Merci à tous, les machinistes et les acteurs.

Je remercie beaucoup Fugace et Maria de m’avoir sauvée, car au vu des commentaires, j’ai vraiment pensé que je m’étais cassé la tête pour rien avec le titre. Qui est la clé.

Nue-propriété, terme de droit. L’idée (que je défends) étant que rien ne nous appartient, mais qu’on doit le laisser vivre comme il est dit qu’il doit vivre.
Si ça paraît déjanté (Don), ça ne l’est pas tant que ça car finalement, dans un jardin, à part que les poules ne parlent pas, que le hérisson ne sait pas écrire de messages, que les escargots critiquent les mulots, que les bousiers n’ont pas lu Camus, je pense que tout le reste est à peu près vrai… si on laisse le jardin vivre sa vie. Il est bien sympa d’accueillir le jardinier.
Si ça paraît incompréhensible (SaulBerenson, Corto et, dans une moindre mesure, Akidelys), alors sans doute que c’est parce que vous n’avez pas assez écouté vos profs de sciences naturelles au lycée, ou même dans le primaire ? Non, je rigole. Ou alors les cours étaient trop sérieux ? Si si, je rigole:))))
Si c’est trop compliqué d’entrer dans un univers tel que celui-ci, alors cela remet en cause la lecture, Malitorne : pourquoi lit-on, si ce n’est pour découvrir des « ailleurs et des « autrement ». Et je ne vois toujours pas ce que ma « profusion » vient interférer dans ta difficulté à pénétrer un univers que tu ne ressens pas ! Tu n’aimes pas ce que j’écris, mais pourquoi en faire toute une histoire ? Relax !
Si cette nouvelle est une « curiosité », alors tu me combles, Animal, parce que je prends réellement plaisir à l’écriture, pour ce texte et tous les autres.
Si pour une fois c’était assez long (maria), c’est top, je savais bien que j’allais y arriver un jour avec toi !

Ce texte est une réflexion (si, si) de notre place à nous, les destructeurs efficaces. Nous ne serions rien sur la Terre, sans tout ce petit monde qui s’agite autour de nous, il n’y aurait tout simplement plus de vie humaine possible. Pour ne pas faire trop cliché, je vous ai épargné les abeilles, fort médiatisées de temps à autres.

La Terre est notre maison et nous n’en avons pas d’autres.

Citation :

Tout à fait d'accord ! Mais il y a tant de sourds et d'aveugles que c'est difficile de faire passer le message, même avec humour.

Sur la longueur de ta nouvelle Hersen : pour moi le message était passé, clair ; pas la peine d'en rajouter. Et puis la narratrice avait sôômmeil...
j'ai oublié de dire que j'ai trouvé le texte très beau à regarder, plus long il n'aurait peut-être pas fait cet effet.
Au plaisir de te lire à nouveau.

Animal : oui, mais faut-il pour autant être muet ? (ok, c'était un peu facile après ton "sourd et aveugle" )

maria : "très beau à regarder". C'est une étonnante manière de dire, très évocatrice aussi.
pour la longueur de mes textes : oui, c'est comme tu l'as ressenti ici : j'arrête quand je n'ai plus rien à dire, et c'est en fonction de mon idée initiale. Il est très rare que je m'égare dans des chemins de traverse en écrivant, j'aurais peur de perdre ce qui m'a invité à me lancer dans l'écriture d'un texte.

Dugenou : merci de ton passage. Désolé que le tout ne te semble pas pertinent, même si je ne comprends pas la comparaison avec mes deux derniers textes publiés ici.
Pour le virage, les épingles à cheveux, ça à son charme aussi, lié au risque
Mais relativisons : se planter sur Oniris, est-ce vraiment se planter ?
Alors je vais continuer mon petit bonhomme de chemin, il me plaît bien, et tu mets vraiment la note que tu veux.

Et bien oui Hersen je suis attentive à l'esthétique de la ligne, de la page, en particulier dans un texte court et je le répète j'ai trouvé ta nouvelle jolie à regarder.

Plumette,

Ah, les poules et leurs bons oeufs ! ben oui, mais justement, je me suis dit que ça ferait un peu cliché du marché !
Les poules ont deux autres rôles : elles se nourrissent principalement de... vers et d'escargots. Un contentieux est en cours...
Et elles mettent de l'ambiance. Elles chantent, elles sont adeptes de rap (as-tu remarqué comme elles remuent la tête ? Elles enrichissent le compost, et pour certaines, c'est carrément le délire avec des plumes en bouclette, sur les pattes, coquette jusqu'au bout des griffes.

La nue-propriété : oui, tu as raison. Mais l'idée sous jacente est qu'un jardin est si généreux qu'il y en a forcément pour tout le monde, si chacun ne prend que ce dont il a besoin (cf les poules)
ça tourne en boucle...

Merci pour ton passage !

Merci Luz d'être venu jusqu'au jardin, lieu bien connu de toi, je suppose.

mais tu étais perdu ! ben zut alors, les allées ne sont pas assez droites. je le savais bien qu'il y avait un truc qui clochait !

(des mandarines :)

voici pour toi les ani-mots

hersen : en effet, je n'aurais pas dû faire allusion à tes précédentes productions... surtout que vérification faite, j'en avais sauté deux (aïe !) Pardon. Une chose que j'avais oublié de saluer : les bousiers héritiers de Sisyphe... la trouvaille vaut son poids en cacahuètes!

Pour les épingles à cheveux, tu en as vraiment besoin ?

Je ne comprends pas pourquoi tu me demandes de rester « relax » Hersen. Ce n’est pas parce que j’exprime une opinion sincère que j’ai de l’animosité contre toi. Des textes peuvent en effet m’agacer par leur contenu, pas le tien. Il me laisse juste de marbre, ne fait pas vibrer de cordes sensibles.
Concernant la « profusion » et je crois que je te l’ai déjà dit. Plutôt que de multiplier des petites nouvelles aux thèmes légers, tu devrais essayer une histoire consistante que tu aurais pris le temps de peaufiner et d’approfondir. Un conseil parmi d’autres, mais nous sommes là aussi pour ça.