Bonjour,

Je remercie les commentaires et les lecteurs de passage. Merci à Oniris d'avoir permis la publication de ce texte.

Animal : Je comprends que ce leitmotiv puisse mettre sur la voix de la chute mais sans elle le texte perdrait son âme, à mon idée. Merci.

Corto : Julien est un personnage fictif. Je l'ai imaginé en pensant à tous les accidentés de la vie, de chasse ou autre, ayant du mal à réaliser leur départ. Merci.

Don : Oui c'est clair, tu as aimé et cela fait plaisir à entendre. C'est encourageant. Merci.

socque : Je suis ravie que mon texte, simple en fait, vous ait emporté jusqu'à la chute. Merci.

maria : Merci d'avoir aimé et de l' avoir dit sans passer par quatre chemins. Parfois c'est aussi simple que cela.

Dugenou : C'est un plaisir de partager. Au plaisir également de vous découvrir.

sympa : Oui, un accident de chasse parmi tant d'autres, chacun étant unique dans son malheur. Comme l'écrivait Tolstoï : "Toutes les familles heureuses se ressemblent, mais chaque famille malheureuse l'est à sa façon.”

Harvester : Merci pour votre commentaire chaleureux. Écrire vrai tout en restant fictif c'est n'est pas évident. Il faut se plonger dans l'histoire, se la coller à la peau.

Sylvaine : Je suis ravie d'avoir pu vous surprendre par la chute. Pour les images :
"Le trajet somnole sur ce chemin gonflé de chagrin. S’il avait une ficelle je pourrais le lâcher. Si je pouvais le saisir je le percerais d’un éclat de vert."
Voici mon explication : Si le chagrin était un ballon avec une ficelle, il pourrait le lâcher. S'alléger, alléger la peine des autres, partir en paix. Mais rien n'est si simple.
Percer (ce ballon) d'un éclat de vert, pour y mettre du printemps, de l'espoir, le rendre plus supportable. Avec un jeu de mots pour vert/ verre.

plumette : Ce départ est d'autant plus difficile lorsqu'il est accidentel. Le défunt doit réaliser et accepter son départ. La famille le retient encore d'autant plus, le sentant présent.

in-flight : C'est intéressant de voir comme les lecteurs lisent différemment. Raté pour la chute !
"Un banal accident de chasse"... Tout devient si banal dans ce monde d'hommes bancals.
Les accidents, la guerre, les attentats... quand ils sont pour les autres.Mais pour ceux qui sont touchés en plein cœur, rien n'est banal, tout est unique.
Je ne pense pas avoir raconté cet accident de chasse de façon banale. Mais chaque lecteur a son histoire et donc sa façon d'interpréter les histoires, ce qui est enrichissant. Merci.


Gouelan

Bonjour Gouelan,

Oui, à l’échelle individuelle, ce genre d’événements est une tragédie. Je l'ai précisé dans mon commentaire. Vous ne relatez pas le fait d'une façon banale, je voulais simplement dire que l'événement manque de portée universelle, c'est à dire que je ne me suis pas identifié au narrateur et je me suis dit, à la fin: "tiens encore un bête accident". Et cela n'a rien à voir avec la qualité du texte: il y a une ambiance, les description sont justes. Cela aurait plus à voir avec le format certainement un peu trop court pour que j'ai des ancrages avec Julien et son environnement.
Au passage, je trouverai judicieux de trouver un autre titre au texte: même si Julien en est le personnage central, je trouve que le titre ne révèle pas l'intention du texte.

Je suis le seul à tempérer la notation du texte, donc si une majorité adhère, c'est que j'ai une vision un peu exclusive du texte. En clair, ce récit est réussi aux yeux du plus grand nombre et c'est encourageant.