Ce petit texte n’ayant obtenu que trois commentaires, je ne vois que de bonnes raisons de me livrer à des remerciement et explications envers ces trois courageux-là. Merci donc à Socque, Animal et Hersen de vous être promenés sur ces murs orientaux et de votre expertise à décrypter la direction de mes réflexions.

Hé, ho, Soque ! Des yeux noisette en amande, ben oui, tout le monde peut se prendre les pieds dans le tapis !

Dans le sens que vous donnez au texte, je comprends tout à fait qu’il vous manque de la matière. Pour être juste, j’avais dans l’idée d’exposer ce passage entre deux dynasties, qui fut violente – mais la violence est une marque de cette région – et le fait que, pourquoi pas, si les sassanides prirent vite l’ascendant, Rome n’y était peut-être pas pour rien. D'où la dernière partie avec les archéologues.

Cet affrontement entre deux empires ambitieux durera 8 siècles et entre les deux, les croches-pied, trahisons, alliances contre-nature furent nombreux. Je n’ai pas pensé une minute que l’on pouvait comprendre à votre façon ce texte que je voulais court.

Je reprendrais bien quelques fruits secs, moi. Pas vous ? ( avec des chocolats de Dugenou ).

Merci, Animal, de mettre l’accent sur cette période géopolitique en effet passée trop inaperçue. à mon avis, un conflit que l’on peut comparer à celui qui opposait Rome à Carthage, avec une fin bien différente. Mon objectif était justement d’en dévoiler l’un des épisodes marquant qui l’ont parsemé.

Le passage à l’époque moderne, comme je le signale à Socque, n’a pour but que de dire que l’on en sait trop peu sur cet affrontement entre deux géants de l’époque. À ce sujet, lors de mes recherches, les documents semblant être les plus complets que j’ai trouvés sont en langue arabe, sans traduction. Comme je ne lis pas l’arabe, j’ai peut-être commis des impairs.

La fin d’Ardashir, Animal, ne donna pas raison aux prédictions de Claudius. Il mena un guerre acharnées comme les Arsacides, contre Rome qui se termina par un résultat mitigé pour l’un et l’autre. Ardashir reste dans l’histoire de cet empire comme un des monarques les plus marquants et influents.

Bonjour Hersen. En effet, on ne peut pas toujours tout expliquer. Par contre, il est permis de faire des hypothèses qui s’avèrent parfois justes, parfois fausses. C’est ce que font les archéologues modernes devenus plus prudents que leurs devanciers en ne restant plus (du moins rarement) sur des affirmations obstinées qui peuvent vite être balayées par des découvertes plus tardives.

La fin est en ce sens un clin d’œil à l’éventail de possibilités qui s’offrent et l’avalanche d’interrogations qui en résultent. Prosaïque, dis-tu, et c’est possible, je veux bien en convenir. Mais je n’ai pas eu l’impression de devoir en faire plus, de peur d’en faire trop.

Enfin, il va de soi que je remercie le CE pour leur travail qui ne doit pas toujours être de tout repos.