes !

@Eclaircie, Oui, le déconfinement, on finit par se demander si ça ne nous pose pas plus de problèmes

@Cristale, foi d'hersgen, le titre du nouveau poème de pouet c'est "Le grhzytf", pas le grhjytf". Il a fait une faute exprès pour garder l'anonymat, c'est tout à son honneur.

Éclaircie,

pour Saint Augustin et concernant le Temps, je pensais au moment où il dit qu'il n'en sait rien... 😳
J'aime bien cette "confession".
J'aime bien aussi ce qu'écrit Cioran sur les saints, sur son amour déchu pour Thérèse d'Avilla par exemple. "La sainteté et les grimaces de l'absolu"..

Hersen,

C'est plutôt ma compréhension qui est défaillante.
L'espace et la verdure ne sont pas forcément synonymes, ni malheureusement le béton et l'exigu.
La projection perpétuelle, c'est pas mal aussi. La vie ou le rêve, je sais jamais.

PS: mon poème c'est "le grhjytf fait du ski", mais chuuut.