Avec du recul, je me demande si ce n’est pas l’exergue que j’aurais dû proposer. Il me semblait que le mot était connu.

En tout cas, c’est la question que je me suis posée en découvrant que le cloporte, animal exécrable par définition, possédait quatorze pattes.
Étrangement, le même nombre de vers qu’il faut pour écrire un sonnet, et 14 fois exécrable, la même remarque que Rimbaud (qui sait compter) fait à la poésie romantique de Musset qu’il déteste (sa poésie, pas sa prose).

Comme Musset (on peut supposer avec Sand), mon cloporte charme sa bien-aimée de ses vers.
Sont-ils exécrables, tels des vers romantiques ? (J’emprunte un morceau de "Sonnet" de Félix Arvers, ami proche de Musset).
Au lecteur de voir...

Toujours est-il que la demoiselle répond en formulant elle-même des vers. Pas les plus beaux du monde, vous aurez vu, mais c’est un début.

Et voilà deux individus condamnés à la banalité de la prose de Monsieur Jourdain, jetés pour le meilleur ou le pire dans les bras d’Orphée.
D'exécrables romantiques...

En gros, voilà le scénar de mon texte.

Pour le reste, le titre est celui d’un film assez moyen des années 60 avec Lino Ventura, et dialogue d’Audiard.

Et on me demande s’il n’y aurait pas du second degré. Eh be oui ! Moi j’ai fait 28 vers.

Merci à tous les décideurs, les commentateurs en EL, puis les autres pour leur petit mot.
Je connais la valeur d’un commentaire.