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"Petit frère" vous remercie
Expert Onirien
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Petit frère est un poème "inspiré de faits réels", pas tout à fait vrai (je n'ai pas de petit frère !) mais pas tout à fait faux non plus, mettant en scène deux êtres (un enfant et un adolescent narrateur) qui se comprennent et qui s’apprécient au cœur de, et par-delà, leur différence. Vous l’aurez peut-être compris, le mot "frère" ne fait référence à l’aspect biologique de la relation, mais à celui, beaucoup plus large, le plus large même, de celui qui est "comme moi", qui me "ressemble". N’est-il pas un endroit où les différences se délitent ?

Deux êtres, deux corps célestes qui se télescopent, qui se frôlent à la périhélie de leur révolution, puis qui s’éloignent avant de se retrouver dans un mouvement de convergence. L’un gravite autour de l’autre, comme une Terre avec sa Lune, mais leur position n’est jamais définie, jamais prévisible, tant et si bien qu’on ne sait jamais lequel gravite autour duquel…


Ascar :
"Très belle déclaration d'Amour... Un texte poignant qui révèle de belles images"
Merci beaucoup ! Heureux que la sensibilité qui imprègne ses vers ait éveillé la vôtre.

eskisse :
"Portrait tout en délicatesse dans lequel se glisse la légèreté,la richesse et la justesse. Le choix des espacements me semble judicieux pour porter ce regard attendri qui se pose doucement sur l'enfant et l'enveloppe, lui donnant la grâce."
Ce regard-là, celui dont tu parles, c’est exactement celui que je voulais faire ressentir aux lecteurs. Très content. Merci beaucoup.

papipoete :
"un frère qui pourrait montrer un visage triste, de n'être pas comme les " autres ", mais au contraire il diffuse de ses yeux tant de choses bleues, et nous enseigne le courage..."
Le courage d’être soi-même dans un monde très normatif où peu de place est laissée aux rêveurs et aux poètes. Merci beaucoup.

Eclaircie :
""Petit frère", je ne suis pas entièrement convaincue par le titre, pourquoi pas "Porteplumes" ?"
J’espère que ma petite présentation vous convainc de la portée d’un tel titre, d’autant qu’il réunit – et c’était là mon souhait - le narrateur et le destinataire de ces mots.

""il parle peu

" ses gestes pourtant
me content bien des choses"
pourquoi le "pourtant" ? Pas indispensable à mes yeux.
"
Selon moi, ce mot me semble nécessaire pour faire entendre que son langage passe par autre chose que la parole, introduisant l’idée d’un paradoxe pour éveiller quelque intérêt chez le lecteur. L’on pourrait traduire ces vers par : "Malgré le fait qu’il parle peu, ces gestes me content bien des choses."
Et puis, outre le "chiasme de rimes" ("roses"/"printemps" en miroir de "pourtant"/"choses"), le mot pourtant, entendons "pour tant" lorsqu’on le coupe en deux, me séduit beaucoup.

""à l’été
son petit corps"
pourquoi petit ? si c'est vrai par la taille, il ne faudrait pas que le lecteur pense de même de son "aura", pas indispensable, là aussi.
"
Parce qu’il est petit, c’est un enfant. Comment le lecteur pourrait-il être amené à penser que son aura fût circonscrite aux limites de son corps après lecture de ce poème ? Cela m’obligerait à penser qu’il n’a pas compris le message délivré, qu’il n’a pas contemplé sa "planète immense". Enfin, l’expression "petit corps" est une expression à double sens qui m’a semblé bien appropriée au sujet : https://fr.wiktionary.org/wiki/petit_corps

"beaucoup moins le mot suivant "courage" qui dénote une sorte de jugement dont il n'a pas besoin, pas plus que le narrateur. Pas indispensable, là non plus."
Je pense que le mot "courage" est essentiellement appréciatif, c’est-à-dire qu’il relève d’un ressenti plus que d’une opinion, en considération de la relation forte qui unit ces deux êtres.

"Ce poème est une bien belle découverte, pour moi."
Merci beaucoup Eclaircie, surtout d'avoir relevé ces petites gênes qui m'invitent à éclaircir (sans jeu de mots) mon intention...


Luz :
"J'ai beaucoup aimé ce poème, tout simple, tendre, sensible.
Heureux de vivre autour des arbres, des oiseaux, sous le ciel merveilleux ; que faut-il de plus...
Sa planète est immense.
"
Rien à ajouter. Merci beaucoup pour votre passage.

TheDreamer :
"C'est tendre. C'est sensible. Sans chercher à être démonstratif. Tout est évoqué avec douceur et intelligence. Un enfant à lui seul est un monde et ces enfants là le sont encore bien davantage."
Je plussoie à cette dernière phrase (ainsi qu'au reste). Merci beaucoup.

Tiens, le correcteur onirien ne connaît pas le verbe plussoyer. Il le souligne en rouge !


Lebarde :
"Ce genre de sujet attire toujours l'empathie et une certaine bienveillance qui faussent le jugement quoiqu'il arrive et je ne souhaite plus me laisser prendre à ces filets.
Alors me direz vous pourquoi donc commenter?
En effet j'hésite.
"
Pourquoi l’empathie devrait-elle fausser le jugement ? Au contraire. Ce que j’aime dans un poème, ce n’est pas le sujet qu’il défend, fût-il tragi-pathétique ou inondé de bons sentiments, non, ce que j’aime, c’est la manière dont le poème s’y prend pour m’y faire adhérer (dans les deux sens du terme), pour me toucher, me surprendre : le regard du narrateur, sa sincérité, les moyens rhétoriques utilisés etc.

"C'est délicat, c'est bien écrit, c'est léger et profond à la fois, cela force la réflexion, cela se lit bien, je serai enclin à apprécier et pourtant je ne noterai pas."
Merci beaucoup pour votre passage. Vous ne notez pas, mais moi, je noterai que vous avez tout de même apprécié cette lecture. Ai-je raison ?


Vincente :
"Il est des personnages dont la normativité déclare des inadaptations, et pourtant qui, dans leur monde propre, trouvent un équilibre leur donnant des clés de vie. (…) Au travers de ce témoignage, n'y a-t-il pas une invitation à modérer nos présupposés face à ce que l'on appelle le handicap d'une part, mais aussi un message de tolérance face à ce qui nous échappe et reste à la marge de nous-même et de la société ?"
On ne parle plus aujourd’hui de personnes handicapées mais de personnes "en situation de handicap", ce qui montre bien les difficultés qu’a la société à s’adapter à ces différences, à les intégrer à un système qui, loin d’être solaire, ne tolère que bien peu les particularités de ces êtres hors normes…

"Les gestes de cette évocation convergent ainsi dans une conjonction bénéfique, une écriture à l'écoute, une attention signifiante et deux "intervenants" se complétant. Mais sans l'amour de son "sujet", ce poème aurait sûrement perdu la veine de son charme."
Conjonction bénéfique de deux planètes lointaines, mais deux planètes ne sont-elles pas deux semblables unités au cœur du cosmos, riches de leurs différences ? Merci beaucoup à toi pour ce commentaire très juste.

FlorianP :
"Un très joli poème qui en peu de mot, offre des images, de belles émotions, un portrait tout en douceur. L'aération du texte et les phrases courtes, comme en refrain y sont pour beaucoup "
Merci beaucoup.

Pouet :
"le poème "explique", prend position face au sensible, expose son regard à ceux qui ne voient pas, qui voient mal... La poésie et les "jeux de mots" renforcent l'unicité du sujet, le dévoilant avec pudeur dans toute sa spécificité. Mais bien sûr le texte touche à l'universel en empruntant le sentier du personnel, de la connivence, de l'intime, de l'amour."
S’il y a autant de personnes avec autisme que d’autismes différents, nul doute que les spécificités de l’un d’entre eux – celui qu’observe tendrement le narrateur – parle à tous, pour tous.

"PS: un titre que fleure bon l'IAM. ("il marche à peine et veut des bottes de sept lieues"...)"
C’est ma chanson préférée du groupe, le sample en boucle, le texte fourmillant d’images, très bien écrit, très bien pensé. Le thème défendu par ce rap (le danger des médias sur les jeunes, l’adolescence) est bien loin de l’univers poétique de mon "Petit frère" à moi. Cependant, certaines expressions, celles liées à l’enfance, trouvent une belle résonance dans l’univers de cet enfant différent, qui se voit tellement plus grand qu’il n’est. Et puis, le grand frère narrateur, chez IAM, veut aussi protéger le jeune ado qui grandit trop vite… Merci beaucoup pour ton passage.

emilia :
"les vers libres abordent avec délicatesse et sensibilité le sujet de l’autisme sublimé poétiquement et la construction rythmique est efficace pour rendre compte de cette caractéristique particulière (oui, les gestes et le regard peuvent compenser l’absence de paroles) avec une jolie exploitation de l’homophonie « conter/compter » dont le double sens est particulièrement bien mis en valeur (énumérer et compter sur…) ; « c’est lui qui m’enseigne » sonne très juste également et j’aime beaucoup le rapprochement de « mes bras qui l’enceignent » pour cette conclusion touchante et pleine d’amour…"
Merci beaucoup d’avoir relevé ces différentes "originalités", toutes avouant la tendresse du narrateur pour son "Petit frère".

Francois :
"C'est un très beau poème, plein de tendresse, de sensibilité, tout en pudeur... Aucun prénom, tout est suggéré, des vers courts et simples. Un minimalisme bien utilisé."
Merci beaucoup.

Miguel :
"Un très beau texte qui célèbre l'humanité dans la différence. de belles images émouvantes, et ce dernier vers plein d'amour et un sommet."
Merci beaucoup.

Sadbutfun :
"Vraiment pas mon style habituel mais... j'ai beaucoup aimé ! Ça se lit tout seul, très fluidement.. hmm.. ouaipe. J'ai pas vraiment de critique. Ce poème me semble très bien - et très beau - comme il est. "
Ben… merci beaucoup.

Dolybela :
"Un poème bien personnel il me semble, mais qui m'émeut infiniment, dans sa simplicité. J'ai moi-même un proche qui parle peu, qui vit sur une autre planète et la tendresse folle qui se dégage du poème est tout bonnement d'une justesse incroyable. Il est rare de savoir émouvoir en écrivant de manière aussi personnelle. Votre poème est également très lucide, il évite le pathos, dit un monde enfantin par des images vraiment réussies, illustrant un quotidien, un mode d'existence à part."
Heureux que ce poème vous ait autant touchée en vous évoquant un proche qui dégage, lui aussi, une "tendresse folle" d’une "justesse incroyable". Merci pour ce beau témoignage. Merci beaucoup pour votre commentaire.

Louis :
"« Il parle peu », l’enfant autiste : le poète le reconnaît, il ne parle pas ou il « parle peu ». Il est en difficulté avec le langage, comme avec tout ce qui permet la relation sociale."
Si les interactions sociales s’avèrent généralement difficiles pour les personnes avec autisme, le langage est spécifique à chacune, si bien que beaucoup d’entre elles parlent (beaucoup). Mais mon "Petit frère", lui, est, en effet, "éloigné du monde de la communication et de la parole, fermé sur lui-même, fermé sur sa profonde solitude, sans acquis de ce qui fait l’humain, sans l’essentiel de ce qui fait l’humanité".

"Il vit sur une autre planète.
il erre :

« il voyage
Au gré des airs »
Au gré des errances.

Figure nouvelle du Petit Prince.
"
Jolie, cette vision, cette analyse. Le vers "au gré des airs" (au lieu de "au fil de l’air") voulait jouer sur le double sens du mot "airs" (au gré du vent, au gré des apparences), d’où le vers clôture de la strophe ("entre sourires et trompe-l’œil"), faisant valoir la difficulté pour cet enfant de se situer dans l’espace et de comprendre les autres.

"mais sa vie s’écrit en un langage non-verbal dans l’espace traversé, que le poète n’interprète pas mais avec lequel il communie, qu’il n’achemine pas à la parole, mais fait vivre à travers elle ; l’enfant habite en poète des cartes sans territoire dans lesquelles le locuteur reconnaît une poésie de la vie, une poésie de l’existence dans la manière d’être au monde."
J’aime cette image du langage non-verbal, puisqu’elle se vérifie tout au long du poème. C’est super beau, ce que vous écrivez-là !

"S’il ne parle pas de poésie, il la vit. « Carrousel » vivant, il tourne, pris dans un temps cyclique, il tourne, et suit les turbulences de la vie qui l’emmènent jusqu’au ciel, avec les « porteplumes »."
Bien vu ! Cette image du temps cyclique, cette image du cercle, du rond sans aspérités, j’ai cherché à l’imprimer dans les images : "face cachée", "lune", "son petit corps tourne", "prunelle", "parapluie", "Totoro (personnage très... rond)", "bal", "cheval de carrousel", "joues", "autour de sa planète (…) mes bras qui l’enceignent". La marelle fait ici la passerelle entre la Terre et son ciel.

"Dans ce « réseau », dans cet agencement, des lignes joignent et enlacent l’enfant et le poète, qui produisent d’inattendues convergences, des conséquences nouvelles, des relais pour chacun. Ainsi l’un « enseigne » à l’autre. Ainsi les bras du poète « enceignent » l’enfant dans une unité multilinéaire d’humanité. Et quand l’un conte sur l’autre, l’autre compte sur lui. (…)"
Joliment dit. C’est tout ce que je voulais exprimer dans ce poème, cette réciprocité entre celui qui regarde et celui qu’il regarde. Au croisement des lignes, un espace secret se crée, quelque chose émerge, "le paradoxe sur la proximité entre l’enfant autiste et le poète. ". Merci beaucoup pour votre lecture attentive et passionnante de mon poème !!!

Un merci chaleureux à chaque commentateur/commentatrice (j’ai eu beaucoup de plaisir et d'émotion(s) à vous lire), ainsi qu’au travail remarquable de toute l’équipe onirienne. A bientôt.

Contribution du : 21/06/2020 17:54
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Re : "Petit frère" vous remercie
Expert Onirien
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Bossman :
"Je suis très touché par ce texte. Je crois qu'il pourrait s'agir de chaque enfant, celui que nous sommes resté, ou celui qui nous accompagne. L'enfant est révélé dans toute sa fraîcheur. Les sentiments du narrateur, purs et doux comme le ciel."
Heureux que ce petit poème ait su réveiller votre part d'enfant. Je vous rejoins en ce sens : "il pourrait s'agir de chaque enfant", avant que le développement de son intellect ne lui fasse perdre de vue la dimension "magique" de la vie...
Merci beaucoup pour votre passage et votre généreuse appréciation. J'en profite pour vous souhaiter la bienvenue sur Oniris.

Contribution du : 22/06/2020 10:00
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Re : "Petit frère" vous remercie
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Citation :

Vous l’aurez peut-être compris, le mot "frère" ne fait référence à l’aspect biologique de la relation


Non, je l'avais pris au sens premier.
Mais qu'importe après tout.
L'ensemble sonne très "juste".

Merci pour le retour, au plaisir.

Contribution du : 22/06/2020 12:31
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La compréhension n'est pas nécessaire à la poésie, mais la poésie est nécessaire à la compréhension.
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Re : "Petit frère" vous remercie
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Merci Pouet pour cette remarque. Je souhaitais en effet que les lecteurs voient le narrateur comme le grand frère, un "frère de sang". Pourtant, lors de l’écriture du poème, l'image d'un "frère de cœur", d'un "frère humain", est venue embrasser la première et l'enceindre tout entière.

Oh ! Comme c'est pouétique ce que j'écris !! C'est que... je m'émouvrais presque moi-même...

Contribution du : 22/06/2020 14:28
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Re : "Petit frère" vous remercie
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Malitorne :
"Le problème, vu d’un soignant qui s’est déjà occupé d’autistes, c’est que vous donnez une image très édulcorée de ce trouble. On a l’impression d’avoir affaire à de doux rêveurs or la réalité est tout autre : fréquentes crises de colère, cris, objets cassés, parfois morsures sur les aidants. Ce sont des enfants difficiles à soigner, plus exactement à replacer dans le lien social, qui demandent une patience à toutes épreuves. Vous n’en parlez pas, préférant garder une image poétique mais incomplète."
Bien sûr, mais... ce poème ne parle pas d'autisme. Il parle d'un "Petit frère" différent, qui vit dans son monde à lui, un peu à part. Sans pourtant nier aucune réalité (les difficultés apparaissent en filigrane dans le vocabulaire, mais ce n'était pas dans mon intention que de parler d'autisme !), le narrateur est conscient que seule la poésie peut les faire se rencontrer, son "Petit frère" et lui. C'est donc à travers cet interstice qu'il convient de les regarder, l'un et l'autre. C'est un choix d'auteur, simplement. Mais un choix sincère.

"Évidemment c’est une poésie qui ne peut que rencontrer un assentiment général"
Je ne partage pas l'idée selon laquelle un tel sujet devrait nécessairement "rencontrer un assentiment général". Pour moi, ce qui importe, ce n'est jamais le sujet, aussi complaisant ou fédérateur soit-il, c'est la manière de le "regarder" et de le traiter poétiquement. Le reste, je m'en bats les kuï (voir le sketch Paris-Dakar de Florence Foresti pour comprendre).


"il faut reconnaître cependant que c’est bien exprimé. On ressent beaucoup d’amour dans le choix de vos mots, ça donne une déclaration touchante."
Merci beaucoup pour ce commentaire Malitorne !

Contribution du : 10/07/2020 18:39
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Re : "Petit frère" vous remercie
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L’approche poétique d’une maladie peut se comprendre bien qu’elle ait un peu de mal à passer quant on connaît ses ravages. Une façon de la sublimer pour la rendre acceptable sans doute.
(Vous vous en battez souvent les kuï en ce moment, attention elles vont finir par protester ! )

Contribution du : 11/07/2020 09:49
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