Je remercie tous ceux qui ont osé affronter ce couteau de nuit.
Les lecteurs, les commentateurs, avec un merci particulier pour les EL.

Socque, Saulberenson, Plumette, Dugenou.
Robot, Microbe, Tiramisu, Corto, Ombhre, papipoète.

A se relire les uns les autres !

Don,

Je m'attachais ici à l'abîme sans fond dans lequel se trouve une victime sexuelle et qui n'a pas de repère pour remonter la pente, et de l'effort colossal, immesurable, qu'elle doit fournir. Pour comprendre qu'elle sera toujours une victime, tout comme on ne se défait pas d'un tatouage de la honte.

Je ne cherchais aucunement une polémique sur la société, dans le monde du travail ou ailleurs, même si je pourrais en pondre 300 pages dans la nuit.

Le chemin est long pour tous.

Un grand merci pour ton passage.

Merci Charivari, Babefeon et Neojamin d'être venus lire et commenter.

Voilà, un texte fort, hersen, qui fonctionne plutôt bien je trouve.

Peut-être aurais-tu pu mettre le récit du viol au présent (elle s'en souvient, elle peut voir la scène au présent), c'aurait été encore plus fort, il me semble.

Je ne suis pas complétement convaincu par le poignardage au stylo... ça ne me gêne pas (trop) qu'elle le poignarde avec son stylo, mais c'est sa réaction à lui qui me fait tiquer, il se contente de tenir un discours assez cohérent (pendant ou apèrs ?), pas de mouvement de recul, ou de protecion, ou pour la repousser... j'ai dû mal à me représenter le scène.

Je comprend pas non plus ce qu'elle fait au commissariat, puisqu'il ne porte pas plainte... c'est pour autre chose ? mais dans ce cas là c'est un peu trop elliptique pour moi.

Enfin l'anecdote complétement inutile: ton bon titre "couteau de nuit" m'a fait penser au "un grand poignard en peau de nuit" le poême dans le film "Harry un ami qui vous veut du bien". Ok, ça n'a rien à voir mais j'ai prévenu que c'était inutile ;-)
le début du poème :
Citation :

Bonjour vicomte !

je ne connais pas le film que tu cites, mais j'en suis maintenant curieuse.

l'attaque au stylo : peut-être ne l'a-t-il pas pris pour une réelle attaque, il n'a rien en main pour connaître l'origine. il trouve donc la jeune femme juste timbrée.

Pour la plainte au commissariat : qu'est-ce qui te fait dire dans le texte qu'elle ne porte pas plainte ? (car des lecteurs ont confondu, pensant que l'homme avait porté plainte. je ne sais pas ce qui fait dire ça dans le texte)
Cet incident de l'entretien d'embauche fait suite à de nombreuses tentatives qui toujours échouent, parce qu'elle n'a plus aucune confiance en elle-même et qu'au fond, elle a peur, autant d'elle-même (l'attaque au stylo) que des autres.
C'est cette attaque qui va lui apporter le déclic, et après asrérique dans le texte, elle va d'elle-même au commissariat, où elle refuse le stylo qu'on lui tend pour signer, mais préférera le sien, qui reste la seule arme qu'elle possède, et sans doute a-t-elle compris en quoi ce stylo est une arme.

J'aurais pu, il est vrai, laisser ce que j'avais initialement écrit, à savoir qu'elle se tourne vers une association qui aide les victimes d'agressions sexuelles à se défendre juridiquement. Mais, et ce n'est en aucun cas de ma part un dénigrement de ces associations qui font un boulot fabuleux, je voulais soulever le point essentiel pour un début de reconstruction : la volonté doit venir de la victime elle-même, ce premier pas est primordial, même si ensuite tous les outils sociaux existants sont, je pense, incontournables. La victime doit en quelque sorte passer par ce qui la fera réagir, etcela prend plus ou moins de temps. Plutôt plus que moins, d'ailleurs.

la scène de viol au présent ? je ne sais pas, je voulais différencier vraiment les différents moments-clés et temporellement, c'est ce que j'avais sous la main.
Un texte que je voulais court, et j'avais peu de choix pour rentrer dedans la scène initiale, les conséquences sur sa vie avec tout ce que ça comporte de ratés, sa prise de conscience (en ellipse) et son premier pas vers une délivrance. Puis son présent, qu'elle pourra peut-être enfin changer.

Merci pour ton passage, Vicomte !

P'tit nouveau ?
Si tu vas en salon d'accueil, tu devrais te voir offrir des chocolats par Dugenou.
Voici déjà les fleurs

Pour l'attaque au stylo, j'ai l'impression que ce doit être assez violent (même avec un stylo), et comme elle porte visiblement plusieurs coups, il me semble qu'il aurait dû réagir physiquement, je m'étonne juste de ne pas voir/ressentir cette réaction , mais c'était juste un détail.

Pour la plainte au commissariat... euh, je fais partie de ceux qui n'avaient rien compris : comme juste avant (dans le texte, pas forcément temporellement, je le reconnais) le type lui dit qu'il ne portera pas plainte, et qu'on la voit au commissariat signer un truc, j'ai fait une association, j'ai cru qu'elle avait été convoqué au commissariat pour ça... Du coup j'ai complétement raté le fait qu'elle portait plainte, zut je suis idiot.

Pour le présent de la scène de viol, je pense qu'on aurait compris que c'était au passé sans problème avec le "elle se souvient" (en plus tu as utilisé une astérisque ailleurs, tu aurais pu en mettre une là pour séparer les deux moments), ceci dit ça marche bien au passé, mais là il me semble qu'on aurait été encore plus présent... au présent ;-)

Merci pour les fleurs. Je suis trop timide pour le salon d'accueil, je vais rater les chocolats ;-)

J'aime bien être un p'tit nouveau... ça me rajeunit.

Oui, Ok, j'entends ton point de vue au sujet du commissariat.
Je vais chercher à modifier légèrement.
Merci de ton concours.

...tu manges les chocolats que Dugenou, gentiment, me réservait

Mais non, ils sont pour toi!
(je m'arrangerai avec Dugenou)