Bonjour,

Merci beaucoup pour le temps consacré à ce poème et pour vos retours enthousiasmants. Je ne pensais même pas être publié, alors voir des retours positifs c'est désarmant et très réjouissant. Encore une fois merci à tous.

Eclaircie : Merci beaucoup pour votre retour.

C'est vrai qu'il y a une forte présence du "je" dans ce poème, ce qui est plutôt rare au fond dans la poésie. Le but était de mettre en avant la lutte et la solitude intérieure, mais surtout de contraster avec la fin qui se passe majoritairement à la troisième personne, centrée sur la raison, avec pour idée de souligner une perte d'identité. Le "je" majoritaire passe au "elle" plus impersonnel.


Gabrielle : Un très bon résumé du thème, merci pour votre retour.

En voyant votre retour et les autres je me rends compte qu'une idée n'est pas forcément claire dans le poème, qui est que le rêve peut aussi être un poison mortel dont il faudrait se débarrasser pour vivre plus longtemps et plus sainement. Le rêve fait la vie oui, mais une vie qui peut être plus brève et toxique, surtout si le rêve est désespérément irréalisable.

Mais ce problème de compréhension vient de moi, le texte est assez lourd et trop abstrait.

Queribus : Merci pour ce retour précis et équilibré (défaut/qualité). C'est très vrai, le texte est assez long et hermétique, je combats souvent cette tendance en écrivant.

Quand j'écris j'essaye plus de faire vivre des images et des mélodies, des sensations viscérales et symboliques, je suis moins centré sur la technique et la clarté ou la rime.

J'espère que c'est une qualité mais c'est aussi un gros défaut j'en suis conscient. J'essaye de trouver un meilleur équilibre entre ce style naturel et la nécessité d'être plus compréhensible. Mais bien sûr j'ai aussi peur de perdre en authenticité à vouloir trop contrôler ce "style". J'imagine que l'expérience et le temps viendront naturellement surmonter cette lacune.

Angieblue : Merci beaucoup, je suis aussi touché par votre retour que vous l'avez été par ce poème.

La comparaison avec le burn out est très pertinente. Je n'avais pas ça en tête en l'écrivant, pourtant je l'ai écrit au sortir d'un burn out. C'est un peu ma tourmente actuelle, concilier rêves et raison et j'imagine que c'est le drame de beaucoup dans une époque où tout est devenu tellement mathématique, cadré et rigide.

C'est juste, il y a beaucoup d'abandon et de résilience à la fin, une résilience pessimiste. Il abandonne ses rêves, qu'il renie eux et l'enfant qui les a fait et il en sort changé, vivant mais obligé d'être plus froid face à la vie. Au fond on peut se demander s'il n'aurait pas dû mourir noyé dans la naïveté de ses rêves au lieu de s'accrocher à la vie comme un mort-vivant. Se reconstruire pour survivre n'est pas forcément le choix le plus judicieux, surtout lorsqu'on ne contrôle pas ce qui va sortir de l’œuf.

""Une reine squelettique dans le vide noir de l’espace"
J'aime beaucoup la symbolique de cette image, c'est tellement juste." : Merci, c'est sûrement l'image que je préfère du texte.

papipoete : Merci pour votre retour. Je suis content que la musique soit appréciée. Comme beaucoup, j'écris avec de la musique et j'ai l'impression que le texte est plus authentique s'il est lu avec la même musique que j'écoutais ou une musique proche. Cela renforce l'intention de rendre le texte plus mélodieux.

C'est vrai qu'il y a beaucoup de désespoir, de mélancolie et d'idées sinistres, j'espère qu'il n'y en a pas trop.

Merci de ce retour,
Vous dites :
Citation :
Le "problème" peut venir de l'auteur, aussi du lecteur. et surtout est-ce un "problème" ?
Veut-on être compris ? À tout prix (en abandonnant la spontanéité et l'authenticité, vous le dites, aussi).
Éternel débat (sur oniris). Si les mots atteignent le lecteur, à mes yeux, peu importe (relativement) ce qu'il y voit derrière.
J'ai relu, et en effet, le "Elle" est bien plus présent en fin de prose.
Votre éclairage sur le texte n'était pas ma vision en lecture, cependant. Et ça ne me dérange pas du tout pour lire et apprécier.

@Bossman

C'est un peu dommage d'avoir un retour négatif si peu argumenté avec une petite dose de mépris. Mais on est sur internet, je ne vais pas exiger plus.

Par contre vous avez piqué ma curiosité sur un point, le fait de mentionner le jeu vidéo, sans aucune raison apparente.

Du coup je me demande, aviez-vous un jeu vidéo en particulier qui vous est venu en tête en lisant ce poème ou c'est juste que vous faites partie des gens pour qui le jeu vidéo est un média forcément barbare, violent et abrutissant sans intelligence ou forme d'expression artistique ?