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Merci pour le noir n'est pas une couleur
Expert Onirien
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16/07/2019 14:25
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Bonjour à tous,

Je remercie les organisateurs d’avoir choisi ce sujet, le rire dans tous ses états.
Merci au comité éditorial, aux correcteurs et aux commentateurs, et aux votants …

Lorsque j’ai lu la citation : « Le rire est un papillon ; il peut mourir d'un coup d'épingle. »
Il m’est venu immédiatement le thème de ma nouvelle. Bien sûr, les citations sont sujets à interprétation diverses, j’ai visualisé la mort du rire. Qui peut tuer le rire ?
En partant du rire, j’ai pensé à l’enfance, le rire le plus pur, le plus authentique est celui de l’enfant avant qu’il ne soit trop éduqué, trop contraint de rentrer dans une norme ou étouffé par des émotions diverses comme la peur ou la honte. Qui ou quoi peut arrêter ce rire pur de l’enfant ?
Il m’est venu l’idée de l’inceste. L’inceste tue la vie, transforme l’enfant en objet et le met sous emprise. Évidemment, dans ma nouvelle, plus question de rire à profusion puisqu’il a été arrêté dans sa force vitale.

Merci ANIMAL pour le scénario efficace et maitrisé. « comme un numéro d’équilibriste qui jongle avec brio ». A vrai dire, oui j’ai pas mal été en équilibre, éviter de tomber dans du déjà vu (nombreuses publications sur ce sujet), donner suffisamment de chair aux personnages sans faire un texte trop long, et ne pas être dans du démonstratif et encore moins dans du pathos. J’ai trouvé les écueils nombreux.

Merci Dugenou une impression de confusion générale, oui c’est l’idée, il y a une confusion ou un brouillard général, et progressivement, il y a émergence. Car c’est ce qui se passe dans les cas d’inceste ou de secret de famille, il y a comme une ombre, une chape de plomb qui masque l’ensemble, on ne voit pas clair. C’est pourquoi j’ai fait aussi l’analogie avec la peinture, et surtout l’élaboration d’un tableau comme l’a souligné Donaldo, quand on fait un tableau, on commence par le plus lointain et puis on fait des formes floues et progressivement, on fait le premier plan et les détails. Au départ on est dans le flou et on ne peut que se demander ce que nous réserve la suite.
Pour le nombre de personnages, je suis un peu étonnée concernant cette remarque, soulignée aussi par Hersen, il y a 3 personnages principaux, auxquels je rajoute la mère, le père apparaît en creux par l’intermédiaire des 3 principaux. Donc, cela fait au total 5 personnages, pour une nouvelle de 20 000 signes, cela ne me paraît pas énorme. Mais est ce parce qu’ils arrivent assez tôt dans le texte ?

Merci jfmoods, j’aime beaucoup la façon dont vous présentez mon texte, et comment vous montrez qu’au départ on se demande où l’auteur veut en venir. J’avais cette envie d’intriguer le lecteur, mais je me demandais si j’y étais parvenue, cela rejoint l’idée de flou dont parlent ANIMAL et Dugenou. Oui la mère est importante car elle laisse soupçonner le drame qui se joue, sa dépression, son alcoolisme. Et oui l’ombre pesante du père qui est volontairement présenté en creux. Et oui, je laisse planer le doute concernant Véronique, comme l’a aussi souligné ANIMAL, mais les indices sont là, les « statues » sont bien présentes avant ce qui va arriver à Juliette donc …

Merci Donaldo : c’est un grand compliment que de me dire que ma nouvelle a été prenante à la lecture, car j’aime par-dessus tout happer mon lecteur. Et merci de faire le lien avec la peinture, car oui j’utilise l’analogie avec la peinture (pas uniquement avec les couleurs mais aussi avec l’élaboration d’un tableau). Et encore merci pour la qualité d’écriture.

Merci Hersen : pour dire que c’est une bonne nouvelle. Je ne reviens pas sur le nombre de personnages, j’en ai parlé plus haut. Je suis d’accord que j’aurais pu faire beaucoup plus long, cela a été une difficulté supplémentaire sur ce thème, la contrainte du concours et surtout pour ne pas rebuter les lecteurs, je n’ai pas voulu dépasser les 20 000 signes.
Je ne vois pas trop ce que tu veux dire par orienter différemment la nouvelle pour coller davantage au thème du concours. Concernant le thème général du concours, c’est vrai que je suis loin du rire à profusion, mais concernant la citation qui parle de la mort du rire, il me semble que l’ambiance délétère du texte (qui vient de la mort du rire) est en phase avec cette citation, non ?

Merci à tous !

Contribution du : 14/08/2021 09:19
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Re : Merci pour le noir n'est pas une couleur
Organiris
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03/05/2015 18:24
De Algarve
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Salut Tira,

Je veux dire que l'on ne voit rire Juliette qu'au travers de souvenirs de Tatijo. Pour coller davantage au concours, en faisant vivre davantage ce rire d'enfant, alors la mort de celui-ci en devenait plus fort.
Mais c'est une réflexion qui ne se comprend que dans le cadre du concours, la nouvelle se porte tout à fait bien comme ça !

Quand aux contraintes, oui, on sait tous ce que c'est... :)))

Merci de ton retour !

Contribution du : 14/08/2021 20:06
_________________
Personne n'est Étranger sur Terre.
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Re : Merci pour le noir n'est pas une couleur
Expert Onirien
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16/07/2019 14:25
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Hello Hersen,

Merci pour ton passage.
Oui, je peux comprendre ton point de vue, ceci dit c'est assez difficile à mener dans mon choix de narration à la première personne. Ou bien, il aurait fallu faire différents niveaux de narration, ce qui pour le coup pour une nouvelle aurait été un peu lourd. Et de toute façon, cela aurait été un regard extérieur, car je n'aurais pas parlé à hauteur d'enfant, donc je ne vois pas trop ... Je sens mes limites là !


Contribution du : 15/08/2021 12:11
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Re : Merci pour le noir n'est pas une couleur
Expert Onirien
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16/07/2019 14:25
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Merci beaucoup Sylvia d'avoir apprécié ma nouvelle dans toutes ces dimensions !
Le fait qu'elle ait pu vous parler personnellement me touche particulièrement.


Contribution du : 17/10/2021 11:49
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