Bonjour,
Au sujet de mon dernier poème "De la poussière aux étoiles" ,
je reste dans l'incompréhension totale de ce qui a poussé les sélectionneurs du Comité Éditorial à publier cette erreur.

Je les remercie d'avoir tout de même fourni une chance à ce texte en le publiant, même si, j'avoue, j'essuie plus confortablement un refus de texte qu'un tel accueil.
De même que je remercie les trois commentateurs d'avoir pris du temps sur un texte qui n'en vaut pas la peine.

Je leur fait même mes excuses pour leur avoir imposé ce ramassis de non-poésie, tel que cela ressort dans leurs observations.

Je leur fait grâce d'une réponse individuelle pas à pas, comme je prends le temps de le faire d'habitude : inutile de m’appesantir sur toutes les erreurs énoncées.

Je regrette juste certains "dérapage" de la part des commentateurs, qui ont eu tendance à considérer "ma conception du langage" à partir simplement de ces quelques mots tentés de ma part, qui partent d'un ressenti authentique mais ont très visiblement loupé leur objectif par leur agencement défectueux.

Je prendrai, c'est certain, un certain temps avant de prendre à nouveau le risque d'exposer ainsi mes écrits.

A beaucoup plus tard.
MissNode

EDIT : j'ai l'humble compensation d'avoir fait un copier-coller de ce qu'est un KINTSUGI qui, lui, a plu, ainsi que celle de vous avoir informé sur une activité magique.

Miss,

Je pense que tu es très sévère avec toi-même, ce qui reflète bien souvent un souci de perfection.
Je crois que ta grosse erreur, dans ce poème, est l'évocation du kintsugi. C'est un art, très ancien, d'ailleurs pas forcément bien connu des Japonais, et tu as complètement transféré l'attention des lecteurs et ... tu les a laissés frustrés de ne pas, finalement, dérouler ton poème sur ce thème, ou qu'en tout cas ce thème soit plus présent.
Et pourtant, c'est bien le sujet de ton poème, des fêlures qui donnent valeur à nos vies, qui marquent l'histoire de chacun.

Va quelques temps dans ta grotte, des fois ça fait du bien :) mais ressors bientôt. Tu as une belle matière à travailler...

Bonjour MissNode,

Citation :C'est un coup à être modérée, ça

Citation :Et votre contrition est une compensation drolatique.

Je l'avais commenté en EL, ayant vu votre pseudo, j'étais tenté de revoir ma propre copie, car vous avez déjà fait 1000 fois mieux !

Mais il y a des textes comme ça qui déplaisent à tous et qu'on garde près de soi, car ils ont une résonnance particulière.

Bonsoir MissNode ,
Je n’ai pas commenté votre poème parce que j’ai décidé de ne plus commenter les textes que je ne comprenais pas et j’avoue humblement ne rien avoir compris au vôtre. J’ai même cru que ce poème avait dû arriver en retard au dernier concours de « poussières ».

Mais diable, quel esprit de contrition, quel acharnement à s’auto-punir ! Il me reste quelques cilices de crins dans mon dressing de séminariste turbulent, si ça peut aider :)

Je ne pense pas que quatre ou cinq commentateurs oniriens seraient capables à eux-seuls de m’infliger un quelconque accablement.
Je crois que l’Art est un juste équilibre entre sa fierté et sa conscience. Perdez votre fierté et alors votre conscience ne sera plus remplie que d’une pâte malléable, non pas par vous l’artiste, mais par tous vos détracteurs. Soyez FIÈRE, vous n’êtes pas une débutante, vous savez que vous avez en vous la foi de quelque chose à réaliser, alors faites-le, vous trouverez forcément un passage vers l’émotion des autres.
Ce serait idiot de vous dire courage.
Bellini

Bonsoir MissNode,

J'ai commenté ce poème en EL.
Je relis toujours mes commentaires à la parution des textes, et j'ai modifié mon appréciation, comme je vous l'ai dit.
Je suis très triste de lire votre intervention présente.
Si certains devant des com pas trop enthousiastes s'inscrivent en faux, crient à la cabale, votre réaction me semble tout aussi disproportionnée, donc pas très constructive pour vous-même.

Déjà, vous n'avez pas eu la chance de trouver, dans vos commentateurs, d'appuis, ce qui ne veut pas dire que le texte soit nul.
Ma réaction quand vous abordez la question des notes au bas du texte serait plutôt de ne pas me féliciter, puisque cet élément nous a détourné un peu trop du poème lui-même.
Les accords et refus restent pour moi une alchimie (que je ne conteste pas) mêlant à la fois tant d'éléments dont je ne peux rien que je ne me sens pas entièrement responsable des accords qui me sont fait, ni des refus.

J'ai, perso, reçu un refus pour un poème dont j'étais sûre qu'il serait publié, contrairement à ceux du catalogue dont j'ai eu le doute jusqu'au courrier d'accord. N'aviez-vous pas proposé récemment un récit poétique sur votre demeure ? cet été ? Si c'est bien vous, je dois dire que j'étais sûre qu'il paraîtrait et il doit avoir été refusé, je ne l'ai jamais lu dans le catalogue.

Éclaircie


P.S.
Citation : je plussoie...et j'aime cet humour que j'espère vous apprécierez.

Je ne m'attendais pas à l'ouverture d'une discussion sur ce fil-ci...
Grand merci pour vos réactions, qui m'aident à me re-caler sur un rail moins émotif.

Je ne sais pas dire s'il s'agit véritablement d'un acte de contrition ou d'un cynisme fielleux et glacial, c'est un peu entre les deux je balance.
Autant j'encaisse bien les refus de textes, autant j'ai du mal à digérer un texte mis sur la place publique avec autant de défauts signalés. Orgueil sans doute.

Je m'en vais suivre pour le moment le sage conseil de hersen et me cacher dans ma grotte pour y grommeler tranquille.
Et merci aussi pour l'humour, c'est le seul salvateur dans les secousses pour se recentrer !

Belle journée à vous.
MissNode

Citation :
MissNode,

Après le cilice, prenez garde maintenant à ne pas dévoyer vos émotions ou vos sentiments dans l’autre sens.
Orgueil, dites-vous ? D’instinct je dirais que ce sentiment détestable est bien éloigné de vous.
Fierté et orgueil n’ont rien à voir l’un avec l’autre. J’aime les nuances, les jeux de miroir déformant des mots, ils participent à la richesse du style des écrivains.
La fierté peut avoir un sens noble ou péjoratif. Il n’en est rien pour l’orgueil.
La fierté au sens noble est tournée vers soi, c’est pour ça qu’elle doit toujours s’accompagner de la conscience du travail accompli, de son mérite. C'est elle que j'évoquais au post#4. L’orgueil, lui, est tourné contre les autres.
On est fier d’avoir donné le maximum de soi. En est-on orgueilleux ? Pas du tout. L’orgueil consisterait à dire : « vous m’avez rejeté parce que vous êtes tous des abrutis ! » Je ne crois pas que vous vouliez nous dire ça :)

Vous présentez un poème, une peinture ou une pâtisserie en compétition. Vous finissez 50e sur 100. Etes-vous fière ou orgueilleuse ?
Ben ça dépend. Vous avez le droit d’être fière si vous avez l’estime de vous-même, si vous pensez avoir respecté votre travail et ceux à qui vous le montrez. La fierté ne s’évalue pas à une marche de podium ; vous auriez fini première, que votre sentiment eût été le même, que jamais vous n’auriez basculé vers le côté obscur de l’orgueil.
L’orgueilleux, lui, ne veut pas de la deuxième place, il n’éprouve qu’un excès d’estime pour soi-même, qui lui donne le sentiment d’être supérieur aux autres, sans forcément pousser à les humilier. Il ne s’analyse pas lui, il analyse les autres. Alors peut-on finir 50e et en être orgueilleux ? Mais bien sûr ! Plus que jamais, puisque je vous dis que vous êtes tous trop abrutis pour déceler mon génie !

Pardon MissNode, je ne pouvais pas rester sur le malentendu de vos mots :)
Je sais bien que sur d’autres forums se joue le destin de la planète, mais aujourd’hui j’avais envie de choses plus douces.
Car aujourd’hui je n’ai pas envie de commenter, ni de griffonner quelques pages de mon roman. Je n’en suis qu’à la 312e page (format Amélie Nothomb) et je me dis que je n’arriverai jamais au bout. Je déprime à fond, j’ai perdu fierté et orgueil, et mon cilice usé me caresse désormais plutôt qu’il ne me fouette…

Voilà, moi aussi j’ai mes comptoirs de bistros philo :)
Bon, ça y est, j’ai fait ma page quotidienne d’écriture. Désolé, MissNode, c’est tombé sur vous.
Bellini