Remerciements d’hier et maintenant

Pour ne pas faire de répétitions au sujet de la maison Oniris, où chacun s’active sans compter son temps, je l’évoquerai en songeant à la fourmilière ; où de la plus humble ouvrière jusqu’au Maître des lieux, l’on œuvre pour donner sa chance à un " jongleur de mots " débutant, ou bien à cet auteur confirmé ! Juste dire un grand merci à la parution de mon dernier texte.

Genèse

Je raconte ( encore ) un pan de ma vie, sans entrer dans les détails ; me rappeler qu’il y a 43 ans, je pénétrai dans ce quartier naissant, autour d’une rue goudronnée… pas jusqu’au bout, ce bout que quelqu’un me décrivit comme le dernier lot, où nul ne s’aventurait ; envahi de ronces et autres tumulus de terre « que voudriez-vous faire d’un endroit pareil ? »
Je poussai ma visite jusque là-bas, et m’aventurai dans cette " jungle " , et voyant l’alentour me mis à songer… Une fois défriché, une fois le terrain aplani, je verrais bien ici une humble maison en son milieu ; avec vue sur la rivière " Serein ", le pré sur le coteau d’en face où galopaient des chevaux ; au loin d’ouest les ruines du château d’Arlay… et tout ce que j’y aménagerais !
A l’époque, serpe, pelle, pioche, brouette servirent longtemps ; avant que haies, arbres, arbustes, fleurs, et rêve assouvi… bassin aux poissons et volière aux canaris ne voient le jour ! Boulodrome pour grands, balançoires pour petits… ma fille ici naquit !
Las, mon logis comptait un étage, là où se déroule la vie ; peu à peu les escaliers se liguèrent contre moi, semblant me dire « tu n’avais pas pensé à cela, toi avec tes guibolles ? » Oui, mes guibolles qui vinrent à hisser le drapeau blanc. Il me fallait rendre les armes, et m’exiler pour un ailleurs…

Mercis personnels

Éclaircie ( bien ) le titre marque déjà 1 point, et inspire " ainsi va la vie/viva la vida " à lire cet " hier " largement développé par rapport à cet " aujourd’hui ", où le héros nous évoque le cheminement d’une vie longue avant, vers ce moment présent alors qu’à l’Est se lève un ailleurs. Merci
Myo ( beaucoup ) un poème simple mais d’une belle authenticité, pour évoquer l’endroit de ces plus beaux jours, qu’il faut quitter à regret. Entre nostalgie et réalité, il faut bien accepter la réalité des choses ( ce que démontre la fin du poème ) on relève de jolies perles tout au long du récit. Merci beaucoup
Robot ( beaucoup )  ce libre fleurant la nostalgie d’autrefois, et la réalité d’aujourd’hui fut un vrai plaisir de lecture. La possibilité de jours heureux pointe à l’orient, semble nous dire en confidence l’auteur… merci beaucoup
hersen ( beaucoup ) de jolis passages comme ce " l’entourer d’arbustes au géant devenir ", évoquent ce rêve que l’auteur fait, puis les réalise tout au long d’une vie ; et puis la force de l’âge enfuie, il faut se résoudre à un ailleurs, joli aussi qui pourra faire oublier cette nostalgie. Merci beaucoup
Yannblev ( néant ) une belle évocation de la trajectoire d’une vie, avec des images et des parfums qui n’échappent pas au lecteur. L’intention poétique est bien présente, mais la présentation mise en page, en hoquets ( le mot m’amuse ) ne vous sied guère ; pourquoi ne pas écrire " façon prose " ? je vous avoue que dans ce choix, je joue le peintre qui voudrait écrire par touches… de plume.  Vous avez néanmoins bien aimé ce récit. Merci
Ombhre ( bien ) vous avez marché dans mon sillage, tout au long de ce que j’évoque, qui fut une vie ( de mari, de père, d’homme ! ) Vous avez relevé beaucoup de belles images, du sentiment comme du décor empreints de nostalgie, mais la fin pleine de charme vout plut aussi. Merci
Damy ( beaucoup ) une maison dont j’aurais pu faire un petit paradis terrestre ? Oui, je l’ai fait ! Et qui, venait là se serait installé bien volontiers ! Je ne me suis jamais lassé de mon paysage, et à l’époque où je fumais, la meilleure cigarette était celle que je grillais, regardant vers le bas du petit vallon où coulait mon ruisseau ! Bien que la réalité aujourd’hui soit agréable, le déménagement fut une terrible déchirure ! Je passe très souvent devant mon quartier, mais jamais n’y jette un regard ! Merci beaucoup
Larivière ( bien ) je vous avoue m’être pincé, pour savoir si je rêvais… de vous lire sous du papipoète ! En plus, vous avez apprécié autant le déroulé du film, que son montage où ma nostalgie est bien mise en valeur dans ces vers libres " découpés à point ". le vers final ne vous sembla pas indispensable… ce que d’autres lecteurs, au contraire apprécièrent ! ( merci )
Luz ( beaucoup ) notre maître en poésie libre, vient ici me dire que mon poème tout en douceur, mêle délicatement nostalgie et nouvelle vie… près de l’église où l’Angélus sonne. Une vie en quelques vers, avec ce très beau final " le soleil sur la crête d’orient allume un jour nouveau dans mon ailleurs ". merci beaucoup
Annick ( passionnément ) conjuguer le passé à l’imparfait, la nostalgie au conditionnel, et le présent au début et fin du poème ; fort bien séparés tels ces projets que je fais dans mon jardin d’avant ( oui, quand j’y rêve et me réveille, je fredonne une chansonnette de PIZZICATO qui m’apaise ) le présent de l’Angélus est le même que celui d’avant… Vous avez bien aimé la disposition des vers ; comme quoi rien n’est égal d’un œil à l’autre ! Merci beaucoup pour votre lecture, et votre retour
Lebarde ( beaucoup ) ainsi va la vie, de la nostalgie d’avant à ce maintenant que j’essayai de recréer en petit ( et sûrement pour moins longtemps ) Je serais toujours optimiste et positif, prenant la vie comme elle vient… il est vrai que je suis toujours vivant, pas de bobos au lever du lit, et ma pensée vers tous ceux qui en bavent, en bavèrent tellement… Un goût sans limite pour les choses de la nature, et de la vie ; oui, j’aurais pu être moine contemplatif, mais j’aime trop les femmes ! Mes vers libres vous épatent, moi aussi jusqu’à sentir enfler mes chevilles ! Merci beaucoup
inconnu1 ( beaucoup ) pas si inconnu maintenant, sous les traits d’un As du classique ! Vous me lisez avec plaisir, avec ces vers reposants mais que la mélancolie peut attrister ; je ne dois plus regarder derrière et me laisser bercer par la charme de cet ailleurs, où " je suis bien " ; merci beaucoup
Provençao ( passionnément ) sublime poème qui rappelle la chère maison, partage entre " devenu vieux " ( ma mie n’apprécie guère que je me dise vieux ) et ce " je suis bien ", en une douce et belle lumière poétique. Chère poétesse, je suis toujours ébahi que mon écriture si " prosaïque " à faire fuir certains oniriens, vous séduise autant ; je vous en sais gré, vraiment ( merci beaucoup )
emilia ( beaucoup ) une belle page de nostalgie avec ce retour " sur mes terres ", avec tout ce qui s’y passa une vie entière, joies et peines et ce décor florissant que j’y installai ; images du passé qu’il fallut quitter pour cet ailleurs, que le soleil illumine, et me fait dire " je suis bien " ( merci beaucoup, et pour votre fidélité )
Cyrill ( bien ) toute une vie… entre la paupière et l’iris ( ça me plaît cette image, car je ne vis cela que les yeux fermés ; ce film qui me rappelle… ) mais pourtant, ici je suis bien ! Vous vous êtes posé la question : cela n’est-il qu’un rêve jamais réalisé ? En lisant plus haut, vous aurez la réponse et " partagé, ne serez plus ! " merci
Cristale ( passionnément ) un autre nid, une autre vie où la vie a toute sa place au milieu des autres… et ce final absolument touchant… ma " nouvelle " écriture vous plaît, et vous entendez tous ces bruits de la vie, comme ces cris d’enfants qui jouent, ces canaris qui serinent dans la volière, humez ces parfums de roses enivrants… puis avez aperçu le boulanger dans son fournil, et ouï des cris d’autres enfants dans la cour de l’école… non loin de mon ailleurs. Merci beaucoup
dream ( passionnément ) je sais retracer avec fidélité ma vie d’avant et montrer celle d’à présent ; et je le fais à travers une poésie qui n’a rien de " petite, chétive et fragile " ; Attention cher poète, on va peut-être le répéter ! Et faire grincer des dents ! L’évocation de scènes simples et rustiques, celles de la vie sans chichi, où le vol d’un oiseau me ravit, ou bien cette rose prête à éclore. Très simple et très beau… De vous lire sous mon poème, I ave a dream ! Merci beaucoup
Davide ( bien ) à première lecture, mon poème semblait manquer cruellement de métaphores et puis les images sans aucun apparat se sont dévoilées ; une sorte de tendresse est venue illustrer cette histoire, que votre grand-père put vous raconter, et vos yeux fermés les auriez entendues...Vous semblez m’être fidèle, quand vous vous souvenez de cette nichée, qui ne verrait point de couvaison ? j’en suis fort touché ! Merci
domi ( beaucoup ) saisissant contraste entre le " hier " flamboyant, ses couleurs, ses senteurs et le " maintenant " simplicité qu’un seul paragraphe suffit à condenser ! Mais si l’écriture se réduit à la fin, c’est pour dire qu’avec un peu cela suffit au bonheur ! Se souvenir oui, mais ne pas s’en faire des regrets douloureux, pourrait être la morale ? ( merci beaucoup )
Ligs ( bien ) le texte en toute simplicité ( non point simpliste comme l’on put me le qualifier, avant… ) nous délivre des émotions, par petites touches de ces souvenirs d’avant, que le présent  parvient à couvrir délicatement. Ma présentation vous semble critiquable ( ces petites bribes ) par moments, quand d’autres fois elle passe bien. merci

 

Merci, papipoete, pour votre généreux retour sur commentaires. À sa lecture, je mesure mieux l’émotion qui se dégage de votre poème que j’ai relu sous ce nouvel éclairage, pour moi, et j’en déguste mieux sa délicatesse, sa pudeur et toute sa nostalgie. Vous avez un heureux caractère, la déchirure ne vous empêchant pas d’apprécier la condition présente. J’espère que, dans votre nouvelle demeure, vous avez un endroit pour déguster la cigarette ^-^

Bien cordialement.

loupé cher poète ! je ne fume plus ! et que par ma propre volonté, mais si l'odeur du tabac... des autres me gêne, je me revois le soir sous l'éclairage de pleine lune, griller ma cibiche, le regard porté vers la prairie, une chouette semblant me dire " elle est bonne ? " oh oui, elle était bonne...
bien à Vous

Merci pour ce retour, sobre et discret, même dans sa longueur.
Je n'ai pas lu tout Papipoète, mais je trouve que le libre te va mieux.
Les biographies sont peut-être plus à l'aise en libre que dans les carcans de forme fixes, tant la vie "offre" ses carcans, chassons les.
(Quand, je reconnais que certains y réussissent).

Merci Papipoète pour ce retour, c'est agréable d'avoir quelques éclaircissements quand le poème aborde des souvenirs réels du poète.

Au plaisir de vous relire !

pouvoir dire mon plaisir d'avoir été lu, et apprécié fait partie de ce bon moment de vie ; et mettre des éclaircissements sur un doute exprimé, me donne l'occasion de chauffer mes neurones, pendant que se la coulent douce, mes gambettes !
l'on me reprocha de " raconter ma vie ", mais c'est d'elle que ma poésie se nourrît, alors tant que j'ai les pieds sur terre, je continue...mais vous ne saurez pas tout...

Merci de ce retour tout à fait émouvant, papipoete.
Il semble que vous soyez d'un tempérament heureux et ça se lisait déjà dans votre poème.
Je comprends mieux après vos explications ce qui me laissait partagé.
à vous lire de nouveau,

Cyrill

bonsoir assagui ; je lis ici un éloge que des plus " grands " d'Oniris, voudraient bien trouver sous leur dernière oeuvre !
assagui est aussi rare dans ces couloirs, que zen sont les ides de son magnifique bassin, que j'ai le bonheur de connaître ! En fait, pas si rare que cela, car il semble lire bien des auteurs de la Grande Maison... en particulier mon humble écriture, dont je fus contraint ( comme mon logis d'hier ) d'abandonner à cause de pieds...d'octosyllabes. je m'y suis fait, comme à mon nouveau nid et je jardine mes nouvelles semences. c'est l'occasion d'y croiser d'autres jardiniers, dont j'essaie de suivre l'exemple en posant ça et là, des fleurs, des oiseaux, des couleurs, et des visages, de la vie...
Comme le dit l'ami poète, chaque jour depuis 8 ans, je passe au grand jardin voir comment ont poussé les mots de mes " collègues " de tous horizons, et je m'y trouve bien.
dans cet hommage à papipoète, les deux dernières lignes me touchent beaucoup ; car c'est vrai que mon âme collabore sans problème avec mes neurones, quand mes jambes ne loupent pas la marche qui m'attendait traitreusement en plein chemin... mais je me relève et rattrape ma plume qui cherchait sous la lune bonne fortune...
Tu ne vis " que deux " textes publiés ( qui plurent au lectorat ), mais je suis sûr que la liste s'étoffera ; je connais ta persévérance qui forcément se verra récompensée ! mais il est vrai, qu'il ne faut jamais abandonner, et repartir des graines plein les mains, pour en faire de belles pousses, un joli parterre pour lequel on viendra te complimenter.
merci beaucoup

bonjour François
Tu fis le détour depuis ta Belgique, jusqu'à ce nid perché au ras du sol, où couvent mes nouveaux poèmes ( à défaut de nichée de mes regrettées mésanges... )
Mais, point de nostalgie, je regarde devant tant que j'ai les yeux ouverts ; mais que vienne le sommeil me prendre par les sentiments...
Tu aimas ce poème qui n'a plus rien à voir avec mon écriture coutumière, et j'en suis flatté... de savoir les lignes que tu écrivis et publiées dans ces colonnes. ( je sais aussi celles qui ne parurent pas, bien qu'elles resplendissaient, et espère de tout coeur qu'on les lise sous d'autres latitudes ! )
alors, merci beaucoup pour ton généreux commentaire et cette " ultra-note ! "

Merci Pierre !
J'ai rédigé hier mon dernier commentaire sur ce site, et je suis heureux que ce soit tombé sur un de tes poèmes, qui est en plus excellent.
Bonne continuation !
On se "reverra" peut-être ailleurs... le monde est petit !