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1 Utilisateur(s) anonymes
merci pour L'Attente |
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Bonjour à tous,
Un grand merci d'abord au comité de lecture pour avoir sélectionné ce texte. Merci aussi à tous ceux qui ont pris un peu de temps pour lire et commenter ce texte : socque, embellie, Lebarde, Queribus, papipoete, Robot, Corto, Babefaon, Edgard, Miguel, inconnu1, Myo, emilia. Vous avez visiblement aimé ce poème, merci beaucoup ! Un mot sur la genèse de ce texte : de tous les poèmes composés dans ma vie, celui-ci a été un des plus difficiles à écrire... Il s'est écoulé près de 6 mois entre l'écriture du premier vers et l'achèvement du texte. Cela ne venait pas, je ne trouvais pas le ton juste pour évoquer cette tragédie (le terme n'est pas exagéré) des maisons de repos, je raturais sans cesse... Il ne fallait pas tomber dans le "mélo" mais essayer d'aborder ce sujet grave avec pudeur, avec dignité. J'espère y être plus ou moins arrivé. J'ai recueilli le témoignage de différentes personnes ayant un père, une mère, une tante dans cette situation. Un de mes oncles, 87 ans, est en maison de repos, bien vivant... mais il a coupé les ponts avec notre famille, malheureusement. Ma mère, 86 ans, vit seule dans sa maison et est en bonne santé... Comme beaucoup, elle est déprimée par cette crise qui s'éternise. Sur le plan de la forme, je reconnais qu'il y a 2 ou 3 imperfections. Je propose ci-dessous une version un peu différente (vers 4,8, 13 avec inversion rhume et grippe), où la césure est mieux respectée (mais le vers 8 y perd un peu de naturel) La remarque de socque concernant l'abandon des rimes pour les tercets est pertinente, je vais y réfléchir... Lebarde : je ne pense pas qu'il y aient des rimes fautives ou insuffisantes... Si oui, lesquelles ? Voici la version bis : Je vis depuis longtemps dans ce home tranquille. Mais pourquoi, dites-moi, ces gens portent des masques, Des visières, des gants ? Quelle mode fantasque ! Je reste dans ma chambre, immobile, inutile… Plus de visites, rien… Que nous arrive-t-il ? Dans les couloirs, pourquoi parle-t-on à voix basse ? Je regarde l’horloge, au mur… Les heures passent, Si lentement ! Quel jour, quel mois, mars ou avril ? Ma chère Madeleine est partie ce jeudi… Savez-vous seulement quand elle reviendra ? Mes enfants, j’aimerais vous serrer dans mes bras ! Au fond de ma poitrine, une douleur grandit. Est-ce la grippe, un rhume, une banale angine ? J’attends dans cette chambre où la clarté décline. François
Contribution du : 15/02/2021 16:45
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