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1 Utilisateur(s) anonymes
Remerciements pour "Passions" de Damy |
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Maître Onirien
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Passions
@ Cristale Merci beaucoup d’avoir su pénétrer d’emblée l’âme du poème… et celle du poète qui se meurt de ne pouvoir oublier. Qualifier ce poème de baudelairien est le plus bel hommage que vous puissiez me rendre. Je tiens en effet Baudelaire pour mon Maître. Je suis simplement un peu étonné que vous ayez trouvé « la douleur exprimée d’une grande douceur mélancolique ». Si mélancolie il y a bien, j’ai voulu exprimer ici la violence des sentiments. J’ai de quoi faire sur le chemin de mon Maître… @Hananké Merci pour votre critique pour améliorer ce poème. Si ponctuation il faut (et je n’en suis pas sûr) au 2° vers, c’est une virgule après qui et une après atermoiement mais je ne vois pas très bien leur utilité qui risque d’introduire une interruption de respiration dans la diction du vers à haute voix qui se dit d’un trait. Assez d’accord avec vous pour l’élision de l’article devant « oiseaux » quoiqu’elle ne me paraisse pas rédhibitoire. La virgule après « volets » ? L’adverbe « pourtant » fait la liaison. D’accord sur la cheville au dernier vers. J’aurais dû écrire : « aux bas-fonds de la mer ». @Donaldo Merci beaucoup d’avoir apprécié ce poème. Que vous l’ayez trouvé « pictural » me comble. @Papipoète Merci infiniment pour la compassion que tu exprimes avec beaucoup de délicatesse et merci d’avoir aimé ce poème dont tu as apprécié l’essence. Dans « atermoiement » le « e » au milieu du mot ne se prononce pas. Il reste muet. @Sympa Merci beaucoup d’avoir apprécié ce sonnet et d’avoir très bien perçu l’enfermement de l’auteur. Je suis d’accord : il n’est pas toujours facile de commenter des « confidences » mais je ne sais pas très bien écrire sans me projeter dans mon intimité qui est toutefois poétisée et garde alors une certaine distance. @emilia Merci infiniment d’avoir si bien su pénétrer ce poème. « L’homophonie » est effectivement unisson et je pourrais la prendre pour critique quand vous y voyez qualité. Merci pour le poème de Marbeuf que je ne connaissais pas. Qui ne risque rien n’a rien, le tout est de s’en remettre « Celui qui craint les eaux qu’il demeure au rivage, Celui qui craint les maux qu’on souffre pour aimer, Qu’il ne se laisse pas à l’amour enflammer, Et tous deux ils seront sans hasard de naufrage. » @Robot Merci d’avoir apprécié ce poème. Le manque de fluidité des 2 derniers vers du 2° quatrain a déjà été souligné. Il faut que je les réétudie. D’accord pour les « que » excessifs. À revoir. L’élision du « pas » ne me paraît pas rédhibitoire. Merci pour vos critiques constructives. @Lebarde Merci beaucoup d’avoir apprécié le fond de ce poème. Difficile de me passer des demi-négations mais je vais y réfléchir. Le dernier vers a déjà été souligné par un autre lecteur. J’écrirai : « des bas-fonds de la mer » Merci pour ces remarques pertinentes sur la forme. @Provencao Merci infiniment d’avoir atteint le plus profond de ce poème. Je ne saurais aller plus loin et votre dernière phrase fait mouche : « Et vous avez fort bien exprimé que la passion obsédante est aussi ce qu’il y a de plus personnel en l’être, elle renforce les rivalités de l'être avec lui-même, donc avec les autres… » Vous avez aimé le 2° quatrain qui a posé à d’autres un problème de fluidité. À chacun sa lecture. La mienne rejoint la vôtre. Je ne sais donc pas si je le retoucherai. @Inconnu1 Merci infiniment pour votre « passionnément » Je suis le Ténébreux, – le Veuf, – l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, – et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. Aquitain moi-même, il doit y avoir quelque atavisme @Arsinor Eh bien ! Merci infiniment pour votre profonde analyse sur le fond. Que mon poème touche à la métaphysique, je suis des plus heureux que vous l’ayez souligné. Je ne sais pas très bien écrire de poèmes sans plonger dans l’intimité du « je » qui risque d’en oblitérer l’universalité, mais vous dites qu’ici il est « supportable » et cela encourage mon savoir faire. Votre analyse syntaxique n’est pas moins riche et me donne vraiment envie de retravailler le 1° tercet. J’espère que l’hypallage n’est pas rédhibitoire. Que pensez- vous de quelque chose comme : La foudre a déferlé me quittant sur la grève ; La houle est déchirante et laisse à moitié nu Mon esprit chaviré qui sombre, méconnu. @Myo Merci beaucoup d’avoir aimé ce poème. C’est embêtant : vous trouvez le 1° tercet comme étant le plus abouti alors que, suite aux remarques d’Arsinor, je l’ai retravaillé. Qu’en pensez-vous ? Je prends bonne note de votre remarque sur la pauvreté du champ lexical. Aux labours...
Contribution du : 18/03/2021 13:19
Edité par Vincente le 18/3/2021 14:13:06
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Re : Remerciements pour "Passions" de Damy |
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Modéré : Intervention peu respectueuse envers l'auteur du sujet, ainsi qu'envers le commentateur au pseudo involontairement écorché.
Contribution du : 18/03/2021 13:32
Edité par Vincente le 18/3/2021 13:50:57
Edité par Vincente le 18/3/2021 13:53:06 |
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Re : Remerciements pour "Passions" de Damy |
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Visiteur
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Bonjour Damy
Ayant commenté ce texte en E.L., j'étais loin de me douter qu'il était de vous. Sans vouloir vous offenser, ce n'est pas et de loin, l'un de vos meilleurs textes. Si l'on peut effectivement discuter les points de ponctuation que j'ai soulignés, les tournures bizarres demeurent nombreuses. Je ne veux pas ici recommencer un commentaire mais peut être le dernier vers : Que l'arôme putride aux abîmes de mer. Cordialement H
Contribution du : 18/03/2021 15:49
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Re : Remerciements pour "Passions" de Damy |
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Maître Onirien
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Je suis d'accord avec vous, Hananke, ce poème est loin de mes meilleures productions. Longtemps absent, j'essaie de me remettre un peu à écrire.
Votre suggestion pour le dernier vers m'embête un peu car il élide le "la" de "la mer". Je l'ai réécrit ainsi: Que l'arôme putride aux bas-fonds de la mer Merci beaucoup pour votre coopération. Cordialement.
Contribution du : 18/03/2021 16:50
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Re : Remerciements pour "Passions" de Damy |
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À propos de mon post modéré : veuillez m'excuser, je n'ai pas voulu manquer de respect à qui que ce soit. J'ai dû réagir de façon trop impulsive. Encore une fois, désolé.
Contribution du : 18/03/2021 19:17
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Re : Remerciements pour "Passions" de Damy |
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Maître Onirien
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Pas de souci, Dugenou. J'avais effectivement commis une coquille qu'un administrateur a corrigée.
Contribution du : 18/03/2021 19:46
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Re : Remerciements pour "Passions" de Damy |
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Maître Onirien
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@Miguel
Merci de vous être arrêté sur ce poème. Vos critiques sont parfaitement justifiées. Je suis en train de le réécrire en tenant compte des remarques de chacun dont les vôtres: excès de participes présents, négations malvenues, la cheville de "presque"". Il prend une nouvelle forme et, j'espère, gagnera en valeur. Bien cordialement.
Contribution du : 19/03/2021 12:38
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Re : Remerciements pour "Passions" de Damy |
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Hello, Damy,
Je suis content que mon commentaire vous ait apporté quelque chose. La deuxième version ici proposée, avec précision du sujet (la foudre), est bien meilleure, encore que son association avec le verbe soit sujette à caution. La foudre déferle-t-elle ? Mais vous avez les hypallages comme principe d'écriture.
Contribution du : 24/03/2021 20:40
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Re : Remerciements pour "Passions" de Damy |
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Maître Onirien
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Merci beaucoup, Arsinor.
Voici ma nouvelle version (non définitive et pour ne pas trop donner dans l'hypallage) des 2 tercets: Une foudre mortelle a frappé sur la grève ; La houle se déchaîne et laisse à moitié nu Mon esprit chaviré qui sombre, méconnu. Quand une exhalaison aussi brute que brève Embaume un cœur noyé d’un parfum bien amer : Cet arôme écœurant des bas fonds de la mer. Toute critique est la bienvenue.
Contribution du : 25/03/2021 17:33
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Re : Remerciements pour "Passions" de Damy |
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Visiteur
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Bien plus percutant, vous avez remplacé les participes présents "laissant", "quittant". Le remplissage "qu'elles n'auront connu" fait place à quelque chose de dru : "qui sombre, méconnu", et qui participe au sens général du poème, qui va de l'orage jusqu'au fin fond de la mer. "Bas fonds" est un peu maladroit, je trouve, car on trouve l'expression de façon métaphorique, ce sont les quartiers mal famés. "bien amer" : le "bien" est un remplissage. La construction en comparatif "plus amer que" est plus percutante. Le remplacement de "putride" en écœurant est bon, mais on pourrait mieux faire, car nous avons alors dans le même tercet "cœur" et sa racine. (Même si Verlaine a écrit "dans ce cœur qui s'écœure".)
Merci d'avoir suivi mon conseil, en effet les pronoms "*elles* ont déferlé" et "la houle *les* déchire" n'étaient pas clairs. "brute que brève" : très bon. Le dernier tercet dans la dernière version a une construction grammaticale qui ne fait pas très poésie classique. Deux phrases dont la deuxième nominale. L'idéal serait que l'adjectif qui qualifie l'arôme fasse penser au violent orage du début. "d'un parfum plus amer Que l'arôme [pourri] des tréfonds de la mer" Vous n'avez plus la place on dirait de montrer que c'est le poète qui se trouve au fond des mers/
Contribution du : 26/03/2021 00:15
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