Remerciements pour " caste maudite " 

Huit ans déjà que j’éprouve ce sentiment ; sera publié ou non ? Avec un battement de cœur, quand je vois " votre poésie… envoyée… " dont je n’ose lire la suite ; et cette fois-ci, mon poème voit " a décidé de l’inclure… " cela ressemble à la formule d’Ali baba, qui me rend chaque fois " baba " ;
Encore un grand merci à la maison de Belgique !

Genèse

J’entends encore une langue fourchue, me dire « tu te prends pour l’Abbé Pierre ? » Non, pas du tout, mais je me suis toujours inquiété d’autrui, qu’il fut pauvre ou riche ; moche ou beau ; mais digne d’intérêt ! Pareil pour faune et flore ; l’arbre tordu ; la bestiole haïe ; un mur menaçant ruine.
L’intouchable, que je n’ai jamais approché, mais que je connais par la fée télévision, m’a fait me pencher sur ce milieu de bannis, qui existe encore ici en inde et sous d’autres vocables ailleurs sur la Terre.

NB

Je suis revenu aux vers " à pieds " momentanément ; le libre ne fait plus recette ( j’espère aussi, momentanément ! ) et ce poème à forme fixe est un MAILLET

Mercis particuliers
( je ne sais pas comment on tape la flèche montante ou descendante de la note )

socque ( bien ) oui, Gandhi fit avancer les libertés, reculer la terreur, mais le côté médiéval perdure dans ses odieuses traditions ! La forme de mon poème insiste de manière efficace, sur la dénonciation de ce statut guère enviable. Mais mon écriture reste trop terre-à-terre ; merci
Miguel ( beaucoup ) " je donne la parole à ceux qui ne l’ont pas ", est une bonne formule, qui plus est le héros s’exprime en disant " je ". Les images sordides ( le mouchoir, le caniveau ) y contribuent aussi et font un poème poignant dans sa simplicité ; ( je vous cite, car vos lignes me touchent beaucoup ! ) merci beaucoup
inconnu1( bien ) ici, l’homme n’est pas un être humain, mais un objet animé que l’on peut facilement " désanimer " ; il n’est pas RIEN, il est moins que RIEN ; juste bon à curer caniveaux et creuser un tombeau… je défends les plus faibles ( mais par l’écriture, je n’ai pas de mérite ! )
J’écrivis un texte en soutiens à Malala du Pakistan, mais l’on me conseilla de " la mettre en veilleuse ", alors j’écris " à voix basse " . J’ai fait une faute impardonnable en prosodie ( synérèse sur une ligne puis diérèse sur une autre ) je copirai 100 fois la règle ! Merci
Robot ( bien ) mon poème porte une idée forte, sur la vision que nous pouvons avoir sur ces gens que même Gandhi, n’aura pas tout-à-fait pu rendre égaux aux autres. Mon texte se borne à une vision limitée de ce qu’est la vie en Inde, comme si elle n’avait jamais changé et toucherait la totalité du pays ! Bon, cher ami et grand érudit ( sans rire ) j’apprends qu’il y a des " intouchables ", aisés et même très aisés ! Je vois que même sur un tas d’ordure, il peut y avoir un pacha comme le " le Grand Coësre " de la Cour des Miracles ! Tu n’es pas apparu pédant du tout, mais ton immense savoir, en toute matière, fait mouche et le fera toujours ! Tu m’épates ! Merci
Donaldo75 ( bien ) tu semblas entendre un documentaire sur Arte, avec voix off montrant cette Inde au côté déchirant ; cela n’excluant pas la poésie agréable à lire, où je prends parti pour ces gens… différents ! Tu me propulses sur Arte, m’en voici flatté ! ( j’aurais moins apprécié d’être vu chez Anouna… ) merci
Provençao ( passionnément ) mes images de la seconde strophe vous ont émue, où je tends l’oreille à ce que cet " intouchable " me crie sans dire un mot ; j’ai su décliner cette vision, à imposer l’humiliation ce sentiment d’infériorisé, que ce pauvre hère ne peut que subire… votre citation de Luther King est si parlante ! Merci beaucoup
Dream ( beaucoup ) Je raconte par mes images, la façon dont certains vivent sur les bords du Gange " les enfants de Dieu " ( je ne savais pas cela ) en marge du monde. Dans un dépouillement qui va à l’essentiel, j’embarque le lecteur dans " l’Inde de la caste la plus vulnérable " ; Encore un poème qui bouleverse nos cœurs ! j’aimerais tant faire rire ( comme au temps du Lycée… ) merci beaucoup
Myo ( beaucoup ) faire bouger des siècles de traditions, et coutumes barbares est aussi facile que déplacer des montagnes ; et pourtant Gandhi fit tout son possible ! Vous y lisez l’acceptation fataliste de cette appartenance, avec cette culpabilité inculquée depuis l’enfance. Je pense que ces gens doivent souvent parler, la tête baissée...Sujet complexe que j’ai bien formulé ! Merci beaucoup
Damy ( beaucoup ) mon poème ( ce maillet ) qui semble enfoncer le clou, pour bien se rentrer ça dans la tête ( tu n’es rien qu’un intouchable ! t’entends, rien ! ) prend l’allure de la désespérance, que mes lignes font porter ; vous fûtes pourtant touché par ma manière de l’exposer ; merci beaucoup
Ioledane ( bien ) la forme de mon poème vous plaît ( maillet ) c’est un peu ma marque " repaire ", mais qui put me démasquer et me desservir en EL, pour qui ne me portât dans son cœur ( là, c’est moi qui le dit ) pas sûr qu’un intouchable s’exprimerait de la sorte, pour évoquer sa condition… qui lui tendrait une oreille attentive ? Le " dalit " est le mot savant du " moins que rien " de mon poème ! Pas de grande envolée poétique, mais un propos simple, qui constate ( j’aime la nuance, car j’eus souvent à lire " simpliste ", ce qui n’est pas pareil ! Merci
Ligs ( bien ) vous aimez bien mes octosyllabes ; j’en suis fort aise ( on s’en lassa depuis 2013, mais ne dois pas râler ; on les aima beaucoup aussi ! ) ma poésie engagée ( voir mon aparté sur Malala ) vous a séduit ; merci
Eclaircie ( bien ) j’évoque le lieu du forfait avec sobriété, sans emphase sur un sujet aussi " lointain ", que vous ne me connaissez pas ? C’est normal, ne lisant pas tout de moi ( j’ai tant et tant écrit ! Aïe mes chevilles ! ) mais j’écrivis " dans le désert du Thar ", " si loin d’Anvers ", " pharaonique chantier ", " l’autre image de Bombay "...mes trois premiers quatrains, vous semblèrent plus limpides que le dernier ( c’est vrai, un peu brut je l’avoue ; mais tuer une vache sacrée, est plus grave partout je crois, quand violer une fille ou la tuer peut coûter cher ; mais sans la pression médiatique et internationale, cela ne bougerait guère ! ) je vous remercie particulièrement, de vous être arrêtée  sous mes octosyllabes ; ceux-ci n’étant pas votre " tasse de thé "  

bonjour émilia
comme l'hirondelle qui toujours revient, vous êtes passée sous mon poème ; j'ai bien fait de rappeler qu'en Inde par exemple, des gens vivent par rapport à nous, différemment... Le joug de traditions séculaires ne tombe pas facilement, sur cette " caste maudite " où l'on n'est pas RIEN, mais moins que RIEN !
Mon maillet convient parfaitement, avec ce vers si lourd, que l'on enfonce à quatre reprises, pour que le lecteur se le mette bien dans la tête...
merci beaucoup

bonjour cristale
au 21e siècle, la ségrégation barbare sévit encore ; j'en dis l'essentiel en peu de vers, sur ces gens nés pauvres et condamnés à le rester quoi qu'il arrive...ne désespérons pas ( les noirs américains s'assoient dans des bus pour tous )
Mes octosyllabes, malgré cette foutue diérèse, irisent des larmes retenues ( comme c'est beau ! )
Mes lignes n'y pourront rien changer, mais si elles en avaient le pouvoir, ce serait un peu grâce à moi ( ne le dîtes pas à mon ancienne harceleuse ! )
merci beaucoup