Bonjour à tous et merci pour avoir accepté cette nouvelle.
Tout d'abord, je craignais que certains mots plutôt crus ne fassent tiquer, mais je suis assez content de voir que cela n'a pas (encore?) été fait.

Alors, petite liste des détails peu rattachés au récit ou qui n'y étaient pas nécessaires.
- J'ai mis longtemps à écrire ce texte, en écrivant, abandonnant quelques semaines, y retournant pour le modifier etc. Je ne voulais pas avoir ce rendu de "premier jet" qui aurait pu aussi nuire à la logique des enchaînements de ce récit. De plus, cela m'a permit de rajouter au fur et à mesure des détails auxquels je n'aurait pas pensé en premier (la mise en valeur de la transidentité, les religieux criant à la punition divine, le marché du sexe qui explose ou s'effondre, etc...)

- Il n'y a aucune explication claire sur la véritable origine de ce gène cancérigène. J'ai imaginé qu'il se soit activé sur si peut de temps grâce à un virus sans symptômes direct mais répandu partout sur terre. Cela peut être une explication, mais je n'ai pas voulu non plus m'épancher là-dessus, car je ne trouvais pas cela réellement intéressant à la lecture. De plus, j'avais peur de perdre le lecteur dans des explications trop techniques.

- Le gène de la DGSC est situé sur le deuxième chromosome X des femmes, celui qui remplace le Y chez l'homme. (le 46e)

-Il y a plusieurs raisons pour laquelle le premier homme touché par la DGSC soit un religieux. Cela parce parce que pour une suite potentielle de récit, serait beaucoup plus intéressant à développer qu'un homme au hasard. De plus, cela aussi car l'effet "punition divine" pourrait être double: cet homme n'était pas aussi sain qu'il ne le prétend, donc elle se trouverait ici justifiée en quelque sorte. Ou alors, cet homme est sain, et ce serait donc une preuve aux religions que la DGSC n'est pas une punition divine, affaiblissant encore plus leurs discours. Voir les mener à leurs disparitions?

- Les textes de ce style (prendre une idée de base, la développer dans tous ses aspects, voir où cela mène au niveau social) sont mon péché mignon; il faudra vous attendre à en avoir d'autres haha.

Je reviens ici suite au commentaire plutôt pertinent de Neojamin.

Comme dit plus haut, je n'ai pas voulu alourdir la nouvelle avec des rapports immunologiques, ou quels qu'ils soient d'autre, d'ailleurs, pour ne pas alourdir. De plus, je ne suis pas moi-même oncologue, alors je ne suis pas en mesure d'utiliser le vocabulaire spécialisé.
Et quoi qu'il en soit, je ne visais pas la rigueur scientifique avec ce récit. J'ai évidemment essayé d'être raccord, mais il faut parfois tricher, tant que cela reste dans les limites de l'acceptable pour le lecteur.
Pour être tout à fait honnête, si je visais la pure rigueur, ce récit aurait du s'étaler sur au moins 500 ans au lieu de 200. (le temps que chaque génération soit majoritaire) Peut-être une amélioration sur ce point dans le prochain?

"Il était le..." était bien volontaire. Je n'ai pas réussi à trouver d'équivalent qui me plaise

"Moi, Charles Ouarel... " était je trouve le meilleur compromis entre sérieux et tout-public. J'aurais aussi pu écrire "Rapport sur le cas particulier de Madame X, 6/6/2034.
Les recherches post-mortem menées sur le corps de madame X par le Dr Ouarel et son équipe n'ont aboutit à aucune découverte. La localisation des tumeurs sur les muqueuses ne semblent avoir été induite par aucun facteur autre que le hasard." Mais j'avais peur que cela fasse pavé dans la mare par rapport au reste du texte.

Un cas à l'autre bout du monde étudié par le même médecin car je rapelles que le Dr Ouarel est la pointure mondiale en matière d'oncologie, qu'il a déjà étudié un cas similaire et que c'est une configuration rare (tout cela est dit plus haut dans le texte. J'aurais dû insister sur le fait qu'il soit le meilleur dans son domaine.

Hormones est un domaine scientifique? Oups? une coquille. J'aurais dû écrire "endocrinologie". Autant pour moi.

En haut risque de développer ce cancer. Cancer qui, s'il se développe, est fatal en deux-trois semaines.

"fit grandement reculer le métier" Comme pour "Il était le...", je n'ai pas trouvé d'équivalent qui me plaise lors de l'écriture. Si vous avez des idées je suis preneur.

Pour la dernière phrase, et toutes les autres "Phrases ne fonctionnant pas", je n'ai pas non plus une expérience d'écriture si longue (pour être tout à fait honnête je suis meilleur scénariste qu'écrivain).

Je sais que mon texte n'est pas parfait, et je le savais aussi lorsque je l'ai envoyé. Mais j'ai vraiment essayé de faire au mieux, et je suis désolé si certain(e)s n'ont pas réussi à accrocher. Je pense que le coté intégralement descriptif du texte a du aussi jouer là-dedans.
Le prochain sera meilleur.

Bonjour !
Merci pour les explications, c'est toujours sympa de pouvoir échanger sur ce qu'on écrit et ce qu'on lit. La lecture restait intéressante et je serais curieux de lire autre chose de votre plume ! Eh oui, chaque texte nous permet de progresser, c'est bien la chance que nous avons avec Oniris.
Et je reconnais effectivement le talent du scénariste...
Au plaisir,
Benjamin