Merci à tout ceux qui, de près ou de loin, ont participé à la publication de ce récit poétique.

Je suis assez déçue du nombre de commentaires (cinq), car c’est justement sur ce genre d’œuvre, plus atypique, que les réactions sont particulièrement bienvenues.

Pour autant, je suis plus que comblée par les contenus des commentaires récoltés, car ils disent clairement qu’il n’y a aucun hermétisme (ce qui était mon souci à l’écriture) et que ces lecteurs se sont laissés bercer au rythme de l’eau intemporelle.

Socque : Tous ces « ailles » que tu trouves trop flamboyants : Même si c’est plutôt négatif pour toi, c’est bien que tu les aies remarqués, ils sont le flamboyant de l’homme au harpon, du voleur d’oeufs, qui veut toujours plus, que j’ai tenté d’opposer au « aille » d’écaille, à qui l’homme donne une valeur marchande, mais qui pour la tortue, n’est rien d’autre qu’une matière qu’elle fabrique pour se protéger. Et qui, donc, est sa perte.

Eclaircie : # sauver la tortue : Oui, une allusion aux réseaux sociaux, aux revirements sans fondements, sans réflexion, d’une masse qui peut dire ou faire tout et son contraire le temps d’un clic.

Vincente : le récit poétique ne raconte pas nommément « quelque chose ». Il sert davantage des idées véhiculées sans qu’il y ait « prise » sur une narration logique. C’est ce que j’ai essayé de faire ici, et aussi dans « les points cardinaux », je tente de rester dans une universalité en abordant des thèmes, qui font partie de mes convictions, d’une manière poétique, certes, mais surtout « douce ». Dire sans avoir besoin de crier.
Les micro-chapitres symbolisent le temps qui passe. Beaucoup de temps. La tortue est toujours là, elle ou une autre. Et l’homme aussi, lui ou un autre.

Luz : merci, ton compliment sur la poésie du texte me va droit au cœur, puisque c’était un des buts prépondérants recherché ; et oui pour l’escargot, c’est plus petit… mais tout aussi nécessaire, et ça aime l’eau, un escargot ! Et une tortue, ça aime la salade :)

Emilia : un très grand merci. Je suis très touchée que tu aies perçu ce cri universel, ce cri doux habillé de poésie.
Finalement, est-ce que je demande plus ?
Non, je ne crois pas.

A une prochaine fois sous nos écrits.
Avec mes remerciements sincères.

Coucou Hersen.

Déçue, tu dis ? Je te comprends un peu par rapport au nombre que tu obtiens sur d'autres textes, nouvelles ou poésie.
Par contre, 5 pour un récit poétique,ça me semble une belle réussite, non ? je viens de passer voir globalement le nombre de coms oscille entre 4 et 12, tu en as 5, une moyenne. J'ai pas regardé dans quel laps de temps, les coms avaient été déposés.
Le récit poétique est assez récent. Il nous faut l'apprivoiser pour oser le commenter, non? J'ai commenté mon premier bien après le premier sorti, je n'osais pas.
Et j'ai aussi dû demander des précisions quant à ses règles, pour être un peu plus à l'aise.
Ne faut-il pas attendre un peu plus (que 12 jours) avant de réagir ?

@Eclaircie,
Oui, tu as tout à fait raison!
Je pense que je transpose mes interrogations à propos de cette catégorie" récit poétique", quant à l'écriture, à celles que je constate peut-être en lecture.
Car si je trouve que ce n'est pas facile à écrire, est-ce facile à lire ?

Mais je tempère aussi en précisant que les coms reçus me confortent dans le fait que ce genre de poésie n'est pas non plus un ovni sur oniris, puisqu'ils montrent qu'il y a eu un certain intérêt.
Mais peut-être aussi qu'en étant pas sûr de soi dans une nouvelle catégorie, on est plus "demandeur".

Depuis le début du lancement de cette catégorie, Oniris en a déjà publié 15. C'est plus que prometteur !

Hihihi, et encore le mien n'est pas paru....ok, je ne l'ai pas proposé, mais ça me tente vraiment.
Un détail, je n'ai parlé de métaphore qu'à la fin, car dans la qualité d'un récit poétique, ce n'est pas à mes yeux l'essentiel.

Bonjour hersen,

Si tu as été amenée à comprendre que j'attendais d'un récit poétique qu'il "raconte nommément « quelque chose ».", c'est je n'ai pas dû bien m'exprimer.

En effet, mon regret en lisant ton sympathique texte c'est de devoir fourailler un peu pour saisir ton intention. L'intentionnalité est pour moi le cœur d'un projet, c'est valable dans tous les arts, dans toutes les "entreprises" ; c'est par elle que battra le sang expressif. Ceci dépasse donc largement le cadre de la nouvelle catégorie littéraire sur Oniris.

Dans tout investissement "scriptural", une volonté est à l'œuvre, un désir d'inscrire « quelque chose ». Or selon les domaines d'expression, le mode de formulation varie mais l'axe de l'intention demeure dans une nécessité de la rendre "parlante", apparente, expressive en somme. Dans ton récit, je trouve que cet axe est sinueux, c'est ce que je sous-entendais en le qualifiant de "vagabond", ce qui n'est ni une tare ni un laxisme littéraire, mais un choix narratif respectable. Soit.
Le problème, la question à mon sens, c'est que fera le lecteur dans ces "papillonnages" narratifs pour entendre la voix de l'auteur, entendre ce qu'il a à dire ? Et donc ce qu'attentionnellement l'auteur placera ici et là pour l'aiguiller, et ceci d'autant plus que les enchaînements auront été peu tenus.

Dans ce texte, tu as voulu dire « quelque chose », mais j'ai eu du mal à l'entendre.
Si le but de l'écriture est de lancer sans façon quelques couleurs, alors pourquoi en demander plus à l'auteur ? Je lirai les couleurs et je m'en contenterai ou m'en satisferai si leur harmonie me plaît. Par contre si le but est d'évoquer « quelque chose », alors j'attendrai une certaine visibilité dans la démarche, j'espèrerai pouvoir me saisir de l'intention avec ce que l'auteur me met sous la dent.

C'est marrant, tous les deux, Hersen et Vincente :
Hersen veut de toute force que l'on comprenne ce qu'elle a voulu dire
Vincente attend un peu la même chose de sa lecture, avec, en plus le désir absolu que l'auteur ait eu une intention volontaire avant de rédiger.
Je résume car je ne te comprends pas très souvent Vincente (tu me diras si mon raccourci est valide)

Et, vous ne vous êtes pas retrouvé sur ce récit poétique.

Encore une fois, (Pouet, viens à mon secours), je ne suis pas fâchée quand l'écriture précède la volonté de dire et je ne trouve pas que ce soit moins artistique de mettre en avant l'intention pré-rédaction ou si la rédaction arrive seule. Je fais confiance à mon cerveau qui travaille plus vite que moi et mieux, souvent et sans me le dire.
Est-ce que vous entendez ce que je veux dire ?

@Eclaircie, ton résumé de notre situation me semble pertinent et je vois que tu as compris mon intervention (ça me rassure ! :)... ).
Je rajouterai cependant une petite chose à ta fin de phrase "une intention volontaire avant de rédiger.", c'est bien l'intention concernant "l'avant" de l'écriture, mais surtout la façon dont elle est réinstillée dans le "pendant" de l'écriture pour que, dans son "après", elle devienne accessible au lecteur.

Ah, bon ? En fait, je ne me suis jamais tant demander de trucs en écrivant. Bon, mais j'ai eu la chance de croiser un poète qui aimais presque tout ce que j'écrivais '-spontanément-, ça aide et qui savait dire assez franchement quand ça n'allait pas dans ce que je lui envoyait.
Par contre, tu me mets le doute, est-ce que je comprends ce que je lis et commente ici ?
Et j'ai aussi toujours fui les explications de textes, en poésie ça m'a toujours tuer le bonheur de réciter et/ou lire la poésie.

@Pouet, oui, il s'agit d'un peu tout ça.
De la place que prend l'Homme alors qu'il n'est pas forcément celui qui perdurera sans aide.
j'ai choisi la tortue car sa longévité va bien avec l'idée que le temps n'est rien, ou que plutôt, notre temps imparti sur terre n'est pas grand chose.
Je vois bien les choses comme toi : qu'un texte nous parle, pas forcément en prenant le biais intellectuel.

tout joli mignon : en rapport avec # sauver la tortue.

Merci de ton passage, et de ton com dont la teneur permet de répondre à Vincente.

"Il n'y a pas grand-chose à dire sur un récit poétique : il est poétique ou il ne l'est pas. C'est à peu près tout."

j'ai repris ici cette partie de ton commentaire, Cat, parce que c'est la clé de cette catégorie naissante sur Oniris.
Même si je ne peux m'empêcher de penser que sans message de fond, ce sera comme celui qui dans le vent n'entend que le vent...

Un très grand merci pour ton passage !