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Quant à mes poèmes
Visiteur 
Bonjour,

Suivant quelque bon conseil, j'ouvre ce fil ouvert aux papotages, questions d'écriture, remarques-hors-commentaires en tous genres, notamment quant à ma dernière publication, mais à propos de n'importe quel texte que j'aurais publié ici, voire ceux d'autrui.

Je doute de l'engouement suscité par telle ouverture, mais essayons.

Si j'ai rarement répondu aux commentaires, ce n'est pas par mépris, mais il me semble que je ne détiens pas la vérité de mon écriture, écris volontairement pour des interprétations multiples, et aime à respecter l'appropriation que les lecteurs font de mes mots. Également, les explications extra-textuelles me semblent, sinon quelque triche, un bien faible moyen d'accompagner un texte qui ne s'en sort pas tout seul.

Je suis parfaitement disposé à expliquer ma démarche, pour ce que j'en sais, peux éventuellement vous fournir de vieux brouillons au besoin, voire exposer les ajustements que j'ai pu faire de poèmes postés ici, etc.

Par exemple, cette maigre réécriture de La chute d'un ange, publié ici il y a quelques années désormais :

Quelquefois, le tonnerre à la nuit se mélange,
Et la foudre révèle un être curieux ;
Un esprit transparaît sous le ciel furieux,
Quittant les rêves purs pour explorer la fange.

Je n'oublierai jamais la chute de cet ange
Que des éclairs filaient dans l'air impérieux ;
Je le vis m'observer d'un œil mystérieux
Dont les reflets rendaient une lumière étrange.

Je le sentais en moi sous forme de vapeur,
Il chantait par mes mains, larmoyait dans mon cœur
Et tendait ma mémoire à la prime des grâces.

Nous voyageâmes loin du flux de l'univers,
Jusqu'à ce qu'il me dît, sombre, les ailes basses :
Prends mon âme, mortel, parfumes-en tes vers !

*

J'espère ne pas contrevenir à la charte ainsi, sera modéré ce qui doit l'être ; je n'ai pour ma part d'autre motivation que celle d'un peu mieux partager, pourquoi pas donner des pistes à autrui, des conseils qui sait, sans me cacher des imperfections de l'écriture ni faire croire que les mots descendent d'un ciel sans travail (j'espère que vous comprendrez le comique de la chose) ; le sentiment m'est vague que les plus sincères échanges se font en privé, mais n'hésitons pas à n'être pas hypocrites ici.

Bien à tous.

Contribution du : 03/08/2021 07:15
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Re : Quant à mes poèmes
Onirien Confirmé
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Bonjour,

Apprenti-Onirien, je me garde de tout commentaire sur la charte. Ceci n'est pas une prétérition, je le jure sur toutes les tombes de la Terre. Mais je n'irai pas courir l'univers. De ce que je lis, je perçois et conçois la quête de l'infini, par le truchement de l'ange déchu ici. Je crois que nous sommes nombreux (poètes ou pas) à rêver d'un ailleurs aux dimensions fabuleuses, imparcourables. Pour ma part, je "définis" l'infini comme une "dilatation", de quoi ? Eh bien, de ma respiration lorsque je respire à fond, ou de mes écris quand je parviens à développer ce qui paraissait d'abord recroquevillé. Je dois dire que je crois en un dieu, mais pas en sa toute puissance. C'est le travail des artistes de se rapprocher d'un état le plus dilaté possible. A l'expansion de l'univers correspond celle de l'art. Voilà quelques pensée matinales, un peu cahotantes, nées de votre post.

Bonjour,

Contribution du : 03/08/2021 08:27
_________________
C’est un homme intelligent, mais pour agir intelligemment, il ne suffit pas de l’être. Dostoïevski
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Re : Quant à mes poèmes
Visiteur 
Cela m'épuise d'avance, mais c'est pour cela que j'ai publié mon premier sonnet ici : pouvoir y revenir, en lisant en écrivant, à rebours.

Quelques points techniques sont discutés ici quant aux césures, pour les curieux. J'ai pour ma part trouvé bien des vers, des miens et d'autrui, qui ne respectent pas plus la versification selon Sorgel, ayant été publiés en classique sur Oniris, récemment ou non, et trouve quelque arbitraire à la chose, mais qu'importe !

Miguel écrit : "Même les quelques distorsions métriques semblent relever de ses premières libertés prises à l'égard des règles." ; et je crois que c'est une lecture qui me plaît mais assez trompeuse, et que, plutôt, c'est parce que je maîtrisais mal ces règles que je n'ai pas su m'y tenir. Pour ma part, c'est plutôt l'accent tonique à la septième qui, au vers 9, me paraît douteux, mais suivant un monosyllabe et à cette place où l'adjectif prend, grâce à la césure, une mesure advebiale, je n'aurais pas disqualifié ce vers de la section.

Recanatese écrit : "J'ai ressorti mes vieux bulletins il y a peu (quelle violence ces trucs-là !): "A. vit sur une autre planète" est "l'appréciation" qui résume le mieux la teneur des propos tenus par mes profs. " ; pour le concours d'anecdotes, avec 18.2/20 de moyenne, en quatrième, j'ai eu droit à un bel avertissement travail accompagné d'un blâme conduite et de la mention : "T. est un cas pathologique devant apprendre à travailler. Ses excellents résultats le figent dans un état d'esprit négatif promis à la médiocrité s'il continue à préférer faire le pitre plutôt que progresser." ou bien "T. maîtrise les bases (sic) du français, mais se plaît à écrire des choses incompréhensibles à chaque fois qu'il en a l'occasion. Pourquoi ?"

Donaldo : "L’exergue m’a attiré vers ce poème, parce que François Bégaudeau est un personnage intéressant à mon goût et que le citer donne une tonalité différente à ma lecture." ; j'aurais dû trouver moyen de préciser que cette adresse est très a posteriori de l'écriture de ce sonnet, dont je compte envoyer un exemplaire à François à l'occasion. Son rapport à l'école est si proche du mien que je me sentais de lui dédier ces mots collégiens.

Hersen : "Un poème bien écrit, certes, mais je ne suis pas très sensible au propos, ou plutôt, je ne le trouve pas spécialement bien traité.
par contre, et c'est peut-être ce que j'aurais aimé comme force dans le propos, le dernier vers est confondant de vérité, de celui qui ne saura que les barreaux de sa vie trop conforme. Juste là, le sujet commence vraiment à me plaire... " ; j'en suis bien désolé : je ne trouve pas non plus le sujet particulièrement bien traité, et les barreaux d'une vie trop conforme est un sujet évidemment intéressant à mes yeux, mais ce n'est, en effet, pas ce poème.

papipoete : "Le dernier tercet qui montre un enfant derrière des barreaux, me semble audacieux... le fruit d'un cauchemar ?" ; les barreaux étant ceux de la liberté, vous vous plongez trop en avant dans l'image, bien qu'il y avait des barreaux aux fenêtres de mon collège, afin d'éviter de malheureux accidents.

Merci à tous les commentateurs, sauf un, qui se reconnaîtra, pour leurs mots — je n'y reviens pas largement, mais le cœur y est.


Trop d'"il dans ce texte, et je proposerais bien à son auteur d'écrire, au vers 4, (sans explétion), "Et rêve d'océans sans en voir que le litre." afin de le prendre dans le souffle de la phrase et d'alléger ces répétitions en l'occurrence assez lourdes (elles sont parfois d'un bel effet, mais ici visiblement non maîtrisées).


jfmoods, vous trouvez l'un des sens de ces" yeux à peine ouverts", mais me semblez passer à côté d'un autre, moins pragmatique, je vous y laisse songer.

Les rimes se veulent un peu trop riches pour un propos mieux tenu à mon sens, et je retrouve là mes travers d'antan. La rime en "itre" est amusante et a sans doute largement guidé l'écriture, et c'est parfois la forme qui inspire le fond, peut-être trop ici, et ce "litre", que j'entends, ne m'est pas des plus heureux.

Concernant la construction plus générale du sonnet, le propos tourne plutôt au vers 6 qu'aux tercets, comme si l'auteur était trop pressé de s'enfuir. J'entends, mais cela ne met pas en valeur la forme, et peut-être aurait-on préféré un surplus de patience à écriture, pour une tenue plus ferme des vers.

L'inversion "âcre prison" paraît assez artificielle.

D'accord avec Recanatese : "En revanche, ce "vent putride qui l'écœure" me semble un poil trop lourd." — c'est un peu trop caricatural sans doute par rapport à la justesse de certains propos. C'est ainsi, j'ai toujours aimé l'exagération, ici avec maladresse, j'imagine. J'écrivais, au lycée : "J'ai voulu rendre les choses plus fortes." — je n'en suis pas sorti.

Hananke : "Un dernier vers magnifique clôt ce superbe sonnet où mes années d'école primaire et secondaire sont parfaitement décrites." — merci beaucoup ; et si je peux donner un conseil à tout apprenti dans l'écriture, c'est de commencer par rédiger la fin, la chute, et de remonter dans l'écriture ainsi : c'est ainsi que l'on aboutit plus facilement à ces médailles, ce qu'on appelle punchline dans le rap, et qui trouve souvent une belle place en fin de poème.
Avec l'expérience, j'ai fini par ne plus procéder ainsi, ayant toute confiance pour trouver la fin à la fin, et dénicher la médaille au moment où l'écriture le nécessite, mais je déconseille largement l'écriture gracquienne (suivre sa pente) aux novices, je crois qu'elle s'apprend à rebours.

Il me semble que j'ai écrit ce poème en repensant à l'école primaire, et que c'est le témoignage a posteriori de ces années-là plutôt que de ce que je vivais au collège, où je m'ennuyais tout autant mais étais moins passif face à la chose, mais cette précision est assez dispensable, je crois.

Cela étant, j'espère ce commentaire instructif pour certains, agréable pour d'autres.

N'hésitez pas à écrire ici, à propos de ce poème ou d'un autre, ou à propos des cheveux de votre directrice de thèse.


Bien à tous. Je ne peux pas me relire sur téléphone.

Contribution du : 02/09/2021 15:28
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Re : Quant à mes poèmes
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Bonjour Beaufond,

Vous dites :
Citation :

Si j'ai rarement répondu aux commentaires, ce n'est pas par mépris, mais il me semble que je ne détiens pas la vérité de mon écriture, écris volontairement pour des interprétations multiples, et aime à respecter l'appropriation que les lecteurs font de mes mots. Également, les explications extra-textuelles me semblent, sinon quelque triche, un bien faible moyen d'accompagner un texte qui ne s'en sort pas tout seul.


Ce qui me paraît "intéressant" dans les retours sur commentaires, ce ne sera pas le fait d'expliquer le texte (surtout pas !!!), de le justifier, ou de reprendre les phases de sa gestation, je vous rejoins en cela, mais bien d'en signaler une mise perspective, peut-être ainsi la signer, d'en dévoiler la "démarche" créative ; donc d'en circonstancier l'intention, voire les intentions. Que ce soit pour en "avouer" les questions sous-jacentes, en en suggérant des composantes ou des destinations, ou même éventuellement en proposant un affichage plus prosaïque d'où la proposition poétique voulait s'échapper. Ce serait une lecture avec un calque supplémentaire, trame ou filigrane conceptuel que l'auteur offrirait à son "adhérant", équipier des instants de l'aventure littéraire en partage.

Ceci dit, autant je pense souhaitable ce geste de retour sur commentaire, autant il ne doit pas être "forcé". De même, ce qui s'y déclarera doit participer à une émission de propos sincères mais aussi et surtout volontaires, l'auteur ne doit pas se sentir "obligé" de le produire.

Entre l'intention et la "tentative", l'écriture donc, débordant partiellement sur l'un et l'autre au besoin, il y a la démarche. Ses déterminants composent le texte ; au deux sens du verbe composer, par ce qu'ils instillent en son propos et par ce qu'ils lui servent de vecteur communicant ; c'est amusant de constater combien ici ce "verbe" est parlant, comme s'il se dépassait, là n'est-elle pas la destinée toujours espérée d'une poésie.

À mon sens, quand un auteur accepte de revenir sur les traces de son poème, il lui offre (mais également à son lecteur) une incarnation supplémentaire. Les poésies "nature morte" me paraissent d'une relative pâleur face à des textes incarnés ; je ne parle pas en cela de ceux où narrateur et auteur auraient fusionnés, mais de l'investissement personnel de l'auteur dans son propos ou dans ses personnages, qu'ils soient réels, fictifs ou êtres de prosopopée.
Voilà pourquoi Beaufond, je pense pouvoir dire que dans la dimension partageuse du retour, l'auteur en aidant à son incarnation, s'il ne parachève pas son œuvre absolument, lui apporte un complément d'âme, un sorte d'habitabilité supplémentaire.

N'avez-vous pas entendu un "ange" vous inspirer avec une certaine grâce ceci:
"Prends mon âme, mortel, parfumes-en tes vers". Alors pourquoi ne pas aller encore un peu plus loin ?…

Contribution du : 04/09/2021 10:54
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Re : Quant à mes poèmes
Visiteur 
M'invite-t-on ainsi à quelque éclairage quant à ma dernière publication ici, ainsi Myo, ainsi Vero, ainsi inconnu1.
J'ai, cet été, formulé une petite série de l'horreur, où, Vincente, je ne rebrousse pas chemin systématiquement, et j'entends que le dernier vers de l'Injonction porte quelque polysémie peu audible, de par sa grammaire torturée.

L'intention ? Faut-il une intention ? Je sais ne pas savoir pourquoi je fais ce que je fais. Je le fais.

Peut-être sera-t-il plus éclairant que je poste quelques vers de ces poèmes que je ne publierai pas ici. J'en ai choisi un à proposer au catalogue, et me suis porté vers l'Injonction propre, titre en hommage à l'écrit d'Hiraeth, poète à la plume ravissante.

En voici donc :

Petit sonnet facile à réciter pour les enfants

[L'enfant]
Me chante le doux cri violet des fillettes
Quand on goûte de trop les saveurs de leur noix.

Et, pourtant ! qu'il est bon de s'y mordre les doigts !
Mon soleil rougeoyant rayonne de ces fêtes
Très blanches, d'une écume, et des rages de bêtes
Où le sang coule à flots comme à la mort des rois.

[…]

Monstruosités hypermnésiques

[…]
Le néant de ma vie à humer de vieux pleurs
[…]
Je t'aime comme on aime amèrement ses sœurs
[…]
Courbes sous l'interdit de nos baisers menteurs
[…]

Sol, do, mi, à la viole

Pardon pour la morsure énorme entre tes fesses
[…]
Pardon d'y mettre une douceur étrange,
Et d'adorer la mort au-delà du tombeau.
[…]
Pardon de t'aimer trop pour t'aimer sans douleur,
D'avoir creusé le gouffre du vertige,
Approfondi ton œil d'un océan d'horreur
[…]


Évidemment, vous n'avez qu'un très vague aperçu de ces poèmes que je peux partager en privé à certains qui le désireraient, mais l'expression verse plutôt à la haine, à la violence, et, Miguel, la retenue bourgeoise et sa facilité au calme et à la politesse, sont d'une grande violence à ceux qui n'ont rien, crèvent de faim, et n'ont que leurs yeux à se faire arracher par la police. Je me suis moi-même fait tabasser par des flics — à qui porter plainte ? Ç'a dû amuser l'ordre de se saisir du petit jeune qui manifestait en portant une cravate le verbe haut.
Bégaudeau explique très bien en quoi la paix n'arrange que les bourgeois, en entretien ou dans son essai Histoire de ta bêtise
; concernant la culture, Lepage explique très bien en quoi c'est une construction et que chacun possède la sienne en propre, en faisant un peu l'histoire du ministère de la Culture (sous de Gaulle, la France devient le quatrième pays à ouvrir pareil ministère, après l'Allemagne d'Hitler, l'URSS de Staline, et l'Italie de Mussolini), dans ses conférences gesticulées. Mais bon, le système médiatique tiendra poliment à l'écart ces paroles, comme celle des Friot, Chouard, comme on faisait taire par la bêtise des Bourdieu, décrédibilise des Marx, Singer, et j'en passe. Bref, la violence, l'horreur, sont des choses bien humaines, et je les traite parmi d'autres choses, et suis heureux qu'Oniris soit assez ouvert pour ne pas censurer pareil texte.

Merci à tous pour vos commentaires.

Contribution du : 07/09/2021 10:33
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Re : Quant à mes poèmes
Organiris Animodérateur
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Beaufond, votre "intention" en amont du poème n'est donc pas vraiment "intentionnelle", au sens où elle ne répond pas à une volonté spécifique, soit ! Pourtant elle entend dire quelques injonctions qui fuitent de turbulences soit directement personnelles, soit qui vous touchent, vous habitent voire vous agressent indirectement. Cette disposition d'écriture, en résonance forte par rapport à vos sentiments et ressentiments me paraît une réponse très honorable face à ma suggestion de donner quelques clés aux lecteurs.
La poésie messagère ne m'intéresse pas si sa seule "fonction" est de lancer un appel et de proposer une destination, je crois à d'autres modes d'expression plus directs pour cibler ce genre de but, et établir une démarche.
Votre poétique semble s'investir à partir d'une configuration plus globale. Vous y installez ces atmosphères très habitées, et par là-même très variables, diverses comme la multiplicité des tempéraments le demande. À partir de là ce que vous énoncez participe à des cohérences internes, et à des percussions externes impactantes, voire choquantes ; j'y vois là plus qu'un jeu littéraire soyez-en convaincu.
Je suis sensible à votre insertion sur la notion de cultures singulières, spécifiques à certains types de groupes sociaux ("Lepage explique très bien en quoi c'est une construction et que chacun possède la sienne en propre, en faisant un peu l'histoire du ministère de la Culture"). Si bien que le fait que " la violence, l'horreur, sont des choses bien humaines, et je les traite parmi d'autres choses" rend "concevable" la nécessité de s'emparer, pour mieux s'en défendre, de l'adversité en tant qu'objet littéraire, qui prend une voix… ou rencontre un écho… ou se confronte à une opposition…

Vos citations prélevées à partir de certains de vos poèmes m'ont beaucoup intéressé (je reste tout-de-même sur la réserve quant à une lecture de mœurs déviant que je peux deviner sous les vers du Petit sonnet… ; au-delà d'une facture très séduisante). Je retiens en particulier ensuite un vers de très belle ressource : "Courbes sous l'interdit de nos baisers menteurs". Et de même pour les trois derniers encarts de Sol, do, mi, à la viole.
En tous les cas merci pour ces éclairages intéressants.

Contribution du : 07/09/2021 12:51
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