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1 Utilisateur(s) anonymes
De fraise et de framboise, merci ! |
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Organiris
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Merci à tous les acteurs de publication sur Oniris.
Et plus particulièrement les lecteurs et commentateurs, qui permettent un prolongement à nos textes. Le sujet n’a échappé à personne, je vous en remercie pour cette lecture juste. (on n’est jamais sûr de ce que l’on écrit…) Quelques détails du texte : l’Espagne est venue spontanément à l’esprit de certains, mais je parle bien de péninsule ibérique : le Portugal s’y met aussi, dans ces pratiques délétères bien pratiques. Et le vers : « et le soir, de la péninsule, montent des feux », je l’ai volé à Brel, de sa chanson « Les Marquises » Là-bas aussi, le soir, montent des feux… et gémir n’est pas de mise, aux Marquises. Peut-être est-ce un peu tordu dans le cheminement, mais je voulais joindre l’idée de « gémir », pour appuyer ce qui se vit dans ces exploitations, exploitations qui ne volent pas ce mot-même. Et d’une île à une péninsule, tout dépend où l’on naît, sans doute. Je me devais ici de rendre à Brel ce qui lui appartient et que j’ai utilisé. En ce qui concerne le dernier vers, je suis d’accord avec ceux qui ne le trouvent pas à sa place. En fait, et c’est un tort, j’ai voulu trop embrassé le sujet et mettre mon grain de sel côté consommateur. C’est vrai, fraise et framboise, n’est-ce pas si délicieux sur la table et si innocent comme fruit. Mais ce n’était pas ici la place de, en quelque sorte, passer à un autre sujet ici. Merci d’avoir su me le dire. Socque, Papipoète, Capry, Robot, Myo, Cristale, Toni37, soyez donc vivement remerciés. Tony37 : je pense que nous sommes diamétralement opposés dans notre démarche d’écriture, bien que n’ayant encore rien lu de toi. « Toute la misère du monde », comme tu le dis, est-elle trop sale pour qu’on en parle ? N’est-il pas juste d’en savoir un peu plus ? De savoir ce que parfois nous soutenons sans le savoir ? La misère du monde n’aurait-elle donc pas droit à sa poésie, ce qui viendrait à dire que seule l’indifférence conviendrait ? Que ce soit en poésie ou ailleurs, je ne suis pas d’accord. Mais nous ne sommes pas là pour être d’accord, nous sommes là pour proposer nos textes. Donc tout va bien. A tous, à bientôt !
Contribution du : 22/02/2021 18:18
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Re : De fraise et de framboise, merci ! |
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Dans l'écriture, certainement mais aussi dans les idées.
La Poésie ne doit pas être un tract comme j'ai vu sur d'autres textes que le vôtre. Avec mes impôts, je pense contribuer suffisamment à cette misère que l'"on" crée. J'ai bien compris qu'à part la concordance d'idées, les commentaires aimables, la critique a des frontières, ici. Comme je ne peux ni ne veux me fourvoyer, je m'abstiendrai de commenter tout texte moyen, qu'il soit politique ou non. A mon avis, sexe (détaillé) et politique devraient être déconseillés en poésie. Je vous réponds car je sais la gravité d'interdire l'expression. On tombe vite dans l'argumentation qui musèle : "comme tu le dis, est-elle trop sale pour qu’on en parle ?" . La prochaine étape sera t-elle de traiter vos contradicteurs de racistes, au but de les faire taire ou bannir ?
Contribution du : 22/02/2021 19:12
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Re : De fraise et de framboise, merci ! |
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Organiris
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Chacun, Tony, pense ce qu'il veut, s'autorise ou se défend certains sujets. C'est une question personnelle.
Après, chacun écrit selon ses choix, ses préférences, ses sensibilités. La question de la poésie en est une autre. On le voit sur le site où la variété des lectures proposées illustre bien que cette question n'a pas de limite dans ses réponses. Tu me dis que mon texte n'est pas poétique étant donné le sujet(et le traitement peut-être, là je n'ai pas bien compris ce point). Je n'ai aucun problème avec ça, parce que soumettre son texte à des lecteurs, c'est justement être confronté à des manières de voir différemment. Bonne soirée.
Contribution du : 22/02/2021 21:29
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Re : De fraise et de framboise, merci ! |
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Visiteur
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Je dis et j'écris ce que je pense sur les textes proposés. Désormais, je ne commenterai que les apolitiques pour éviter de tels débats. Je crois avoir saisi la tendance en vigueur
Bonne soirée Hersen.
Contribution du : 22/02/2021 21:51
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Re : De fraise et de framboise, merci ! |
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Organiris
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Lari,
merci de ton passage sur ce poème, il me fait bien plaisir.
Contribution du : 24/02/2021 19:57
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Re : De fraise et de framboise, merci ! |
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Bonjour jf,
c’est naturellement un grand merci que je te dois, d’avoir décortiquer ces barquettes jusqu’à les mettre en miettes. Ta vision est exactement celle que je cherchais à donner, à part peut-être deux points : Tu parles d’une nostalgie de la mer (la mer jamais ne les quitte). Je pensais ici davantage à ce qui colle à la peau des immigrés, d’être toujours engloutis dans le démesuré de la misère. C’est un peu la même idée que dans les camps de réfugiés, ils sont des vagues, ne sont maîtres de rien en ce qui concerne leur vie personnelle. Je ne pense pas que les immigrés, pour la plupart, soient des habitués de la mer et de ses traîtrises, ils vivent souvent à l’intérieur des terres. Ils leur faut donc assumer en plus ce courage, de traverser un désert liquide hostile, dans des conditions inhumaines. Donc « jamais la mer ne les quitte », ils sont toujours pris dans la même tourmente. Le deuxième point est sur les criquets. J’ai vraiment aimé ce que tu en dis, que même les criquets se taisent, tant la nature est effarée du sort de ces personnes. En quelque sorte, tu vas plus loin que moi. Je pensais aux criquets comme tous les témoins de ce qui se passe, tous les gens qui connaissent ces lieux, qui ne les condamne pas, argent oblige. On se tait quand on y a un intérêt, aussi minime soit-il que d’acheter des fraises ou des framboises toute l’année à des tarifs sans commune mesure avec ce que devrait être la réalité. Je sais. Revenir toujours sur des histoires d’argent est trivial et lassant. Mais nous n’avons pas d’autres vérités que l’argent, je crois . Cela nous fait commettre bien des choses que nous ne voudrions pas pour nos enfants. Donc un très grand merci, jf, pour avoir pris le temps sur ce texte. Je te suis aussi reconnaissante d'avoir évoqué Voltaire. On se rend compte en le lisant que tout a été dit depuis longtemps, mais notre direction n'a pas changé d'un iota. j'ai bien peur que nous devions accepter notre humanité telle qu'elle est; la philosophie consiste à savoir ce que nous sommes tout en sachant que nous ne changerons pas.
Contribution du : 01/03/2021 14:30
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